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15 Idées de Sorties en Amoureux à Épenède.

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EGLISE SAINT HILAIRE

EGLISE SAINT HILAIRE

Historique Commentaire historique : Vicairie perpétuelle de l'ancien diocèse de Poitiers, l'église Saint-Hilaire d'Epenède dépendait de l'abbaye de Charroux. Elle pourrait dater, pour ses plus anciens éléments, du XIIe ou du début du XIIIe siècle. Selon la tradition, l'église aurait été incendiée à la Révolution. Toujours est-il que la voûte de sa nef a disp(remplacée par un lambris), que le couvrement du choeur est refait en 1846 et son clocher en 1875 par l'entrepreneur Villesat, de Ruffec, sur plans de l'architecte Varin. Le 20 mars 1877 un mandat de paiement est adressé à M. Rouaud, entrepreneur à Pleuville, pour des travaux à l'église : ouverture de deux croisées dans l'église sous le clocher, pose de persiennes ou abat-sons aux ouvertures du clocher. En 2002, la petite baie de la travée droite du choeur a été démurée, l'autel a été reconstruit et déplacé, le dallage a été reconstitué. Les vitraux sont en cours de restauration. Datation(s) principale(s) : 12e siècle (?) ; 13e siècle ; 19e siècle Justification de la datation : daté par travaux historiques Auteur(s) : Varin (architecte) ; Villesat (entrepreneur) ; Rouaud (entrepreneur) Justification de l'attribution : attribué par source Description Commentaire descriptif : L'église est de plan allongé, d'un seul vaisseau de quatre travées, couvert d'un lambris, et d'un choeur composé d'une travée droite et d'une partie semi-circulaire couverte d'une voûte à cinq pans dont le toit est en croupe polygonale. L'élévation extérieure sud est sommée d'une corniche à modillons à décor géométrique ; le toit repose sur une sablière apparente. Sur toutes les élévations se trouvent des reprises d'appareil. Sur l'élévation sud s'ouvre le portail à trois rouleaux et une archivolte retombant sur des chapiteaux à tailloir mouluré, à corbeille à décor floral et astragale moulurée. Les bases des colonnettes sont prismatiques. A droite de la première baie du portail se trouve une petite baie murée, à linteau monolithe et qui semblerait être un vestige d'une baie jumelle. L'élévation nord est consolidée par un contrefort dont seule la partie supérieure est visible. Les parties basses sur le choeur et la nef, de l'élévation nord, sont masquées par des dépendances montant à mi hauteur de l'élévation de l'église. Le clocher, de plan rectangulaire, présente quatre faces se terminant en gables surmontés d'amortissements en fleurons. Il est couvert en ardoise. Les faces est et ouest sont percées de trois arcatures tandis que les faces sud et nord ne le sont que de deux. Les baies sont protégées par des abat-son en bois. Aux angles du clocher se trouvent des gargouilles en pierre. Au sommet du clocher se dresse une croix en ferronnerie. Le sol de l'église est en dalles de pierre. Intérieurement, à droite du choeur, dans le mur sud, se trouve un double lavabo. Sur le même mur, dans la travée droite du choeur, est ouverte une meurtrière, largement ébrasée intérieurement et chanfreinée extérieurement. Le choeur est accessible par deux marches. A l'ouest se trouve une tribune en bois. A l'étage est déposée une chaire et au rez-de-chaussée, à gauche, un confessionnal. Les élévations gauche et droite de la nef sont ornées d'arcatures en arcs brisés, séparées par des colonnettes au-dessus desquelles des chapiteaux à décor rustique portent le départ des arcs doubleaux des voûtes disparues. La double sacristie est au nord. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : calcaire ; granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise Parti de plan : plan allongé Type et nature du couvrement : lambris de couvrement ; voûte de type complexe Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe ; croupe polygonale Technique du décor : sculpture Représentation : personnage profane ; ornement géométrique ; ornement végétal ; ornement animal Précision sur la représentation : Chapiteaux au nord et au sud de la nef : animaux, personnages féminin et masculin, décor floral. Chapiteaux du portail : décor géométrique. Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1965/05/24 : inscrit MH partiellement Précisions sur la protection : Eglise Saint-Hilaire (à l' exception du clocher moderne) (cad. C 186) : inscription par arrêté du 24 mai 1965.

PRIEURE NOTRE DAME

PRIEURE NOTRE DAME

Commentaire historique : Au quatrième quart du 8e siècle, Rogier, comte de Limoges, et sa femme Euphrasie, fondent le prieuré bénédictin de Charroux et lui font don de biens importants parmi lesquels se trouve la terre d'Alloue. A une date indéterminée, les abbés de Charroux y établissent un prieuré. Toujours est-il que le 23 avril 1121, Guillaume 1er, évêque de Poitiers, fait don à l'abbaye de Charroux de l'église d'Alloue, ce qui pourrait signifier qu'avant cette date, le prieuré et l'église étaient indépendants. Le prieur-seigneur d'Alloue avait droit de basse, moyenne et haute justice. Le prieuré fut pillé en 1356. Un terrier, daté de 1547, recopié en 1701, dénombre les biens du prieuré d'Alloue, une vingtaine de maisons dans le bourg et près de 125 tenures dans la paroisse et les paroisses voisines. Au 16e siècle, le prieuré comprend 4 occupants et le prieur. Le prieuré est figuré sur un plan de 1740 : les différents corps de bâtiments figurés sont ceux d'une ferme. A cette période l'ensemble des corps de bâtiments sont entourés de douves qui se rejoignent dans la Charente au sud. Une poutre est datée 1742 dans la " salle d'audience ", salle du logis du prieur accolée à l'élévation ouest de l'église ; cette date est vraisemblablement une date de réfection de la charpente. Puis le prieur n'est plus résident et le prieuré s'éteint en 1781. Il est vendu comme bien national à la Révolution. Il est devenu et restera une propriété privée. Le logis du prieur était dans l'alignement du mur nord de l'église et une cour le précédait, entre les deux tours, sur rue. C'est à l'emplacement de cette cour que sera construite, au 19e siècle, une nouvelle habitation, adossée à l'ancien logis, et communiquant désormais avec elle. L'église n'est pas antérieure à la fin du 12e siècle ou au début du 13e siècle. Bien qu'ayant subi des remaniements au fil du temps, les premières mentions de travaux dans les archives datent de 1831 : toiture, charpente, voûte. En 1862, des réparations sont faites au clocher. Après son classement comme monument historique en 1929, de nouvelles campagnes de restauration seront effectuées comme la réfection totale de la toiture (un coq est même installé en 1986) et la remise en état du portail. Les travaux sont terminés en 1989. Datation(s) principale(s) : limite 12e siècle 13e siècle ; Temps modernes ; Epoque contemporaine Date(s) : 1742 Justification de la datation : porte la date Commentaire descriptif : L'église est de plan allongé. Elle est constituée d'un vaisseau de cinq travées avec une voûte en berceau brisé (en brique) avec des doubleaux en pierre portés par des colonnes encadrant les arcades en arc brisé des murs latéraux. Les chapiteaux ont un simple décor de bouton aux angles. Le toit de cette partie est à longs pans. Le carré sous clocher est couvert d'une coupole octogonale sur pendentifs, son toit est en pavillon. Le choeur est à sept pans éclairés chacun d'une étroite fenêtre largement ébrasée avec une base à gradins ; sa voûte est en cul-de-four et elle est couverte d'une croupe ronde. Dans le mur sud du carré se trouve un escalier en vis menant au clocher. Dans le mur sud de la nef se trouve une niche coupée par une cloison verticale. Dans la partie droite a été creusée une embrasure de tir à mire verticale et ouverture ronde. Une tribune est installée sur la première travée ouest. Le portail au nord est constitué de sept voussures en arc légèrement brisé, reposant sur des colonnettes. Le décor est géométrique. Deux colonnes encadrent ce portail surmonté d'un haut fronton triangulaire sommé d'une croix et percé en son centre d'une niche contenant une statuette de saint André. Les quatre faces supérieures du clocher sont chacune percée de deux baies jumelles couvertes en arc brisé ; chaque angle est renforcé d'un contrefort plat. Egalement, chaque angle du chevet polygonal est renforcé d'un contrefort. Le prieuré s'est implanté à l'ouest et au sud de l'église. Il est entouré de douves sèches à l'ouest et bordé par la Charente au sud. Les différents corps de bâtiments sont distribués autour d'une cour. Au nord se trouve le logis composé de l'ancien logis du prieur (élévation sur cour) doublé au nord d'une habitation plus récente flanquée de deux tours. A la tour nord-ouest s'adjoint une tourelle d'escalier. Dans l'ancien logis, la pièce accolée à l'élévation ouest de l'église est percée d'une baie biaise (hagioscope) placée à gauche de la cheminée ; cette baie permettait une vue sur l'intérieur de l'église. Sous l'ancien logis du prieur se trouve une cave voûtée servant de cellier. L'ancien logis est couvert d'un toit à longs pans brisés et croupe en ardoise pour les brisis. Tous les autres corps de bâtiments sont couverts en tuile creuse. A l'entrée ouest de la cour se trouvent un pont et un passage couvert, à porte en arc brisé, passage surmonté d'une pièce nantie d'une cheminée. Un corps de bâtiment, actuellement une galerie, relie ce passage à la tour d'escalier sud-ouest. Sur son mur ouest se trouvent des meurtrières de différents modèles. Accolé à la tour se trouve ce qui devait être l'ancienne cuisine du prieuré. Une cheminée moulurée a été conservée au rez-de-chaussée et une fenêtre à meneau et traverse a été refaite à l'identique sur l'élévation sur cour. Un autre corps de bâtiment, une habitation, prolonge la cuisine. Certaines de ses baies ont conservé un encadrement en cavet et un appui saillant. La porte du mur sud de la cour, séparant celle-ci des jardins en bordure de rivière, est couverte en arc brisé. Sur le côté est de la cour se trouvent : à l'angle sud-est, une buanderie et un four, puis un corps de bâtiment à étage et comble à surcroît, avec, sur l'élévation sur cour, une baie à encadrement en cavet et une autre à appui saillant mouluré, et une demi travée et une fenêtre à meneau et traverse murées sur l'élévation postérieure est. Une grange relie ce bâtiment à l'élévation sud de l'église. Un puits, devant le four, complète l'ensemble. Un jardin a été aménagé en bordure de rivière ainsi qu'un potager à l'est. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : calcaire ; moellon ; enduit ; brique Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise Parti de plan : plan allongé Vaisseau(x) et étage(s) : 1 vaisseau ; 1 étage carré Type et nature du couvrement : cul-de-four ; coupole en pendentifs ; voûte en berceau brisé Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe ronde ; toit à longs pans brisés Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie Représentation : chronogramme ; fronton ; croix Inscription(s) portée(s) sur l'édifice : " 1742 " Etat de conservation : restauré Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1929/09/16 : classé MH Précisions sur la protection : Eglise Notre-Dame : classement par arrêté du 16 septembre 1929. Intérêt de l'oeuvre : à signaler Observations : Seule l'église est classée MH.

