Bienvenue dans le monde du mystérieux, de l'insolites, où l'ordinaire devient extraordinaire et le banal devient inoubliable ! Préparez-vous à des aventures hors des sentiers battus et des rencontres surprenantes dans les environs de Sauville.
Découvrir Sauville et ses environs autrement, avec notre liste de visites insolites et de lieux méconnus et mystérieux.
Faites connaissance avec Jean Meslier, curé atypique, sous Louis XIV, du petit village d'Etrépigny, à mi-chemin entre Charleville et Sedan. Un curé, philosophe, précurseur du siècle des Lumières, dont les écrits ont inspiré Voltaire, d'Alembert... et des révolutionnaires de 1789. Un spécialiste de l'association vous conduira au départ d'Etrépigny sur les lieux que Meslier a fréquenté tout en vous contant sa vie au cours d'une balade à pied ou en voiture en passant par le joli village de Balaives et/ou les forges de Boutancourt et/ou l'ancienne abbaye d'Elan et/ou la pittoresque chapelle de Butz. - Tarif : don à l'association : 10EUR de l'heure (par groupe ou isolés)
En 887, cette résidence carolingienne fut donnée par l'empereur Charles le Gros à l'abbaye Saint Médard de Soissons qui y fonda un prieuré. A proximité du triple confluent de la Meuse, de la Bar et de la Vrigne, Donchery contrôlait une importante voie de passage et se trouvait au pied du massif stratégique de la Marfée à la Croix Piot. La guerre de 1870 est celle qui a fait le moins souffrir la ville restée en marge de la bataille de Sedan, bien que les 5ème et 11ème Corps prussiens y aient franchi la Meuse le 1er septembre pour participer à l'encerclement de l'Armée de Chalons. C'est à la Croix Piot que le 31 août s'installa le roi de Prusse, mais, dès le lendemain matin, il descendit avec son état-major au lieu-dit « les petits arbres » pour mieux suivre la bataille. Le 2 septembre, la commune de Donchery fut le théâtre des rencontres préliminaires de la capitulation chez le maire Amour et à la maison du Tisserand pour aboutir à la signature de la capitulation par Napoléon III au château de Bellevue. 1914 fut l'année la plus terrible pour la ville de Donchery, détruite fin août à 98% ! Le repli général des forces françaises vers la Meuse conduisit le 25 août la 4ème Armée à assurer la défense du secteur Sedan- Donchery. Le lendemain, les Allemands bombardèrent la ville pendant plusieurs heures et l'incendièrent, incendie qui dura 4 jours. L'ennemi tenta de franchir la Meuse sur deux ponts de bois, mais fut stoppé toute la matinée par l'artillerie française qui tirait de la Croix Piot. Le 27 août, l'ordre de repli général lancé par Joffre obligea nos troupes à se retirer en combattant jusqu'à la Marne. Les Allemands terrorisèrent alors la population par leurs exactions et fusillèrent plusieurs habitants... Le 10 mai 1940, non seulement le système de fortifications de Montmedy -Sedan était dans un état d'impréparation déplorable, mais en outre un vide existait entre les deux Armées voisines, la II ème commandée par le général Huntziger, contesté, responsable de la défense de Sedan- Donchery et la IXème commandée par le général Corap. Deux jours après avoir violé la neutralité belge, les Panzer Division du XIX Corps blindé du général Guderian atteignaient la Meuse le 12 mai en fin d'après-midi, pénétrant dans Floing et dans Sedan.
La IVème Armée française, du Général de Langle de Cary, poursuit son repli stratégique. Son 11ème corps atteint Sedan le lundi 24 août 1914. Rejoint par l'ennemi le lendemain matin, il résiste jusqu'au 26, et reçoit l'ordre de passer sur la rive gauche, un peu avant midi, en direction de Wadelincourt et Noyers. La nuit du 26 au 27, les Allemands investissent le plateau de la Marfée et s'emparent de Chaumont - Saint Quentin vers 6 heures du matin. Le matin du 27 août, les hommes du 137ème r. I. contre-attaquent baïonnette au canon, atteignent Noyers à 9 heures et rejettent l'envahisseur sur les berges de la Meuse.« Je meurs content, mes soldats sont des braves », sont les dernières paroles de leur chef, le colonel de Marolles, mortellement blessé.
Le cimetière militaire français abrite des soldats de la première guerre mondiale :1200 dans une fosse commune et 528 dans des tombes individuelles. Les 26, 27 et 28 août 1914 des régiments bretons et vendéens résistent et repoussent l'ennemi : ils ne battront en retraite que sur ordre de l'état-major. Le colonel Marolles meurt le 27 août, ses dernières paroles furent : "Je meurs content, mes soldats sont des braves".
Bordée au nord par la Meuse et au sud par la Bar, la Marfée se prolonge à l'ouest jusqu'à la Croix Piot. Si le site a été le théâtre de nombreuses batailles franco-allemandes (1870, 1914-1918, 1939-1945), il est aujourd'hui un haut lieu de mémoire sur lequel souffle un esprit de paix et de réconciliation. 1870 : Les habitants de Noyers qui voient, fin août, les Allemands s'emparer sans combat du plateau de la Marfée comprennent quel drame va se jouer. L'Armée de Châlons, commandée par Mac Mahon, est repoussée sur la rive droite de la Meuse. Les troupes de Moltke, contrôlent donc la rive gauche de Mouzon à Donchery tandis qu'à l'est les Saxons se rapprochent des forces françaises pour les prendre en tenaille sur la Givonne. Le 1er septembre, la bataille fait rage de Bazeilles à Floing et l'artillerie allemande, qui tire des coteaux de la Marfée et du Liry, fait des ravages dans les rangs des Troupes de Marine. 1914 : Après avoir défendu Sedan pendant deux jours, le 11ème Corps de la IVème Armée française se replie, sur la rive gauche de la Meuse le 26 août en fin de matinée. Les hommes du 17ème Corps sont alors chargés de défendre le plateau de la Marfée. Les Allemands les surprennent en pleine nuit et les bousculent jusqu'à Chaumont. A 6 heures du matin le 27 août, les Bretons et les Vendéens contre- attaquent baïonnette au canon, atteignent Noyers à 9 heures et rejettent l'envahisseur sur les berges de la Meuse. Le 28, Joffre ordonne le repli général vers Paris ce qui, par un incroyable retournement de situation, permettra la victoire de la Marne. 1940 : Après avoir violé la neutralité de la Belgique et des Pays-Bas, l'armée allemande arrive à Sedan, le 12 mai. Le 13, de 11h à 15h, l'aviation allemande bombarde sans interruption les positions françaises du massif de la Marfée. Les tirs de l'artillerie française en sont stoppés net. Dans la journée, des troupes d'assaut franchissent la Meuse et atteignent Pont-Maugis, Frénois et la Croix Piot, suivies le lendemain matin 14 mai, par les blindés du général Guderian qui se lancent à l'assaut du plateau de la Marfée jusqu'à Bulson. Les combats se déplacent alors jusqu'à Stonne où une résistance acharnée fixe momentanément le front.
Le cimetière militaire allemand renferme 14 055 sépultures de soldats de la première guerre et 12 788 de la seconde guerre. Le général Gunther Schwarzkopff "Roi" du Stuka (avion de combat en piqué) y est inhumé.Dans cette imposante nécropole parfaitement entretenue, le visiteur peut découvrir une chapelle au toit de cuivre -- avec à l'intérieur la statue d'une femme en pleurs. Un peu plus loin une croix en granit de 11 mètres de hauteur tournée vers l'est à la demande des autorités allemandes.
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