Parce que la culture, c'est comme la confiture, c'est meilleur quand on la partage ! Préparez-vous à plonger dans un océan de découvertes artistiques, historiques et musicales à Donchery et dans les environs.
Toutes les sorties culturelles à faire à Donchery et dans les environs. Activités, ateliers culturels et visites.
Situé dans l'ex-sacristie de l'Eglise Sainte-Onésime, le musée de Donchery recèle des trésors inestimables à ne pas manquer ; la collection de statues vaut d'ailleurs qu'on s'y attarde un moment. De façon ludique et intéressante, vous pénétrerez dans l'évolution de l'art catholique en Champagne septentrionale. Avec des jeux de lumières, les statues parlantes vous raconteront les artistes et artisans mosans, dont les oeuvres sont exposées au musée. Bienvenue dans l'interactivité du musée de la statuaire !
Le 2 septembre 1870, pour déjouer le projet d'un tête-à-tête de conciliation espéré par Napoléon III avec le roi de Prusse, Bismarck alla, de grand matin, à la rencontre de l'empereur à la hauteur de cette maison qui appartenait à un tisserand, non loin du pont de Donchery. Elle était abandonnée de ses habitants, ils y entrèrent et prirent des chaises pour s'installer dehors. La conversation fut vaine et pénible et à huit heures du matin, rejoints par Moltke, ils se dirigèrent vers le château de Bellevue.
Le carré français des morts du 11 novembre 1918 de Vrigne-Meuse se trouve dans le cimetière communal situé autour de l'église. Groupées autour du Monument aux Morts de la commune les tombes de 18 soldats du 415e RI, dont celle d'Augustin Trébuchon, dernier mort français de la Grande Guerre.
Lieu de la dernière offensive voulue par le Maréchal Foch les 10 et 11 novembre 1918, c'est ici que fut sonné le cessez-le-feu par le soldat 1ere classe DELALUQUE. La dernière victime officielle de la Grande Guerre, Augustin-Joseph TREBUCHON, tombé 17 minutes avant le cessez-le-feu, est enterré dans le cimetière communal de Vrigne-Meuse.
Lieu de la dernière offensive voulue par le Maréchal Foch les 10 et 11 novembre 1918, c'est ici que fut sonné le cessez-le-feu par le soldat 1ere classe DELALUQUE. La dernière victime officielle de la Grande Guerre, Augustin-Joseph TREBUCHON, tombée 17 minutes avant le cessez-le-feu, est enterrée dans le cimetière communal de Vrigne-Meuse.
Propriété de Louis Amour, frère du maire de Donchery, ce château du XIXème siècle était l'endroit où, le 2 septembre 1870, l'Empereur devait attendre le roi Guillaume, mais Bismarck, craignant une sorte d'apitoiement de sa part, exigea que la capitulation soit signée avant son arrivée. Elle le fut à 11 heures en présence du Général de Wimpffen . Le roi de Prusse ne se rendit à Bellevue que vers deux heures de l'après- midi et eut avec Napoléon une entrevue d'un quart d'heure au cours de laquelle l'empereur lui affirma n'avoir jamais voulu cette guerre et dont Guillaume Ier révéla plus tard qu'ils étaient « tous les deux fort émus ».
Le château de la Villette fut reconstruit dans la deuxième moitié du XVIs à la suite des dégâts faits par l'armée de Charles Quint en 1552. Le Cardinal Mazarin y séjourna en 1651 pendant la Fronde. Après avoir appartenu au duché de Rethel puis à Marguerite de Belaux, le château devient en 1767, propriété de Jean-Franis Maucomble, conseiller secrétaire du roi et seigneur de Glaire. Situé en bord de Meuse, ce château de défense Renaissance s'est métamorphosé avec le temps en château de plaisance avec des jardins à la française. Le château de Villette et ses jardins sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Après avoir passé la nuit à Bellevue, l'Empereur prisonnier partit le 3 septembre pour l'Allemagne escorté de hussards allemands qui lui firent contourner Sedan. Il était en effet impossible de traverser la ville qui offrait un spectacle dantesque : elle était encombrée d'un amoncellement inextricable de canons, de voitures, d'armes, de chevaux et de harnachements et la puanteur était devenue intenable à cause des déjections, du fourrage fermenté et des carcasses de chevaux dépecés par des hommes affamés. On mit plusieurs jours à enlever les cadavres sur le champ de bataille et à ramasser d'innombrables armes et débris de toutes sortes. La presqu'île d'Iges, dont le canal de Villette avait fait une île, offrait également une vision d'horreur qui lui valut l'appellation de « Camp de la Misère » : 83 000 hommes et 20 000 chevaux étaient entassés sur 400 hectares dans la boue, affamés, sans couverture, au bout de leurs forces !Beaucoup moururent et, en sortant de cet enfer quelques jours plus tard, les survivants furent emmenés en captivité en Allemagne. Sachant que tout était perdu, Napoléon III, épuisé et sans espoir avait, le 1er septembre, cherché à mourir au milieu de ses soldats, mais, deux jours plus tard, empereur déchu, les aperçut-il dans la détresse la plus cruelle, lorsqu'il longeait la Meuse à Montimont ?Le 3 septembre, il pleuvait pendant que l'escorte du prisonnier impérial chevauchait vers la Belgique par Saint- Menges, Illy et la Chapelle. Arrivé à Bouillon dans l'après-midi, il visita des blessés français à l'ambulance du Château fort avant de passer la nuit à l'Hôtel de la Poste dans une chambre qui surplombe la Semois et que l'on peut encore visiter. Ses gardes le conduisirent le lendemain à Libramont où il prit le train pour Kassel : à quelques kilomètres de là, il fut interné au château de Wilhelmshöhe jusqu'au traité de Francfort (10 mai 1871). Moins de trois ans après la débâcle de Sedan, il s'éteignait en Angleterre où il s'était retiré en exil.