Eglise Saint Pierre

Eglise Saint Pierre

Église romane avec un portail et un clocher intéressant. Inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926. La porte de l'église a 3 bandeaux ornés de moulures et 2 arcades. La longueur du fond de l'abside (extrémité en demi-cercle) à la porte est de 25m, la longueur des bras de la croix est de 15m et la largeur de la nef est de 5m50. L'abside est percée de 3 fenêtres romanes ornées intérieurement de moulures. Le transept, galerie transversale de l'église qui sépare le choeur de la grande nef, est également percée d'une fenêtre romane. Le clocher, en forme de coupole, s'élève au centre de la croix et est soutenu par des pilastres carrés sur lesquels des colonnes rondes sont installées. Les bases de ces colonnes sont ornées de moulures. Ce clocher est octogonal, en pierre de taille et percé de baie romanes.

Au Paradis des fleurs et des oiseaux

Au Paradis des fleurs et des oiseaux

Au paradis des fleurs et des oiseaux est un jardin botanique s'étend sur un espace de 3000m² et compte plus de 1300 variétés de végétaux. Il a été créé par une passionnée de la nature qui souhaitait aménager un jardin paysager d'inspiration anglaise. Arbustes, massifs, plantes vivaces, arbres, rosiers, bassins ou encore plantes aromatiques, vous entrez dans un jardin intimiste. Ici et là des sièges incitant à se reposer pour profiter de cet univers de lumière de douceur et de poésie. Au printemps, venez admirer la belle collection de plus 150 rosiers !

PRIEURE SAINT VINCENT

PRIEURE SAINT VINCENT

Commentaire historique : L'église Saint-Vincent est un ancien prieuré qui dépendait de l'abbaye de Charroux. Elle était à l'origine la chapelle du château de Saint-Germain. Elle était située à l'intérieur de l'enceinte du château. Elle a été construite en plusieurs étapes. Des vestiges de sommiers sur le revers de la façade et sur les piliers à l'entrée de l'abside, probablement situés à la base d'arcades disparues, pourraient être les vestiges d'un édifice primitif. L'église, telle que nous la connaissons aujourd'hui, est un édifice construit au XIIe siècle. L'abside a été reconstruite ultérieurement, toujours au XIIe siècle ou au XIIIe siècle, avec un plan polygonal reposant sur le soubassement semi-circulaire de l'abside d'origine. Les parties de l'église construites en gros appareil de granite ne semblent pas avoir été remaniées. Par endroits, les murs ont été repris en moellons à une date inconnue. La calotte coiffant la coupole sur pendentifs à la croisée du transept s'est effondrée. Le clocher a également été reconstruit, il est probablement moins élevé que le clocher d'origine. Au XVIIe siècle, peut-être avant, la chapelle castrale est devenue l'église paroissiale. A la fin du XXe siècle, des travaux de restauration interviennent. Les deux bras du transept ont été restaurés en 1989-1990. En 1991-1992, les toitures ont été refaites. Datation(s) principale(s) : 12e siècle Datation(s) secondaire(s) : 19e siècle ; 20e siècle Description Commentaire descriptif : L'église Saint-Vincent est située au nord du château, sur l'éperon rocheux dominant le bourg de Saint-Germain. Elle est construite en gros appareil de granite et en moellons pour certaines élévations. Les parties construites en moellons sont probablement des remaniements. L'église présente un plan en forme de croix grecque, plan unique dans le Confolentais, avec une nef très courte, un transept largement développé, chaque croisillon s'ouvrant sur une absidiole sur le mur oriental, et une abside polygonale comportant un étage de soubassement. Le portail rectangulaire est situé sur le mur pignon occidental de la nef. Simple et sans décor, il est couvert d'un grand linteau en forme de bâtière. Le portail est surmonté d'une baie couverte en plein cintre, elle-même surmontée d'un oculus. La partie inférieure du mur pignon est construite en moellons alors que la partie supérieure est en gros appareil de granite. Les pignons de la nef et des deux bras du transept sont découverts, tandis que les murs gouttereaux sont ornés d'une corniche sur modillons. A l'intérieur, la nef est composée d'une seule travée, voûtée en berceau très légèrement brisé. Un bandeau, inté les tailloirs des colonnes, parcourt l'église sous le départ de la voûte. Le soubassement des murs latéraux de la nef et du transept présente un large rebord en forme de banc. Chaque mur gouttereau de la nef est soutenu par une arcade aveugle. Le revers de la façade présente deux sommiers saillants, dont la fonction est inconnue. Deux autres sommiers saillants sont situés face aux premiers, à l'entrée du choeur. Il s'agit probablement des vestiges d'un édifice primitif. La croisée du transept était couverte d'une coupole dont il ne reste aujourd'hui que les pendentifs triangulaires et la base de la calotte. Les différents arcs, légèrement brisés, reposent sur des colonnes aux chapiteaux galbés. Le clocher est accessible par un escalier en vis situé entre l'abside et l'absidiole nord. On distingue encore dans le clocher la base de la calotte de la coupole au-dessus du plafond de la croisée du transept. Le clocher est carré, présentant des appareillages différents dus à des remaniements. Il est percé de nombreuses ouvertures rectangulaires. Le clocher est couvert d'un toit en pavillon en tuiles creuses et surmonté d'une girouette représentant un coq peint en bleu, blanc et rouge. Le transept, composé d'une travée sur chaque bras, est éclairé par deux baies en plein cintre percées sur les murs pignons sud et nord. Les murs occidentaux des deux bras du transept sont percés chacun d'une porte. La porte située sur le bras nord présente un linteau identique au portail. Les murs gouttereaux des deux bras du transept sont renforcés par des contreforts plats. Les absidioles semi-circulaires, sur le mur oriental des bras du transept, sont voûtées en cul-de-four et éclairées chacune par une baie en plein cintre. A l'extérieur, deux contreforts plats encadrent la baie de chaque absidiole. L'abside, étroite et basse, s'ouvre sous l'arc triomphal qui soutient la coupole à l'est. Une baie est percée sous cet arc triomphal, au-dessus de l'abside. L'abside, voûtée en cul-de-four, est composée de sept pans. Elle est percée de trois baies en plein cintre et présente des vestiges de peinture murale. Au sud, une petite niche est couverte d'une accolade. A l'extérieur, des vestiges d'une abside primitive sont visibles. Les soubassements de cette première abside sont de plan semi-circulaire et présentent des bases de contreforts. L'étage de soubassement, souvent dénommé crypte, est accessible par un passage à l'entrée du bras nord du transept. Il est voûté en berceau et éclairé par une baie remaniée à l'époque gothique, dont le linteau présente un arc brisé incisé et un tympan au décor de remplage trilobé. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite ; moellon ; enduit Matériau(x) de couverture : tuile creuse Parti de plan : plan en croix grecque Type et nature du couvrement : coupole à trompes ; cul-de-four ; voûte en berceau Type de la couverture : toit à longs pans ; toit en pavillon Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie Technique du décor : peinture Représentation : fleur ; ornement architectural ; accolade Précision sur la représentation : Des peintures murales, représentant des guirlandes de fleurs, sont situées dans le choeur. Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1973/10/24 : inscrit MH Précisions sur la protection : Eglise (cad. B 109) : inscription par arrêté du 24 octobre 1973.

