208 Sorties Culturelles à Faire Autour de Xertigny
Toutes les sorties culturelles à faire à Xertigny et dans les environs. Activités, ateliers culturels et visites.
Parce que la culture, c'est comme la confiture, c'est meilleur quand on la partage ! Préparez-vous à plonger dans un océan de découvertes artistiques, historiques et musicales à Xertigny et dans les environs.
Toutes les sorties culturelles à faire à Xertigny et dans les environs. Activités, ateliers culturels et visites.
Construit à partir de 1885 sur les plans de l'architecte départemental François Clasquin, le Château abrite, depuis 1979, les services de la mairie et a conservé les témoignages d'un mode vie prestigieux. Entouré d'un vaste parc arboré, ce magnifique Château et ses dépendances vous attendent pour vous replonger dans l'univers de la famille Trivier-Champion, créatrice de la brasserie « La Lorraine », qui atteindra l'apogée de sa production entre 1890 et 1920 et fera la richesse de ses propriétaires. Ce magnifique édifice, véritable symbole de réussite sociale, permettait de mettre en avant le succès économique de la brasserie. L'entrée, particulièrement somptueuse, avait pour rôle d'impressionner les visiteurs, fournisseurs et clients de la brasserie. Dans une vitrine de bois ouvragé, fabriquée pour l'exposition universelle de 1889, (âge de la Tour Eiffel), ont été disposées des « reliques » représentatives de la grande période de prospérité de l'entreprise. De nos jours, cette splendide demeure est devenue l'Hôtel de Ville de Xertigny. L'intérieur a conservé boiseries ouvragées, dorures et marbres... Ce lieu de vie respire encore toute son authenticité. Des visites guidées sont proposées tous les jours de mai à septembre du lundi au samedi à 15h00 par l'office de tourisme de Xertigny, plus de renseignements au : 03. 29. 37. 72. 53 Le temps d'une visite, plongez dans le quotidien de la famille Trivier-Champion, riche famille de brasseurs de Xertigny !
Juliette et Marie vous accueillent à la Xertithèque pour faire le plein de culture et vous partager leurs meilleurs conseils. Une offre documentaire de plus de 11500 documents (livres, CD, DVD, jeux de société, jeux-vidéo...), ainsi que de nouveaux services sont mis à disposition et n'attendent que vous. L'entrée est libre : seuls le prêt de documents et l'accès aux jeux-vidéo nécessitent une inscription. Celle-ci se fait à l'accueil et vous permet d'emprunter à Xertigny, à la BMI d'Epinal ainsi qu'au sein des médiathèques du réseau de la CAE. Les habitants de la CAE bénéficient de tarifs privilégiés, ainsi que les vacancier avec un abonnement découverte. Vous pouvez emprunter jusqu'à 12 documents tous confondus pour une durée de 21 jours. Une prolongation est possible sur simple demande. Il est possible de procéder à des réservations sur place auprès des bibliothécaires, ou sur le portail, après connexion sur votre compte. De nombreuses actions culturelles et numériques sont proposées à tous les publics gratuitement.
L'Église de Xertigny est un emblème incontournable du patrimoine communal. Elle fut le témoin et parfois la victime des nombreux événements qui ont marqué l'histoire de notre région et du pays. La légende dit que quand Sainte Walburge s'arrêta dans la commune lors de son périple qui la menait en Allemagne, filant sa quenouille, elle laissa tomber son peloton de laine qui se mit à rouler et s'arrêta à l'endroit où fut érigée l'église. Visite libre possible tous les jours.
Le hautbois de Gabriel Pidoux est tel la mélodie chez Gounod : il « s'élève facilement et plane sans effort » (Paul Landormy), en particulier dans la musique de Mozart. Sous sa direction, l'Ensemble Orchestral créera la Danse des roseaux pour hautbois et ensemble à vents de Franck Natan, compositeur en résidence, dont on peut dire que la musique, comme celle de Gounod, « touche le sens d'abord, mais va jusqu'à l'âme. » Un programme pour huit à dix instruments à vent, éblouissant de fraîcheur et de vitalité !