Et si la réalité n'était qu'une fabrication de notre cerveau ? Lorsqu'on établit une comparaison entre le cerveau humain et l'univers, on découvre des similitudes surprenantes. Par le nombre incalculable des cellules qui le composent et de leurs liaisons, le cerveau est tout aussi impénétrable que l'univers est infini. La grande fascination de l'étude du cerveau repose sur l'espoir qu'y placent les Hommes d'apprendre ainsi ce qu'ils sont et d'aller encore un peu plus loin dans l'exploration de la définition de leur existence. Ancien biophysicien spécialisé dans la plasticité cérébrale, aujourd'hui acteur, Yvain Juillard nous propose, lors d'une conférence-spectacle, d'interroger le fonctionnement de notre cerveau afin de questionner la nature multiple de la réalité. Le cerveau, siège de notre mémoire, de nos perceptions, de notre identité, demeure cet organe à la fois intime, mystérieux car méconnu par la plupart d'entre nous. Ce spectacle, à travers des expériences simples et ludiques, désire transmettre au public les dernières connaissances scientifiques en la matière.
Le départ du sentier botanique forestier de Vrigne Aux Bois est situé dans le parc municipal, qui est à l'origine le parc d'agrément du château construit par le Maître de Forge, Jean Nicolas Gendarme, en 1820. Il renferme donc des arbres multi-centenaires qui dominent la ville. L'accès au parc est libre et le départ du sentier est situé à droite de l'église. Son parcours est une boucle de 1, 8km qui fait le tour extérieur du parc en 1h par un beau chemin balisé, facilement accessible. Il permet de découvrir 20 espèces forestières par l'intermédiaire de 23 panneaux pupitres. Ce sentier est aussi un sentier numérique. Avec votre smartphone, vous pouvez scanner un QR code pour obtenir des informations complémentaires sur chaque espèce. À ce titre, il est référencé à l'échelle nationale sur le réseau Smart Flore.
Sur un peu plus de 13 ha, à l'emplacement d'un ancien moulin, Jean-Nicolas Gendarme fait construire vers 1824 un ensemble industriel qui comprend, selon un inventaire du 15 juillet 1851 :>> un haut fourneau au charbon de bois ;>> un foyer d'affinerie au charbon de bois ;>> deux fours à puddler à la houille ;>> deux bocards ;>> des machines soufflantes et des appareils pour étirage du fer et calibrage des objets en fonte moulé ;>> une scierie. Cet ensemble se situe sur trois étangs, dont deux subsistent aujourd'hui, qui sont alimentés par les eaux de la Vrigne et de la Claire. A partir de 1876, l'établissement est mis en location : d'autres industriels vrignois s'y installent. La totalité est rachetée à la famille Evain en 1965 mais l'activité cesse totalement en 1969. En 1991, les façades du bâtiment sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Aujourd'hui, la municipalité de Vrigne-aux-Bois réfléchit à une réhabilitation du site.