Réveillon Panier-Bal trad

Réveillon Panier-Bal trad

Avec Les vironaires

CHAPELLE DU COUVENT DES CLARISSES

CHAPELLE DU COUVENT DES CLARISSES

Historique Commentaire historique : Une pierre dans le cloître porte la date de 1641, alors que la cloche a été fondue en 1640 et que la date de 1638 est mentionnée dans un texte. Les consuls de la ville de Confolens demandent en 1658 à la communauté d'assurer l'éducation des jeunes filles de la ville. En 1674, les soeurs de Sainte-Claire commandent la construction de la chapelle. Le choeur des soeurs était séparé de l'accès au public. Un porche, surmonté d'un fronton et d'une croix, se situait sur l'élévation sud-est. Il a été détruit lors de la transformation de l'édifice en hôpital, mais il subsiste une fenêtre murée au niveau de la tribune. L'ensemble du couvent et de sa chapelle a donc été construit entre 1640 et 1675, et sa première fonction fut l'enseignement des jeunes filles. Il est figuré comme " couvent de Sainte-Claire " sur le plan de Confolens du XVIIIe siècle. En 1792, l'hôpital est transféré de ses anciens locaux rue du Soleil dans ceux du couvent des Clarisses. En 1889, un terrain, séparé de la parcelle C 482, est acquis à M. Bérigaud pour l'établissement d'un réservoir destiné à alimenter la conduite d'eau de l'hospice. Le legs Lagrange-Labajouderie permit en 1895 de rénover et agrandir l'hôpital. De cette époque datent les élévations situées au sud-ouest et le corps de bâtiment en bordure de rue, au-delà de la chapelle. Entre 1927 [projet] et 1931-1932 [paiements] sont réalisés des travaux d'agrandissement avec construction d'un second étage aux bâtiments contigus de la chapelle de l'hospice, sur les plans de M. Baleix, architecte, par M. Roulon, entrepreneur, et MM. Barrière et Neau, entrepreneurs à Royan. C'est de cette époque que date la façade sur Vienne de l'aile nord, plus ou moins symétrique de l'aile sud. Sur les cartes postales plus anciennes, cette façade n'existait pas. L'hospice de Confolens possédait à Chabanais des terrains occupés par la brigade de gendarmerie de ce lieu. Ils furent vendus en 1909. En 2006, l'hôpital comptait 205 lits, dont 75 de long séjour et 75 en maison de retraite. L'abbé Nanglard mentionne également à peu près aux mêmes dates un établissement des filles de Notre-Dame, qu'il situe dans l'établissement des Clarisses. Cet établissement, dépendance d'un monastère poitevin, s'est installé à Confolens en 1655 par autorisation comtale. La chapelle est bénie en 1658 par le prieur de Saint-Barthélemy, l'établissement disparut vers 1675. La localisation de ce couvent n'est pas connue, même si Nanglard le situe avec les Clarisses. Datation(s) principale(s) : 2e quart 17e siècle ; 3e quart 17e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle Date(s) : 1641 ; 1674 Justification de la datation : porte la date ; daté par source Auteur(s) : Bagneix (architecte départemental) ; Roulon (entrepreneur) ; Barrière (entrepreneur) ; Neau (entrepreneur) Description Commentaire descriptif : L'ensemble est composé principalement de quatre corps de bâtiments organisés autour de la cour qui était l'ancien cloître et, en bordure de rue, d'un bâtiment datant pour l'essentiel de la fin du XIXe siècle. Les autres bâtiments ont été construits plus récemment. La chapelle, dont le choeur est orienté au nord-est, est la partie la mieux conservée de l'ancien couvent (en haut à droite sur la photographie aérienne de Henrard, dans le dossier illustrations). Elle comportait un petit clocher, couvert d'un toit polygonal dans lequel se trouve la cloche étudiée par ailleurs. Côté cloître, la chapelle est désormais longée par un couloir de l'hôpital. Côté rue, elle est éclairée par deux grandes baies couvertes d'un arc brisé. L'ancienne entrée, à l'opposé du choeur, a été murée. La porte monumentale qui permet l'accès depuis la rue est encadrée de pilastres. Elle est surmontée d'un fronton cintré à volutes rentrantes. Au-dessus, une niche renfermant une statue est encadrée de pilastres et coiffée d'un fronton triangulaire. A l'intérieur de la chapelle se trouve un retable baroque du XVIIe siècle, monument historique depuis 1909 (étudié par ailleurs). La sacristie est située au nord-est, on y accède par une porte dissimulée dans les boiseries du retable. La façade la plus remarquable de l'édifice domine la Vienne. Le corps central comporte dix travées sur les deux étages. Il est couvert d'un toit à longs pans et croupes latérales en tuiles creuses. Les deux ailes qui l'encadrent forment une légère avancée vers la Vienne. Leur pignon comporte chacun de quatre travées. Ces ailes sont couvertes de toits à longs pans brisés et croupes brisées en ardoises, interrompus par des lucarnes. Le pignon opposé de l'aile sud comporte trois travées. Etant donnée la pente naturelle du terrain, la façade se compose ici d'un sous-sol aéré par des soupiraux, un rez-de-chaussée surélevé, un étage et un étage de comble. Cette élévation porte un décor de la fin du XIXe siècle, avec des fenêtres jumelles à l'étage et des couvertures de baies en arc segmentaire. Des fenêtres similaires se retrouvent sur l'élévation rue Labajouderie. Un décor de même style se retrouve à l'intérieur à l'entrée de l'escalier. Un petit corps de bâtiment couvert en terrasse et protégé de balustres fait la jonction entre cette aile et l'aile qui longe la rue de l'Hôpital. La porte qui permet d'entrer dans ce petit bâtiment est encadrée de pilastres et surmontée d'une corniche. Elle est encadrée de chaque côté par une étroite et haute fenêtre surmontée d'un larmier triangulaire. Rue Labajouderie, une autre porte monumentale permet l'accès à la cour (ancien cloître) par un passage couvert. Cette porte est couverte en plein cintre, avec une imposte ornée en ferronnerie et est encadrée de pilastres. Côté cloître, ce passage couvert porte un décor assez similaire. Dans le cloître, les ouvertures ont été remaniées pour certaines, pour d'autres, elles sont similaires aux ouvertures côté rue. On devine néanmoins toujours sur le côté sud-est de la cour les arcades couvertes en plein cintre de l'ancien cloître. Vers la Vienne, le pavillon de jardin est couvert d'un toit en pavillon sommé d'un épi de faîtage en terre cuite. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : enduit ; moellon ; bossage Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe ; terrasse ; toit en pavillon ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; toit polygonal ; terrasse Technique du décor : sculpture ; ferronnerie Représentation : chronogramme ; ornement architectural ; fronton ; pilastre ; volute ; balustre ; saint Précision sur la représentation : Porte de la chapelle à fronton et riche décor. Autres décors architecturaux sur les différentes élévations. Inscription(s) portée(s) sur l'édifice : 1641 sur une pierre dans le cloître.