Bastion de la place forte d'Épinal, conçu par le Général Séré de Rivières, il garde à 445 m d'altitude, les accès sud du dispositif de défense installé après la guerre de 1870. Construit en maçonnerie de 1879 à 1881, il est le seul à posséder un casernement à deux étages et son système de défense interne à caponnière double est particulièrement bien conservé. C'est aujourd'hui une propriété privée. Après la guerre de 1870 et l'amputation d'une partie Nord Est de son territoire, la France doit repenser sa défense à partir de nouvelles fortifications qui s'appuient sur la ligne Toul-Epinal-Belfort. Le camp retranché d'Epinal avec ses 15 forts dits "détachés" est ainsi constitué de 1878 à 1886. Ceux de Girancourt et du Roulon en sont les gardiens face au sud. Près de 400 défenseurs peuvent y tenir garnison. Le changement de stratégie en faveur de l'offensive au détriment d'un système de défense "statique" et les progrès de l'artillerie avec l'explosif brisant conduisent en 1886 la France à l'obligation de bétonner les forts pour maintenir leur éventuelle utilité. Bien qu'envisagée, la modernisation du Fort du Roulon n'est pas réalisée. Pendant la guerre de 1914-1918, il est même désarmé comme beaucoup d'autres et ne sert plus alors que de site d'entrainement et de dépôt de matériel jusqu'à son aliénation en 1969. Il devient alors propriété privée. N'ayant jamais subi de bombardement - il est trop éloigné du front pendant la première guerre mondiale et il n'est pas armé lors de l'attaque allemande du 18 juin 1940 venant de Bains vers Epinal - il a conservé son cachet d'origine et est particulièrement bien entretenu par le propriétaire actuel qui y a construit sa maison en 1991. Le fort du Roulon est une propriété privée, sa visite est donc soumise à l'autorisation de son propriétaire.
La Chapelle de l'Annonciation de Thiélouze à Uzemain Dominant le canal des Vosges, dans un cadre apaisant, la Chapelle est ouverte tous les jours en visite libre. Restauré en 2016, ce bâti multiséculaire de la fin du XIIIème siècle abrite une dizaine d'objets religieux remarquables dont huit sont inscrits ou classés aux monuments historiques. Dédiée à Notre-Dame de l'Annonciation, la Chapelle est d'une architecture simple et composite. Son portail d'entrée est de type roman et la dévotion mariale dès sa construction est confirmée par la présence d'une statue calcaire de la Vierge à l'enfant du XIVème siècle et d'une cloche datée de 1504. Une des sculptures dite des "3 lièvres à oreilles communes" parmi les plus réussies au monde apparaît sur une pierre de la façade. Une Confrérie de plus de 600 membres concrétise avec ferveur l'attachement de toujours des habitants à ce haut lieu patrimonial et religieux. L'intérieur de la Chapelle appelle au recueillement. Les couleurs murales et la lumière céleste diffusée par 3 doubles-vitraux invitent à l'apaisement. L'observation des objets religieux en bois tilleul ou chêne judicieusement exposés (Vierges à l'enfant, Sainte-Anne, Saint-Nicolas et Christ en croix) et la contemplation du tableau de l'Annonciation de Nicolas Bellot conduisent à l'émerveillement.
Cette chapelle de 1850 (date visible sur le pignon) est situé sur le hameau de Granges-de-Plombières. Elle a été érigé par des propriétaire privés. Son originalité réside dans le fait, que c'est le seul édifice du canton à présenter une toiture à longs pans de laves, "sur motte de terre". Ce système de couverture était principalement utilisé à l'époque pour les annexes de ferme. Les particularités de ce mode de couverture sont l'utilisation d'une terre argileuse minutieusement tassée sur la surface extérieure de la voûte en pierre de grès. La chapelle de la Vierge des Champs se distingue en tant que construction la plus authentique parmi un groupe de treize chapelles préservées ou répertoriées dans le canton. Sept d'entre elles ont été érigées au XIXe siècle, tandis que quatre ont vu le jour entre les deux guerres mondiales. Ces édifices, principalement des chapelles votives, ont été élevés en réponse à des circonstances telles qu'une épidémie, une guérison ou un voyage. La toiture a été restaurée en 1998. Elle contient quelques statues de plâtre et des ex-voto.
