10 Châteaux, Ruines et Donjons à Visiter autour de Cadarsac
La liste des châteaux, donjons et forteresses remarquables ou à visiter autour de Cadarsac. Mais également les ruines et les vestiges à découvrir.
Bienvenue dans le royaume des châteaux, donjons, et autres ruines romantiques des environs de Cadarsac, où les pierres ont des histoires à raconter et les fantômes sont devenus des guides touristiques.
La liste des châteaux, donjons et forteresses remarquables ou à visiter autour de Cadarsac. Mais également les ruines et les vestiges à découvrir.
À quelques 15 km de Bordeaux en direction de Libourne, le Château de Vayres, ancienne propriété du roi Henri IV, est un site historique remarquable à plus d'un titre. L'origine féodale de cette importante place forte défensive se retrouve dans le donjon carré, le castelet et les tours. C'est au XVIIème siècle que Vayres prend l'apparence d'un château Renaissance. Remarquez sa façade classique, le raffinement de la galerie principale que l'on doit à l'architecte du Phare de Cordouan, son escalier monumental à double révolution au-dessus des douves. Exceptionnelle collection de tapisseries. Au Château de Vayres, déambulez aussi dans les élégants jardins à la française qui surplombent la rive gauche de la Dordogne. Un parcours d'énigmes sur l'histoire des châteaux forts passionne petits et grands et, chaque été, le Festival de Cape et d'Épée réunit les fines lames de la région.
Au coeur de l'Entre-deux-Mers, à 18 km du centre de Bordeaux, bienvenue au Château de Camarsac, fière forteresse du XIIe siècle dressée sur un promontoire et entourée de son vignoble. La légende veut que le Prince Noir, fils du roi d'Angleterre Edouard III, y ait séjourné. Aujourd'hui, ce site chargé d'histoire est dirigé par Thierry Lurton, qui vous propose de le découvrir au cours de différentes visites thématiques. Visite classique des chais avec découverte des extérieurs du château, dont les magnifiques communs construits au XVIIIe siècle, suivie d'une dégustation de trois vins parmi les différentes AOC Bordeaux élevées sur place.
Le château est composé d'un logis rectangulaire qui s'élève à plus d'une dizaine de mètres de haut. Deux niveaux de fenêtres à meneaux percent la façade sud. La tour semi-circulaire appuyée contre le côté nord abrite l'escalier en pierre François Ier qui dessert les trois étages, les combles n'étant plus accessibles. La charpente en forme de nef retournée est apparente depuis la réfection de la toiture à la fin du XXème siècle. La construction du château correspond à l'époque du règne d'Edouard II d'Angleterre. La transmission se fait uniquement par les femmes depuis la fin du XIIIème.
Le site de Roquefort est occupé de façon continue du Néolithique au Moyen Age. La maison forte qui y est érigée en 1291/1293 comprend une tour et une basse cour, le logis principal étant réalisé un peu plus tard. De cette structure défensive ne subsiste qu'une partie du donjon. Le nouveau château est élevé à proximité de la forteresse médiévale au cours du XVIIIème siècle. Le colombier, restauré, comprend un linteau sculpté daté de 1715. La propriété de Roquefort a été achetée par la famille Bellanger qui y a planté plus de cent hectares de vignes.
Le site de Roquefort a été occupé de façon continue du Néolithique au Moyen Age. La maison forte qui y est érigée en 1291/1293 comprend une tour et une basse cour, le logis principal étant réalisé un peu plus tard. De cette structure défensive ne subsiste qu'une partie du donjon. Le nouveau château est élevé à proximité de la forteresse médiévale au cours du XVIIIème siècle.
Au coeur de l'Entre-deux-Mers, le Château de Rauzan est un bel exemple de château-fort médiéval. Il fut construit au XIIIe siècle, quand l'Aquitaine appartenait à la couronne d'Angleterre, sur la demande du roi-duc Jean Sans Terre (fils d'Aliénor d'Aquitaine et frère de Richard Coeur-de-Lion). Passez son pont de pierre, autrefois fermé par une barbacane, et entrez dans cet édifice, aussi souvent restauré qu'il a été détruit. Admirez la porte en gothique flamboyant de la tour d'honneur et sa précieuse voûte en palmier, rajoutée au XVe siècle, puis lancez-vous dans l'ascension des 107 marches du donjon. Vous découvrez alors, de la tour-maîtresse dont la terrasse culmine à 31 mètres au-dessus des fossés, la vue imprenable sur la campagne alentour. En famille, partez à la recherche du trésor des chevaliers, caché quelque part, entre les épaisses murailles du Château de Rauzan.
Etabli à proximité du Château d'Orries, cet édifice est constitué d'un long corps de logis rectangulaire à deux étages et de deux pavillons érigés aux extrémités du mur ceignant la cour entourée par les communs du domaine. Succédant à une première occupation attestée par des vestiges et des poteries du début du XVIème siècle au nord ouest, il s'agit d'un exemple rare d'architecture noble de cette époque, le comte de Benauges ayant empêché la construction de trop nombreux châteaux pouvant rivaliser avec le sien. Au XVIIème siècle, le château appartient à une famille de commerçants bordelais, les Dufour, puis fut acquis en 1757 par un autre négociant.
L'ancienne maison noble du Petit Maurin, connue dès le XVIème siècle, a entièrement disparu. Le logis qui l'a remplacé n'est sans doute pas antérieur au XVIIIème siècle.
Le château a commencé sa vie en tant que pavillon de chasse de Jean-Louis de Nogaret de la Valette, duc d'Épernon, (né en mai 1554 à Caumont, décédé en janvier 1642 à Loches), l'un des plus puissants magnats en politique française de son époque. Cette maison noble a connu une restauration complète au cours du XVIIe siècle lorsque le domaine a appartenu à la famille de Suau (le château porte leur nom encore aujourd'hui.) toujours cité en 1687 sous Louis XIV. Le domaine a appartenu à Clément Gopp de Bordeaux, un marchand de vin qui a été décrit comme le Seigneur de Suau en 1750.
Cet édifice est situé sur un promontoire surplombant le confluent de l'Euille et du ruisseau de Montignac. A la fin du XVIIIème siècle, un document fait état "des restes d'un mur très fort et ancien du château d'Orries". Il s'agit vraisemblablement des vestiges d'une enceinte médiévale. La demeure seigneuriale appartient à Marie d'Orries en 1529, avant d'échoir à Jean de Fabas, capitaine protestant et proche de Henri de Navarre. En 1591, le château est vendu à la famille de Baritault, qui le conserve jusqu'à la Révolution. Vendu comme bien national en 1794, l'édifice passa en de nombreuses mains.
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