PRIEURE SAINT MAXIME

PRIEURE SAINT MAXIME

Commentaire historique : Une première église est mentionnée en 990 comme dépendance de l'abbaye de Charroux. Au cours du XIIe siècle, elle devient une dépendance (prieuré-cure) de l'abbaye de Lesterps. La paroisse est rattachée au diocèse de Limoges. Il ne reste pas de trace de ce premier édifice. L'actuelle église pourrait dater du XIIIe siècle avec de nombreux remaniements postérieurs. Le plus ancien prieur connu, Mathurin de Mostre (ou de la Montre) est mentionné dans un acte de 1460. La chapelle Saint-Joseph ou chapelle des Sire (ou des Moyrat), actuellement transformée en sacristie, a été construite après 1511. Les prêtres de la paroisse semblent avoir appartenu pour la plupart à la confrérie Saint-Nicolas au moins depuis 1502. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, cette confrérie siégeait dans la nef gauche de l'église, aussi considérée comme chapelle seigneuriale. La confrérie du Saint-Sacrement est par ailleurs mentionnée en 1633. La clôture de choeur avait été commandée en 1596 par les consuls et les fabriciens au menuisier Pierre Vert. Elle a aujourd'hui disparu. Dès le milieu du XVIIe siècle (vers 1653/1656), l'église est dotée d'une horloge. A la même époque, un collège des pauvres, établissement d'enseignement, se tenait dans le premier étage du clocher. En avril 1681, par testament, Anne Couvidat fait un don pour la dorure du tabernacle et du retable. Il ne reste aucune trace de ce retable. En mai 1791, le four banal dépendant du prieuré (et non localisé) est cédé comme bien national. De 1793 à 1795, le culte est interdit dans l'édifice. Le 20 octobre 1793, il est décidé de descendre trois des quatre cloches présentes dans le clocher. Comme de nombreuses autres églises du Confolentais (et en particulier l'abbaye de Lesterps), elle sert de prison pour les prisonniers espagnols des guerres napoléoniennes. Ceux arrivés le 6 fructidor an II (23 août 1794) sont répartis entre Saint-Maxime et le Vieux-Manoir (rue du soleil). Elle est rendue au culte le 13 messidor an III (2 juillet 1795), mais est alors en mauvais état. Des travaux de rénovation sont votés à partir de 1811. Le clocher, en mauvais état, est réparé en 1819, puis à nouveau semble-t-il en 1841. Pourtant, la date de 1836 portée sur une clef de voûte de la première travée semble indiquer que celle-ci a été reconstruite vers cette date, et donc que l´ancien clocher aurait pu être détruit à cette occasion. Sous le Second Empire sont menés des travaux importants. Le clocher est élevé en 1859 sur les plans de l'abbé Blaudy avec les matériaux provenant de la destruction de l'église Saint-Michel. Il est légèrement décalé par rapport à l'ancien clocher. Cet abbé entreprend également des restaurations ou plutôt des reconstructions radicales, dans un style néogothique, et fait modifier en style néo-Renaissance la porte qui s'ouvre vers l'ouest. Il fait décaisser la nef sur plus d'un mètre d'épaisseur, détruisant les sépultures qui s'y trouvaient (les dernières inhumations sont mentionnées en 1776). A l'extérieur, il faut placer des consoles qui devaient accueillir les statues de Saint-Maxime et Saint-Gauthier, projet abandonné par ses successeurs. Il modifie également certaines fenêtres et y fait ajouter des remplages de style néo-gothique. En 1862, les contreforts de l'église sont renforcés. En 1864 est posée une horloge. En 1928 sont mentionnées la réparation des horloges de Saint-Barthélemy et Saint-Maxime, ainsi que la réfection de la charpente et du clocher de Saint-Maxime. Des travaux de consolidation de l'édifice sont à nouveau menés en 1942/1943, puis en 1999/2000. La place du Marché a été remblayée en 1817. Sur le cadastre de 1826, outre la maison à pans de bois (aujourd'hui cadastrée AD 251), plusieurs petits corps de bâtiments étaient adossés au mur nord de l'édifice. Ils sont progressivement détruits à partir de 1873, suivant le plan d'alignement. Les plans d'acquisition de ces échoppes par la ville, ainsi que de celles situées sur un îlot dispà l'emplacement de l'actuelle place du marché, sont reproduits dans le dossier d'illustrations. Datation(s) principale(s) : 13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 19e siècle Date(s) : 1836 Justification de la datation : porte la date Description Commentaire descriptif : L'église prieurale a subi d'importants remaniements au XIXe siècle, avec l´ajout de nombreux éléments néogothiques et la construction d´un nouveau clocher. Le portail de type limousin du XIIIe siècle a été préservé sur le pignon occidental. Bâti en grand appareil de granite, il est inclus dans un massif en saillie surmonté d´une corniche soutenue par des modillons. Il est composé de quatre rouleaux en arc brisé, moulurés sur leur bord interne et doublés de fins tores qui devaient retomber sur des colonnettes aujourd´hui disparues. Une imposte soulignée par un décor de crochets marque la séparation entre les piédroits du portail et ses rouleaux. Ce portail est très proche de celui de la chapelle de la Commanderie. Ce portail est surmonté de deux rosaces à remplage néogothique, probablement construites au XIXe siècle. Les deux angles de la façade ont également été remodelés au XIXe siècle. A pans coupés, ils renferment chacun une niche à colonnettes et fronton néogothique qui devait accueillir des statues. Sur l´élévation nord étaient adossées des boutiques (voir dossier illustrations) dont une seule subsiste aujourd´hui (parcelle AD 251). Les épais contreforts ont été ajoutés postérieurement. A l´origine, l´église était soutenue par des contreforts plats qui subsistent en grande partie. Cette élévation est éclairée par trois grandes baies couvertes en arc brisé. Cependant, sur la première travée, une étroite baie couverte en plein cintre et murée est adossée au premier contrefort. Sur la deuxième travée s´ouvre une porte à décor gothique avec pinacles, fleurons, fronton et amortissements. Les chapiteaux qui surmontent les colonnettes sont ornés de feuilles de chêne. Le chevet, plat, est contrebouté par des contreforts positionnés à 45 par rapport au mur et un massif contrefort ajouté par la suite à la jonction de la nef et du bas-côté. Il est éclairé par deux baies en arc brisé et à réseau. L´élévation sud est en grande partie masquée par le bâti et la cour du presbytère. Elle est éclairée par quatre baies en arc brisé. Le clocher fut élevé en 1859 sur les plans de l'abbé Blaudy sur le bas-côté sud, à l'ouest, ce qui entraîna la disparition d'une partie de la première colonne. Ce clocher, construit en partie avec des remplois de l´église Saint-Michel, est placé obliquement sur l'angle sud-ouest. Il repose sur une souche rectangulaire, renforcée de contreforts obliques sur les angles. Au rez-de-chaussée et au premier étage, il est percé de baies semblables à celles de la nef. Puis il devient octogonal, présentant des baies sur quatre côtés et sur les autres, en alternance, des arcades aveugles encadrées dans des arcs en mitre. Ces ouvertures portent des fleurons et des crosses sur leurs extrados. La flèche octogonale présente des crochets sur ses arêtes et des ouvertures étagées et intercalées. Quatre horloges s'intercalent sur chaque facette entre les abat-son. Une girouette ornée d'un coq somme la flèche. L´église se compose d'une nef avec un collatéral étroit de cinq travées au sud. Les colonnes reçoivent les ogives, les doubleaux des deux voûtes et les arcades. Il en est de même pour les demi-colonnes adossées aux murs gouttereaux. Le voûtement semble avoir été refait au XIXe siècle, si l´on en juge par la date de 1836 portée sur l´une des clefs de voûte. Les autres clefs de voûte sont ornées de blason (armoiries de la ville), de symbole (IHS, AM), etc. La chapelle de la Vierge comprend une petite crédence gothique ornée d'un trilobe. Les travaux de dégagement de l'escalier de la tribune à la fin du XXe siècle ont permis la découverte d'une grande arcade en ogive avec têtes humaines (un homme et une femme) sculptées. Les culots qui supportent la retombée des voûtes dans la sacristie sont ornés de visages humains stylisés. Sur l'élévation sud se trouve une seconde porte à décor gothique, couverte en accolade, avec pinacles, fleurons et crochets épanouis. Un blason situé au centre, sous l´accolade, porte le chiffre SM. Ses chapiteaux sont ornés d´animaux fantastiques. Les fonts baptismaux ont été acquis sur le marché des antiquités. Le reste du mobilier est étudié par ailleurs. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite ; calcaire Matériau(x) de couverture : ardoise Parti de plan : plan allongé Type et nature du couvrement : voûte d'ogives Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; flèche en maçonnerie Technique du décor : sculpture Représentation : tête humaine ; chronogramme ; armoiries ; IHS ; pilastre ; fronton ; feuille ; chêne ; monogramme ; animal fantastique ; crochet Précision sur la représentation : Portes à décor de pinacles, fronton, amortissements, crochets. Sur une clef de voûte : armoiries de la ville de Confolens avec fleur de lys au-dessus de chacune des trois tours. Sur une clef de voûte : écartelé avec IHS en 2 et 3, M en 1 et 4. Inscription(s) portée(s) sur l'édifice : " 1836 " sur une clef de voûte de l'ancienne travée du clocher. " SM " entrelacés sur la porte sud (côté intérieur). Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1973/10/12 : inscrit MH Précisions sur la protection : Eglise Saint-Maxime : inscription par arrêté du 12 octobre 1973.