Une quinzaine de jours avant la libération de Sedan par l'armée américaine, un groupe de français pronazis arriva, le 22 août 1944, dans les fourgons de l'ennemi en pleine retraite vers l'Allemagne. C'était en l'occurrence, non pas des miliciens de Darnand, mais des Francistes commandés par un chef fanatique et sanguinaire nommé Paoli, devenu le responsable de la Gestapo de Bourges. Intimement lié à Bucard (fondateur du mouvement franciste), Paoli amenait avec lui un tueur fou dont une malformation physique fit que la population sedanaise terrifiée appela tout ce groupe « la bande du bossu ». Ces forcenés attirèrent dans le traquenard d'un faux maquis quelques résistants, pour en massacrer 19 et en blesser 2 autres, tuerie qui dura deux jours, les 28 et 29 août. 9 patriotes furent assassinés le 28 août, les uns après les autres dans la vallée de la Givonne et ses environs, mais un survivant blessé, Pierre Discrit, réussit à s'échapper. Le lendemain de cette terrible journée, ce fut, à la grotte deGaulier, le comble de l'horreur : 10 Sedanais furent exécutés d'une balle dans la nuque après avoir été torturés. L'un des tortionnaires eut le sadisme d'exhiber l'oreille qu'il avait tranché sur une de ses victimes. La famille du Docteur François fut décimée : avec lui furent exécutés sa femme, de la main même de Paoli, et leurs beaux- frères, Jean et Robert Barré. Un onzième, Georges Cablat, d'un courage admirable, fut un véritable miraculé : tombé légèrement blessé parmi les corps des mourants, il fit le mort mais fut ensuite grièvement atteint par une ultime rafale de mitraillette destinée à achever ceux qui respiraient encore. Grâce à une chaine de solidarité de personnes héroïques, Cablat fut transporté à l'hôpital, où opéré rapidement avec succès par le docteur Martin, et caché par une religieuse qui berna un tueur survenu pour achever le survivant, il fut sauvé et demeura un témoin exemplaire par sa sagesse et son détachement. Il ne se consola jamais d'avoir vu tomber ce jour-là, juste avant lui, son meilleur ami, Michel Choinet, employé dans la même entreprise textile que lui.
La famille du Général Margueritte, qui porte le nom d'une commune des environs de Nîmes, est originaire du Gard, mais les hasards de la vie l'ont fait naître dans le département de la Meuse en 1823. Brillant officier de cavalerie, il prend part à la campagne du Mexique (1867) avant de prendre le commandement du 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique en Algérie. Rappelé en France comme Général de brigade, il est nommé Général de Division le 29 août 1870 pour prendre la tête de la 2ème Division de réserve de cavalerie formée en toute hâte de 4 régiments d'élites et de deux batteries d'artillerie. C'est au moment où la cavalerie va s'élancer contre l'infanterie ennemie qu'il est mortellement blessé, au début de l'après-midi du 1er septembre. Transporté en Belgique, il meurt à Beauraing le 6 septembre. Cette belle statue pleine d'ardeur tragique, rendue à la France par l'Algérie, (en 1968) a été transportée de Kouba à Floing pour être placée au coeur même de la commune : elle est celle d'un chef exemplaire qui, avec ses cavaliers, se sacrifie pour que l'honneur soit sauf alors qu'il savait la situation sans espoir. Quelques-unes de ses plus belles paroles ont été : « Ma véritable vocation n'est pas d'être soldat, je n'aime pas la guerre, j'en ai horreur... »
Patrimoines d'Ardennes, suivez les guides !Seul(e), à deux, en famille ou entre amis, quelques heures ou toute la journée...Au printemps, en été, en automne ou en hiver. Histoire antique, moderne ou industrielle, faune ouflore... Tranquille ou sportive...Il existe une sortie à votre mesure. Détails des activités, dates programmées et tarifs disponibles sur le site www. Patrimoinesdardennes. FrEt pour les groupes constitués de plus de 15 personnes, devis sur demande.
Cet arbre a une valeur symbolique d'autant moins négligeable qu'il est devenu un des principaux points de repère du Pays Sedanais. C'est l'image de la femme qui s'oppose à la guerre associée à celle d'un arbre qui renaît. Le chêne est, avec le sanglier, un des symboles de Sedan dont la devise « Undique Robur » (Force de toutes parts), héritée des La Marck, comporte le mot latin « robur » qui signifie à la fois le chêne et la force. Les habitants de Floing sont à l'origine d'une collecte grâce à laquelle un « chêne brisé » fut commandé au marbrier sculpteur Constant Duc qui appartenait à une ancienne dynastie de tailleurs de pierres savoyards venus à Sedan. Malgré des détériorations successives, on devine une silhouette de femme qui, au pied du Chêne brisé, s'emploie à casser un canon à coups de masse pendant qu'au-dessus d'elle pousse une nouvelle branche de ce chêne. Un nombre important de combattants tués dans les dernières heures de la bataille ont été enterrés à cet endroit.
Découvrez notre sélection originale d'idées de sorties, de visites et d'activités à faire le dimanche à Donchery
Sortir en famille à Donchery et dans les environs. Evénements, activités et visites à faire avec des ados et des enfants.
Les visites guidées et organisées autour de Donchery. Liste des visites proposées par les musées, les lieux culturels et les guides.
Activités de loisirs à pratiquer autour de Donchery. Pour adultes et enfants, sports, culture, artisanat, découvrez des dizaine d'activités.
Découvrir Donchery et ses environs autrement, avec notre liste de visites insolites et de lieux méconnus et mystérieux.
Découvrez notre sélection de sorties à faire autour de Donchery. Liste complète des activités, visites et animations des prochains jours.