L'église Saint-Jean-Baptiste se situe à Ruaux, petit lieu-dit rattaché à la commune de Plombières-les-Bains. Elle appartient à la classification des "églises-granges", type de construction courant au XVIIIe siècle en Lorraine. L'église est un des rares témoins encore visibles de l'usage du grès ou "laves" comme matériau de couverture dans les édifices religieux. cette technique a été utilisé principalement de la seconde moitié du 18ème au 19ème siècle. L'édifice a été restauré en 1985.
Cette croix fut érigée protéger les récoltes des paysans. construite en grès de Niderviller, elle est d'écoré sur l face d'une couronne d'épine et sur le revers on retrouve la mention INRI ainsi qu'un sacré-coeur percé de clous. Son socle porte la date de 1760 ainsi qu'une phrase énigmatique : "Cette croix a été plantée par j. E. Col, mère de Jacques Georges assassiné. Priez Dieu pour son âme." Elle est située en bordure d'un chemin qui relie le château d'eau et la chapelle de Notre-Dame de la Consolation de Ruaux. Elle a été restauré en 2022 par Félix Pierré-Lecomte et Claude Burgatt, tous les deux tailleurs de pierre.
Jusqu'en 1889 le cimetière de Ruaux ( village rattaché à la commune de Plombières-les-bains) jouxtait l'église Saint Jean Baptiste. Devenu trop petit et pour raison d'hygiène, il fut décidé de le déménager sur la colline boisée, à 250 m à l'ouest de l'église fut désignée pour son calme. On construisit une chapelle toute en pierre pour veiller sur les restes des défunts enterrés sous ce qui apparaît aujourd'hui comme une grande croix tracée au sol.. Une chapelle y fut alors construite afin de veiller sur les défunts et nommée par les habitants de "Notre Dame de Consolation". Une messe en plein air y est célébrée chaque année depuis 1980.
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Le coteau de la vierge surplombe Plombières-les-Bains et offre une jolie vue sur la ville. On peut y voir la petite chapelle Saint Joseph de style néo-gotique de 1858. L'intérieur est décoré par un autel en marbre et 3 statues de Sainte-Barbe et Saint-François et Notre-Dame de Plombières. Les murs sont couverts d'ex-voto remerciant la vierge pour sa protection. Sur ce coteaux on retrouve la vierge Marie protectrice de Plombières les Bains, connu sous le nom de Notre Dame des Eaux. Modelée par le lyonnais Fabish, elle est la réplique de la vierge de Fourvière. En fonte elle mesure 2, 13 mètres La présence de la Vierge Notre-Dame de Plombières s'explique par le fait que la ville a échappé aux 2 épidémies de choléra qui touchèrent la Lorraine entre 1831 et 1874. La légende dit que Les plombinois ont épargnés grâce à leurs prières. À la suite de ce miracle, ils décidèrent la construction de cette statue protectrice, le 15 août 1855. Depuis, tous les 15 août, les pèlerins, flambeaux à la main se rendent au pied de la statue. Circuit historique disponible à l'Office de Tourisme.
Notre-Dame de Plombières ou Notre-Dame des Eaux, protège Plombières depuis 1855. La légende raconte que grâce à leur dévotion, les plombinois ont été épargné lors des deux épidémies de Choléra entre 1831 et 1874. La statue, en fonte a été sculpté par le Lyonnais Fabish, à qui l'on doit également Notre-Dame de Fourvière. Depuis sont installation, tous les 15 août, une procession à lieu à plombières, flambeau à la main.
Ce lavoir est situé au passage Duc Henry II, avenue Duc Léopold. Il fut érigé au 19ème siècle, et a été placé sous la protection de la Croix de Mission qui symbolise la marque du christianisme et le sacre de l'eau. La mise en place de ce type de croix est souvent lié à la générosité des paroissiens.