CHAPELLE DES HOSPITALIERS DU SAINT ESPRIT DE MONTPELLIER

CHAPELLE DES HOSPITALIERS DU SAINT ESPRIT DE MONTPELLIER

Cette chapelle est accessible extérieurement toute l'année mais uniquement sur rendez-vous pour pour les groupes qui veulent visiter l'intérieur est l'une des très rares de l'ordre du Saint-Esprit subsistant en France. La commanderie comportait un hospice pour les pauvres. L'ancienne chapelle du Saint-Esprit a été inscrite aux MH par arrêté du 1er décembre 1969. Historique Commentaire historique : La date de la fondation de la chapelle du Saint-Esprit n'est pas connue avec précision. Son portail est très proche de celui de l'église Saint-Maxime et pourrait dater du début du XIIIe siècle. La commanderie est citée dans plusieurs actes du XVIe siècle. En 1656, une confrérie des pénitents blancs est créée à Confolens : elle s'installe dans la commanderie avant de partir à la chapelle Notre-Dame-de-Châteauvieux. Louis XIV supprima l'ordre du Saint-Esprit par un édit de 1692. L'établissement de Confolens disparut à l'aube du XVIIIe siècle et fut ensuite vendu comme bien national, propriété de la ville. Cette chapelle est l'une des très rares de l'ordre du Saint-Esprit subsistant en France. En 1720, la chapelle est en mauvais état et a perdu un quart de sa voûte. La commanderie comportait un hospice pour les pauvres avant la création de l'hôpital (à l'emplacement de l'actuel hôtel des impôts), auquel elle est réunie en 1781. En 1795, elle est vendue comme bien national. En 1896, l'ancienne chapelle est vendue par la ville à Mme Loew, dont la brasserie était située en contre-bas le long du Goire. Lors des restaurations récentes, dans les années 1990, des bâtiments adossés au nord et à l'est ont été détruits. Datation(s) principale(s) : 13e siècle ; 14e siècle Remploi : remploi Description Commentaire descriptif : La chapelle de la Commanderie, strictement orientée, est située à l'extérieur de la ville, en marge de l'ancienne paroisse Saint-Michel, non loin de cette église. Un bâtiment (sur l'actuelle parcelle AE 300, étudié par ailleurs) et un hospice dépendaient de cette chapelle. Elle est de plan rectangulaire avec une chapelle latérale adossée sur le mur nord, vers le chevet. Le portail est situé sur l'élévation occidentale qui est construite en appareil de pierre de taille en granite. Ce mur pignon est polygonal à trois pans. Le portail de style limousin, en arc brisé, est constitué de trois voussures ornées de boudins, de gorges et de bandeaux, surmontées d'une petite corniche moulurée. Ces arcs reposent sur des colonnes surmontées de chapiteaux ornés de crochets. A droite du portail se trouve une niche à couverture trilobée. Au-dessus du portail, une fenêtre ébrasée étroite est couverte d'un bloc monolithe en plein cintre. L'élévation sud est construite en grand appareil sur moins d'un mètre vers l'ouest, en moellons sur le reste du mur. Un contrefort plat se trouve vers le tiers oriental de l'élévation, un autre complètement à l'est, soutenant un mur ajouté postérieurement à la chapelle. Le choeur est éclairé par une fenêtre en arc brisé, mais lors des travaux de restauration des années 1990 a été trouvée une fenêtre couverte d'un arc en plein cintre très similaire à celui de la baie de l'entrée. Des bâtiments ont été adossés à la chapelle, vers l'est et le nord. Ils ont été partiellement détruits lors des travaux de restauration mais ne permettent pas une bonne lecture de l'édifice. La chapelle nord a été construite en moellons, sauf son mur occidental et la partie droite de son mur nord, qui sont en grand appareil. Cette chapelle latérale est éclairée sur le mur nord par une fenêtre en arc brisé avec réseau gothique en calcaire. A l'intérieur, les voûtes d'arrête s'appuient sur des culots dont certains sont ornés, tout comme les clefs de voûte. Certains représentent des têtes humaines ou des personnages, d'autres des feuilles de chêne. La partie orientale, où se trouvait le choeur, a été transformée en grange et est séparée de la chapelle par une cloison. Un hagioscope permettait une vue sur ce choeur depuis la chapelle latérale nord. Plusieurs tombes, dont certaines de commandeurs, sont conservées dans la chapelle. Certaines pierres tombales ont été détruites, fragmentées et remployées dans le dallage. Lors des travaux de restauration des années 1990, des peintures murales ont été mises au jour sur l'élévation orientale de la chapelle nord. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : enduit partiel ; moellon ; granite ; pierre de taille Matériau(x) de couverture : tuile creuse Parti de plan : plan allongé Type de la couverture : toit à longs pans Technique du décor : sculpture Représentation : armoiries ; crochet ; feuille ; chêne ; tête humaine Précision sur la représentation : Décor de feuille de chêne, têtes humaines sur les culots des arrêtes des voûtes d'ogive. Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1969/12/01 : inscrit MH Précisions sur la protection : Chapelle du Saint-Esprit (ancienne) (cad. B 43) : inscription par arrêté du 1er décembre 1969.

EGLISE SAINT ETIENNE

EGLISE SAINT ETIENNE

Historique Commentaire historique : L'église paroissiale d'Esse date de la seconde moitié du XIIe siècle. Elle fut construite à l´emplacement d´édifices plus anciens puisque des fouilles ont révélé la présence de vestiges gallo-romain à l´extérieur et à l´intérieur du bâtiment. L´existence d´une chapelle Saint-Jean, ayant servi de baptistère, est également attestée. Celle-ci semblait se trouver à l´emplacement de l´actuelle mairie. La construction de l´église débuta par le choeur, pour se poursuivre par la nef et s´achever par la façade. La trace d´une porte dans le mur nord marque l´emplacement d´un ancien cimetière qui se trouvait au nord-est de l´édifice. Le sarcophage en pierre qui se trouve aujourd´hui devant la mairie y fut découvert lors des fouilles réalisées par l´abbé Huet vers 1894. Aux XIVe et XVe siècles pour faire face à l´insécurité engendrée par la guerre de Cent-Ans. Le chevet de l´église fut fortifié. Les murs furent rehaussés et percés de six ouvertures rectangulaires. Au niveau des modillons sculptés subsistent aussi des trous ayant probablement servis à monter une galerie en bois. Le clocher fut édifié au XVIIIe siècle. En 1869-1870, les murs de la nef furent eux aussi rehaussés et la voûte en lambris qui existait jusqu'alors fut remplacée par une voûte en brique. On construisit également une sacristie accolée au sud-est qui donnait sur le jardin du presbytère. Celle-ci fut démolie en 1986 préalablement à la restauration de l´église qui fut entreprise de 1994 à 1997. Le bâtiment fut inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments historiques en 1972. Datation(s) principale(s) : 2e moitié 12e siècle ; 18e siècle Datation(s) secondaire(s) : 14e siècle (?) ; 15e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle Description Commentaire descriptif : L´église Saint-Etienne d´Esse se situe au centre du village d´Esse. Elle est orientée et possède un plan allongé. Elle comporte une nef unique couverte d´une voûte en berceau brisé construite en briques. Celle-ci a été doublée d´une voûte lambrissée lors des travaux de restauration des années 1990. L´éclairage se fait par deux baies cintrées percées dans le mur gouttereau nord et une dans le mur sud. Le choeur est encadré par deux absidioles voûtées en cul-de-four. L´absidiole sud s'ouvre sur l´extérieur par une large ouverture aujourd´hui obstruée par un contrefort et l´absidiole nord par une petite baie. La nef est séparée du choeur par un emmarchement et un profond arc triomphal en tracé brisé, à deux voussures du côté de la nef. Le choeur se compose d´une travée droite couverte en berceau brisé séparé de l´abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four par un arc doubleau. Il est éclairé d´une fenêtre au nord et au sud dans la travée droite et baie axiale dans l´abside. Le haut des murs est séparé du départ des voûtes par une corniche biseautée. A l´extérieur, le chevet polygonal est renforcé par six petits contreforts en faible saillie et par trois autres plus importants. Il est décoré d´une corniche biseautée à modillons sculptés qui marque le niveau de l´ancienne toiture. Les murs furent surélevés pendant la guerre de Cent Ans dans un but défensif. Ils sont percés d´ouvertures rectangulaires sans linteau. Les murs de la nef furent eux aussi surélevés au XIXe siècle. Ils sont renforcés des mêmes petits contreforts à faible saillie que le chevet. La nef est recouverte par une toiture à longs pans et le chevet par une croupe polygonale, toutes deux en tuile creuse. Le clocher, de forme rectangulaire, est implanté au nord-ouest de l´édifice. Il possède des baies couvertes en plein cintre dans sa partie haute et est couvert d´une flèche octogonale à égout retroussé en ardoise. La partie inférieure abrite la sacristie. Le portail de l´église, de forme légèrement brisée, comprend deux voussures garnies de tores retombant sur quatre chapiteaux. Sur l´extérieur des voussures, les traces d´une frise de denticules sont encore visibles. Le tympan est décoré d´une croix grecque aux extrémités pattées comprise dans un cercle. Au-dessus de ce portail se trouve un bas-relief compris dans un rectangle et représentant l´Agneau, tenant la Croix et le Livre, dans une gloire portée par deux anges. Cette décoration est surmontée d´une fenêtre couverte en plein cintre. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite ; moellon ; grand appareil Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise Parti de plan : plan allongé Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale Représentation : denticule ; croix grecque ; agneau ; livre ; croix ; ange Précision sur la représentation : Le tympan est décoré d´une croix grecque aux extrémités pattées comprise dans un cercle. Au-dessus du portail, dans un massif en léger relief surmonté d´une corniche, se trouve un bas-relief compris dans un rectangle et représentant l´Agneau, tenant la Croix et le Livre, dans une gloire portée par deux anges. Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1972/07/24 : inscrit MH Précisions sur la protection : Eglise Saint-Etienne (cad. C 177) : inscription par arrêté du 24 juillet 1972.

PRIEURÉ SAINT MARTIAL

PRIEURÉ SAINT MARTIAL

Commentaire historique : Le prieuré de Manot dépendait du chapitre de Saint-Martial de Limoges. L'église date en grande partie du XIIe siècle. Le choeur et la majeure partie de l'élévation de la nef datent de ce siècle. Le logis du prieuré a disparu. Il était probablement situé à l'emplacement actuel du château de Manot, au sud de l'église. La destruction des bâtiments du prieuré pourrait dater de 1569, pendant les guerres de Religion. Probablement au XVe siècle, les murs de la nef ont été surélevés en grès et des ouvertures, dont la fonction semble défensive, ont été percées au sommet des murs gouttereaux. L'église a été restaurée à de nombreuses reprises, notamment en 1744. En 1841, la façade a été reprise en sous-oeuvre. En 1881-1882, les murs intérieurs de l'église ont été enduits et le sol a été recouvert d'une dalle de béton. Une tribune a été construite en 1882 par Marcelin Soulié, entrepreneur à Confolens, avec les matériaux d'une maison attenante détruite. L'église a été restaurée entre 1980 et 1991 : les murs intérieurs ont été recouverts d'un enduit avec pierres apparentes et la façade a été reprise. Datation(s) principale(s) : 12e siècle ; 15e siècle (?) ; 19e siècle Auteur(s) : Soulié Marcelin (entrepreneur) Remploi : remploi Description Commentaire descriptif : Le prieuré de Manot occupe une colline dominant la vallée de la Vienne. L'église est construite en granite et en grès, sauf quelques chapiteaux sculptés dans du calcaire. Elle est constituée d'une nef unique de trois travées, d'une travée droite sans transept et d'une abside semi-circulaire. La façade ouest comprend un avant-corps en saillie, contenant le portail. Le fronton de l'avant-corps est surmonté d'une niche, présentant les vestiges d'une croix en remploi. Cette niche contenait autrefois la petite cloche. Le portail est couvert en plein cintre, constitué de deux voussures en boudins sur des colonnes à chapiteaux sculptés. Les chapiteaux sont en calcaire. Au-dessus du portail, une grande arcature en plein cintre est ornée d'une moulure ronde. Les sculptures en calcaire ont été martelées et elles ont probablement été déplacées. Trois baies étroites ont été percées ultérieurement. La façade est épaulée à chaque angle par des contreforts. Un chapiteau en remploi est situé sur la façade, au sud du portail. Les murs de la nef, renforcés par des contreforts plats, présentent une différence de matériaux entre la partie inférieure et la partie supérieure, indiquant une surélévation des murs. De petites ouvertures rectangulaires, au sommet des murs, avaient un rôle défensif. La nef est éclairée par deux petites fenêtres en plein cintre au nord, une petite et deux grandes fenêtres en plein cintre avec un ébrasement important au sud. La nef est divisée en trois travées. La voûte en berceau brisé en pierre est soutenue par des doubleaux qui retombent sur des pilastres plats sans chapiteau. Un cordon en quart de rond souligne le départ de la voûte. L'ancienne porte d'accès au clocher est murée, elle est encore visible au départ de la voûte au sud, près de l'arc triomphal. La porte actuelle est à l'angle sud-ouest. Le faux carré du transept est encadré par quatre colonnes rondes engagées sur pilastres. L'arc triomphal est composé de quatre voussures qui retombent sur autant de pilastres. Les chapiteaux sont ornés de bourgeons. La colonne sud-est possède une base torsadée. La base de la colonne nord-est a été tronquée pour placer la table de communion. Le faux carré est voûté d'une coupole, sur pendentifs au nord et sur trompes au sud. Le mur nord est percé de deux baies superposées. Une porte est percée sur le mur sud, probablement pour accéder au logis dispdu prieuré. Le clocher carré a reçu un étage moderne, couvert par un toit presque plat. L'abside est semi-circulaire, voûtée en cul-de-four. Le choeur est éclairé par trois baies en plein cintre. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite ; grès ; moellon ; enduit Matériau(x) de couverture : tuile creuse Type et nature du couvrement : coupole à trompes ; coupole en pendentifs ; voûte en berceau brisé ; cul-de-four Type de la couverture : toit à longs pans ; toit en pavillon Technique du décor : sculpture Représentation : Christ ; Evangéliste ; personnage biblique ; saint ; lion ; ange ; griffon ; animal fantastique Précision sur la représentation : Les chapiteaux illustrent une psychomachie. Ils représentent au nord un bouc jouant de la harpe, des griffons et au sud, Samson et le lion. Au-dessus du portail, le Christ en majesté assis est encadré par les symboles des Evangélistes et deux anges thuriféraires. Plus bas, une frise est décorée de six personnages nimbés. Le chapiteau en remploi sur la façade au sud du portail représente un sagittaire. Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1985/10/28 : inscrit MH Précisions sur la protection : Eglise Saint-Martial (cad. B 424) : inscription par arrêté du 28 octobre 1985.

MUSÉE DE L'ECOLE JULES FERRY

MUSÉE DE L'ECOLE JULES FERRY

Reconstitution d'une salle de classe. Redevenez, l'espace d'un instant, l'élève du 19ème siècle. Ancienne école primaire ayant conservé bâtiments et matériels caractéristiques de l'école laïque depuis 1884 jusqu'en 1974. Cette visite permet de mieux comprendre l'importance de l'instruction publique telle qu'elle a été développée depuis la promulgation de la loi de 1884 sur l'enseignement public et obligatoire.

Les Jardins de l'Argentor

Les Jardins de l'Argentor

Lovés dans la vallée de l'Argentor, dans un village labellisé "Petites Cités de caractère", ces jardins offrent un espace de quiétude où diversité des végétaux et esthétique se mêlent.