Centre Balnéo Romain fermé jusqu'à nouvel ordre Les bains Romains sont connus sous le nom de Calodaé. Le nom du centre de balnéothérapie fait référence au caldarium qui dans l'Antiquité était la partie des thermes où l'on pouvait prendre des bains chauds. Les thermes de Plombières sont très simple ce qui confirme l'idée qu'elles ont été construites avant tout pour accueillir les soldats de guerre. La cité a cependant la plus grande piscine à ciel ouvert du nord de la Loire bordé à son extimité de quatre gradins gallo-romains que l'on peut encore apercevoir à l'entrée du bâtiment actuel. Les bains subirent plusieurs rénovations, notamment , au 16ème siècle suite à des inondations, suivies d'une reconstruction au 18ème et de travaux d'aménagement au 19ème. Une reconstruction totale du bâtiment au 20ème sera réalisé sur les plans de l'architecte François Grillot et effectué sous l'égide de Robert Danis. Au pied des gradins dans le vestibule se trouve une mosaïque datant de 1938 et dessinée par Robert et Franck Danis. Certains murs sont couverts de peintures murales dues à Frank Danis, restaurées en 1996 et classées aux Monuments historiques en 2001.
Le nom de la Place des Bains Romains commémore les origines de la ville. Selon la légende, une garnison de soldats romains se reposaient non loin de là. Un soir où il faisait très froid, leur chien est revenu trempé et fumant. Comprenant qu'il venait de se baigner dans des eaux chaudes, les soldats vont ordonner à l'animal de leurs montrer la source. C'est ainsi que les eaux thermales vont être découvertes et que Plombières va être fondée. Encore aujourd'hui, de nombreuses installations mise en place à l'époque romaine sont utiliser, comme le système pour détourner les eaux, les piscines, et même un robinet en bronze.
La Rue Stanislas est l'artère principal de Plombières-les-Bains. Elle est au coeur de l'histoire de Plombières en abritant de nombreux monument comme des bains ou des hôtels. La rue a également spectatrice d'évènement qui aurait pu changer en profondeur la France comme la chute de l'impératrice de son balcon. La rue n'a pas toujours cette aspect. Au 18ème siècle, à la suite du déluge Sainte-Anne, qui va inonder, la cité, un nouveau plan d'urbanisme va être mis en place. Désormais, on va aligner les maisons entre elles et les aménager de balcons, à partir de 1860, décorés de fleurs de lys, de courbes et d'arabesques. Ces magnifiques balcons qui permettent de voir tout en étant vu, vont devenir le symbole de plombières, La ville aux 1000 balcons.
Stanislas Leszcynski, dernier duc de Lorraine venait régulièrement à Plombières-les-Bains. Il fit construire le Palais Royal en 1761-1762, pour y accueillir ses petites filles : Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV. La façade, le grand escalier, la rampe et la grille de la source du crucifix sont classés monuments historiques. Les ferronneries sont l'oeuvre d'André Gillot, élève de Jean Lamour tout comme celle de la Fontaine dite Source du Crucifix. (il a également conçut les grilles de la place Stanislas à Nancy). Le blason de Stanislas orne la façade. Aujourd'hui le Palais Royal se nomme la maison aux arcades et les cinéphiles auront reconnu un des lieux de tournage de la série "Les combattantes" !
FERMÉ JUSQU'À NOUVEL ORDRE Appelé autrefois Bain Royal, Bain neuf ou Bain Impérial, il est intimement lié au décret de Saint-Cloud de 1811, singé par Napoléon 1er. Ce décret nationalise les eaux de plombières. Dès lors, toutes exploitations thermales reviennent à l'administration impériale. Cela concerne à la fois les eaux que les bâtiments et les terrains racheté. Les bains ont été reconstruits et pouvaient accueillir jusqu'à 40 personnes dans 4 petites piscines rondes. Il a été construit par l'architecte Nicolas Grillot. Ce dernier va faire proliférer le style néoclassicisme sur la façade avec ces colonnes et le fronton. L'aménagement à l'intérieur date de 1935 et est l'oeuvre de l'architecte Robert Danis et du peintre Franck Danis. Dans ce décor, la mosaïque est omniprésente. La buvette au centre, aux tons dorés est l'élément le plus important de la pièce. La buvettes est alimenté par des eaux minérales de deux 2 sources : la Source des Savonneuses et la Source des Dames Les façades, les toitures, les mosaïques ainsi que le sol, les murs, la voûte et la fontaine de la buvette sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du 10 avril 2001.
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