EGLISE ABBATIALE SAINT PIERRE ES LIENS

EGLISE ABBATIALE SAINT PIERRE ES LIENS

Commentaire historique : Fondée à la fin du Xe siècle, l´abbaye fut donnée au Saint-Siège vers 1032, par le seigneur de Chabanais Jourdain Ier. Gautier, fils d´un chevalier de Confolens et chanoine régulier au Dorat, prit la direction de l´abbaye quelques années après et y introduisit la règle de Saint-Augustin. L´abbé Gautier parti en croisade, l´abbaye fut dévastée en 1040 lors de luttes entre le seigneur de Chabanais Jourdain II, qui refusait de reconnaître la donation faite par son père, et le comte de la Marche. A son retour l´abbé Gautier entreprit de la restaurer et le comte de la Marche excommunié dut en expiation pourvoir aux frais de réparation de l´abbaye. La dédicace de la nouvelle église fut célébrée en 1070, peu après la mort de l´abbé Gautier qui fut enterré dans l´église puis canonisé en 1073. A cette époque la nef et les quatre premiers niveaux du clocher étaient probablement achevés. Le dernier niveau du clocher-porche pourrait dater de la fin du XIe siècle. Les travaux d´agrandissement de l´église ont souvent été attribués à Ranulfe, qui fut abbé durant une trentaine d´années et fut enterré à l´intérieur de l´église. Son épitaphe, gravée sur une pierre, est située dans le mur nord de l´église actuelle. Les dates de début et de fin de construction du chevet gothique ne sont pas connues. Les documents décrivant l´édifice se contredisent, il s´agit de deux plans et de deux gravures. Le plan établi par Paul Abadie lors des restaurations de 1848 décrit un édifice comportant un transept peu saillant recevant des absidioles, et un déambulatoire à trois chapelles rayonnantes. Le second plan, publié par Valentin de Courcel en 1912 et dessiné par l´abbé Bourdier alors que les fondations du chevet étaient encore visibles, montre une église plus grande de deux travées à l´est. Le transept est saillant, ses murs nord et sud sont creusés d´une galerie et deux escaliers à vis sont situés aux extrémités nord-est et sud-est. Enfin, le déambulatoire présente cinq chapelles rayonnantes. Sur la gravure de Léo Drouyn, datant de 1847, le chevet est détruit. Seuls subsistent le mur correspondant aux deux travées orientales de la nef et les parties basses des murs sud-ouest et sud du transept. Le mur sud présente une galerie ouvrant sur le choeur par trois baies en plein cintre. La nef et le transept sont séparés par une porte couverte en arc brisé. A la croisée du transept se dresse une pile à colonnes engagées surmontées de chapiteaux et d´un départ de voûte. Une gravure du XVIIe siècle présente l´ensemble de l´abbaye en élévation. La nef du XIe siècle y est prolongée à l´est par une travée et le départ d´une seconde délimitée par un contrefort plus massif que ceux de l´église romane. Le transept est très large et très saillant. A l´est se situe un collatéral, beaucoup plus bas que le transept, sur lequel ouvre une absidiole. Dans l´angle sud-est du bras sud du transept se trouve une tour carrée, qui a son pendant au nord-est. Le mur sud du bras sud est percé d´une fenêtre à réseau couverte en arc brisé. A la croisée s´élève un clocher de plan octogonal couvert d´une flèche. Les trois chapelles rayonnantes du déambulatoire sont séparées par des absidioles. Cette gravure présente donc un plan à trois chapelles et cinq absidioles dont deux sur le transept. Les seuls vestiges en place de la partie est sont le mur sud des deux travées rajoutées de la nef et le mur sud du transept couronné par une coursière éclairée par trois baies en plein cintre conservée encore aujourd´hui. On devait y accéder par la tour d´angle carrée dont il reste des vestiges dans les bâtiments actuels. Il reste également des vestiges du mur sud des travées rajoutées ainsi que des éléments d´architecture conservés dans l´église ou en remploi chez des particuliers de la commune et des communes alentours. L´étude des plans et gravure et des vestiges du chevet semble donc indiquer que l´édifice comportait un déambulatoire à trois chapelles rayonnantes. Chaque bras du transept présentait un collatéral ouvrant sur une absidiole. Le style des chapiteaux et la présence de clés de voûte ornées semble indiquer que la construction du chevet date de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle. Les baies à réseau pourraient dater du XIVe siècle. Lors de la guerre de Cent-Ans, l´abbaye fut assiégée par le Prince Noir, le 14 août 1356. Elle capitula mais les habitants furent épargnés. L´abbé Bertrand de Montibus fit rédiger un terrier en 1473. En 1568 les protestants pillèrent l´église et les bâtiments monastiques. L´abbaye demeura en ruines jusqu´à l´administration de Charles-François de la Vieuville, évêque de Rennes et abbé de Saint-Laumer de Blois, abbé commanditaire de Lesterps de 1657 à 1676. Il y introduisit les chanoines réguliers de la congrégation de Sainte-Geneviève et fit restaurer l´église à partir de 1660 : reprise en sous-oeuvre d´une pile de la croisée, consolidation des voûtes du choeur, dallage, enduit sur toutes les voûtes, peinture à faux-joints sur les murs et piliers, nouveau mobilier (notamment des stalles signalées dans un inventaire de 1791). L´église paroissiale étant en mauvais état en 1738, elle fut interdite et le culte fut célébré un temps dans l´église de Saint-Quentin puis dans la chapelle de l´Image. En 1803, lors de la reprise de l´activité paroissiale, le culte fut transféré dans le chevet gothique, puis dans la nef ancienne. Le 17 février 1815 le chevet s´écroula entraînant dans sa chute la supérieure du mur de la nef. Dans une lettre à l´évêque, du 22 mai 1822, le curé relata l´effondrement : " la principale église [...] (est) venue à crouler par masses si énormes, avec un fracas si horrible, que toute la ville en a été ébranlée ". Des travaux de restauration furent alors entrepris, en plusieurs phases au XIXe siècle (voir annexe). Les plus importants furent réalisés par l´architecte Paul Abadie, de 1851 à 1884, après une étude préalable de 1848 : reprise complète de la façade nord, avec ses contreforts et les ébrasements de ses fenêtres, réfection du clocher, surhaussement et couronnement de la tourelle nord, surélévation des façades extérieures du vaisseau central au-dessus des collatéraux, reconstruction complète de la tourelle d´escalier sud, démolition et restitution de la tribune et du berceau qui la recouvrait, construction d´une abside semi-circulaire. L´effondrement d´une partie de la charpente et de la voûte en 1879 nécessita le remplacement des deux derniers berceaux du vaisseau central et du 3e pilier nord, après le classement de l´église comme monument historique en 1862. En 1845 on projeta de construire une école et une halle (en vert sur le plan) à l´emplacement de l´ancien chevet. Le 18 juillet 1850, un constat de l´état d´avancement de ces travaux fut dressé et un 5e acompte fut versé au sieur François Morichon, entrepreneur. En mai 1851 le maire transmit au préfet des devis pour la construction de la halle et les travaux la maison d´école. Les deux étaient terminés en 1855. En 1882 fut formulée une demande d´extension du logement de l´instituteur ; parallèlement, fut réalisé un projet d´agrandissement des classes. L´adjudication des travaux d´appropriation à exécuter à l´école de garçons date de mai 1883. Les réparations à l´école des garçons et à la maison d´instituteur furent payés en 1899 à M. Patrit Emilien, entrepreneur de travaux publics à Confolens. En 1938 le maire fut mis en demeure par le préfet, sur rapport de l´inspecteur d´académie, de créer une troisième classe de garçons, les deux classes pour 95 élèves n´étant pas suffisantes. L´édification des bâtiments monastiques, à l´emplacement d´anciennes constructions, débuta vers 1660 (en bleu sur le plan). Au sud fut construit le logis de l´abbé commanditaire, dont subsiste la porte du bâtiment sud donnant sur le cloître (en jaune sur le plan), avec un blason qui aurait porté les armes d´un abbé. A l´est fut élevé un bâtiment à l´usage des chanoines. Une porte au rez-de-chaussée, visible sur la gravure de Léo Drouyn, communiquait avec l´abbatiale. Le bâtiment ouest contenait un réfectoire, des dortoirs et des greniers. Le cloître fut également reconstruit. Au début du XVIIIe siècle le logis abbatial revint aux religieux. A partir de 1775 le bâtiment oriental en ruine fut remplacé par un nouveau à deux étages. Un inventaire des biens de l´abbaye fut dressé en 1789 (en annexe) et leur vente eut lieu entre 1791 et 1793, excepté le bâtiment oriental qui revint au curé avec un jardin. Le corps de logis en retour d´équerre fut divisé en deux parties. Le second étage du bâtiment oriental fut supprimé en 1825 et il reçut un décor intérieur, encore présent dans plusieurs pièces dont les deux occupées par la mairie. Le bâtiment ouest servait de communs au XVIIIe siècle et fut démoli en 1901. Des traces d´arrachement sur le bâtiment sud et la présence d´une cave en donnent aujourd´hui la position. Entre ce bâtiment et le clocher-porche se trouvait une porte aujourd´hui détruite. Le presbytère fut restauré dans la première moitié du XIXe siècle (détail des travaux en annexe). En 1902, les travaux de démolition des cloîtres qui se trouvaient dans la cour du presbytère sont effectués par Firmin Bouzage, entrepreneur à Brigueuil, sous la surveillance de Foucher, architecte. En 1911, des travaux de réparation de la mairie sont réalisés par Camille Bérigaud, entrepreneur à Chabanais, sous la conduite d´Eugène Foucher, architecte à Confolens. Datation(s) principale(s) : 11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle Datation(s) secondaire(s) : 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle Auteur(s) : Abadie Paul (architecte) ; Foucher Eugène (architecte) ; Bérigaud Camille (entrepreneur) ; Morichon François (entrepreneur) ; Bouzage Firmin (entrepreneur) ; Patrit Emilien (entrepreneur) Justification de l'attribution : attribué par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Gautier Abbé (commanditaire) ; Ranulfe Abbé (personnage célèbre) Remploi : remploi Description Commentaire descriptif : L´église (en orange sur le plan) est aujourd´hui composée d´un clocher-porche situé à l´ouest, d´une nef flanquée de deux collatéraux et de l´abside construite au XIXe siècle. Le porche et la nef comptent chacun trois vaisseaux et trois travées. Ils sont séparés par un mur épais percé d´une porte. Deux tourelles d´escaliers relient la nef et le porche au nord et au sud. Le clocher-porche est couvert d´un toit à quatre pans à égouts retroussés en ardoises, les tourelles de toits coniques en pierre, la nef d´un toit à longs pans en tuiles, les collatéraux de toits en appentis également en tuiles. Des corniches à modillons courent à la base des toitures. Les contreforts plats des murs gouttereaux des collatéraux correspondent aux supports intérieurs. L´abside présente à l´extérieur deux contreforts plats. Le clocher-porche mesure 43 m et comporte cinq niveaux délimités par des bandeaux horizontaux. Le porche présente sur chacun de ses côtés trois baies séparées par des piliers cruciformes et couvertes d´arcs en plein cintre à double rouleau retombant sur des impostes. Les piliers présentent des demi-colonnes extérieures montant jusqu´à la corniche surmontant le troisième niveau. Deux piliers à deux demi-colonnes situés aux angles nord-ouest et sud-ouest montent également jusqu´à la corniche. Le second niveau est aveugle. Le troisième niveau est le plus élevé, chacune de ses faces est percée d´une baie en plein cintre encadrée de deux arcades aveugles dont les impostes se poursuivent à l´intérieur de la construction. Ce niveau correspond au premier étage intérieur. Au-dessus du troisième niveau se trouve un niveau aveugle, qui est occupé par la coupole du premier étage, placé en retrait par rapport aux niveaux inférieurs. Il présente des pilastres aux angles et au centre de chaque face. Il est séparé du cinquième niveau par une corniche à modillons. Le dernier niveau est en retrait par rapport au quatrième niveau, il correspond au second étage intérieur et s´ouvre sur chaque face par trois baies dont les arcs en plein cintre à trois rouleaux retombent sur des chapiteaux à volutes. Les tambours des colonnes centrales recevant la première voussure extérieure sont moulurés. Le porche est précédé de quatre marches en façade. Ses trois vaisseaux sont voûtées en berceaux plein cintre sur arcs doubleaux. Le vaisseau central est la plus large et conduit vers la porte. Au centre quatre piles quadrilobées reçoivent les arcs doubleaux du vaisseau central et des collatéraux ainsi que les arcs plein cintre des arcades les séparant. Les chapiteaux des quatre colonnes sont ornés de volutes. L´escalier nord dessert la tribune. L´escalier sud mène aux voûtes. On accède au premier étage de la tour par une porte aménagée dans le mur occidental de la tribune. Cet étage de plan carré et de 13 m de hauteur est couvert d´une coupole avec un bandeau à la base. Un escalier ménagé dans l´épaisseur du mur permet d´accéder au second étage de la tour. La porte d´accès à la nef, dans le mur oriental du clocher-porche, est surmontée d´un linteau en bâtière placé sous un arc en plein cintre. La porte s´ouvre sur un espace large d´environ une demi-travée. Elle est encadrée par les deux tourelles d´escalier et surmontée d´un arc en plein cintre servant d´appui à la tribune. La nef et les collatéraux sont séparés par trois arcades en plein cintre. Celles des deux travées occidentales sont à double rouleau du côté de la nef. La nef, d´une largeur de 15,5 m, est voûtée d´un berceau légèrement surbaissé porté par trois arcs doubleaux. Les collatéraux sont également voûtés en berceau. Les piliers cruciformes séparant la nef et les collatéraux reçoivent les arcades et les arcs doubleaux. L´arc doubleau oriental de la nef sert d´arc triomphal et n´est pas surbaissé. Un bandeau court au bas de la voûte se prolongeant au niveau des piliers par les impostes. La tribune, pourvue d´un parapet, est voûtée en plein cintre. Le mur occidental est percé d´une porte en plein cintre donnant sur le premier étage du clocher-porche et surmontée d´une baie en plein cintre et ébrasée. Les collatéraux mesurent 2,5 m de largeur, chacun est éclairé par trois fenêtres ébrasées encadrées par un grand arc aveugles qui repose sur des dosserets accolés au mur. Les dosserets centraux présentent des colonnes engagées sur lesquelles reposent les arcs doubleaux. Ces colonnes sont surmontées de chapiteaux à volutes et tailloirs biseautés prolongeant le cordon qui marque le départ de la voûte. Le mur oriental de chaque collatéral présente un ancien arc doubleau plus bas que la voûte actuelle. Le mur sud comporte une porte donnant sur l´ancien cloître et une autre donnant sur la sacristie. Deux portes hautes percées dans le mur occidental donnent sur les escaliers à vis. L´abside en hémicycle est percée de trois baies en plein cintre encadrées de pilastres. Au bas du cul-de-four court un bandeau. Les anciens bâtiments monastiques (en bleu sur le plan) sont divisés en deux corps de logis. Le bâtiment oriental correspond au couvent. Le pavillon qui le termine à l´est contient la mairie. Il s´appuie à l´ouest contre les vestiges de l´ancien chevet. Ce bâtiment comporte un rez-de-chaussée surélevé, un étage et un comble à surcroît. La façade de l´ensemble est percée de dix travées. L´encadrement de la porte d´entrée présente des pilastres et une corniche saillante servant de plate-forme au balcon, à garde-corps en ferronnerie, de la fenêtre surplombant la porte. L´encadrement de cette fenêtre présente également des pilastres et une corniche. Le bâtiment sud est aujourd´hui divisé en deux logements, séparés par un escalier en pierre, et une grange. Il comporte deux étages et sa façade comporte huit travées. La porte ouvrant sur l´escalier, couverte en plein cintre, présente un encadrement mouluré ainsi que des sommiers et une clé saillants. Elle est surmontée d´un oculus. L´élévation nord présente des traces de peinture à l´étage et des traces d´arrachement à l´emplacement du bâtiment détruit. La porte ouvrant sur l´escalier a un encadrement mouluré et un linteau où figure un blason muet s´inscrivant dans une accolade. A l´intérieur de la grange se trouve une cheminée. Du bâtiment occidental ne subsiste qu´une cave observable par une petite ouverture dans le sol mais inaccessible. Dans l´ancien cloître se trouve une pompe à main. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : pierre de taille ; granite ; enduit Matériau(x) de couverture : tuile creuse ; ardoise Parti de plan : plan allongé Vaisseau(x) et étage(s) : 3 vaisseaux Type et nature du couvrement : voûte en berceau ; cul-de-four Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; appentis ; toit conique Technique du décor : ferronnerie ; peinture ; sculpture Représentation : fleur de lys ; ornement végétal ; ornement géométrique ; accolade ; armoiries ; volute Typologie : Logement à étage à porte décentrée ; logement à + de 5 travées ; logement à étage à porte décentrée ; logement à + de 5 travées. Intérêt de l'oeuvre Date(s) et nature de la protection MH : 1862 : classé MH Précisions sur la protection : Eglise : classement par liste de 1862. Observations : Des décors peints ont été observés au second étage du bâtiment sud des anciens bâtiments monastiques : dans les pièces occidentales, des motifs végétaux rouge, ocre et bleu figurent sur les encadrements des fenêtres et sur celui d'une porte de communication. La couche de chaux recouvrant l'ensemble des parois semble être postérieure aux décors. Une fleur de lys peinte sur la chaux figure sur une hotte de cheminée. Des traces de peintures ont également été observées dans la pièce orientale et la cage d'escalier. Les élévations intérieures de la mairie sont ornées.

Le jardin des Arts

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Ce lieu vous invite à découvrir un espace floral et arboré, qui propose des oeuvres d'art au gré des allées. Il est situé dans un quartier historique de la ville, avec une vue sur le château historique (propriété privée) du quartier de Plaisance.

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