62 Lieux Historiques à Visiter Autour de Montmorillon
Découvrez les principaux joyaux historiques de Montmorillon et des environs. Bâtiments, vestiges, lieux emblématiques et personnages illustres.
De l'architecture romane aux bâtiments modernes, notre liste de sites historiques autour de Montmorillon vous invite à un passionnant tour d'horizon architectural. Qui a dit que l'histoire était poussiéreuse ? Elle peut aussi être magnifique et étonnante.
Découvrez les principaux joyaux historiques de Montmorillon et des environs. Bâtiments, vestiges, lieux emblématiques et personnages illustres.
Premier musée municipal du Sud-Vienne lors de sa création en 1936, le musée d'Art et d'Histoire de Montmorillon (MAHM) s'enrichit au fil des années d'oeuvres d'artistes poitevins, pour la plupart, anciens élèves de l'école des Beaux-arts de Poitiers. Son appellation Musée de France témoigne de la reconnaissance par le ministère de la Culture de la qualité des collections du MAHM, d'une offre culturelle riche et variée et d'un confort de visite adapté au plus grand nombre. Au cours d'une visite libre ou guidée, admirer des paysages, des portraits, des scènes de genre rurales et religieuses, des médailles, des sculptures, des photographies, mais également une diversité de collections qui témoignent de la vie montmorillonnaise et constituent la richesse de notre territoire.
Le rachat en 2013 de la Sénéchalerie, du Vieux Palais et du vaste jardin a permis de rénover ces espaces et d'ouvrir le jardin au public. Le Jardin de la Sénéchaussée, qui est idéalement situé, en plein centre-ville, à proximité de la Cité de l'Écrit et de l'Office de Tourisme, est un jardin qui s'étend sur un espace remarquable de 5000m². Protégé au titre des Monuments Historiques, ce jardin est situé le long de la Gartempe. Considéré initialement en tant que jardin à la française, il a également été un jardin vivrier, d'anciennes photos montrant notamment la présence de fleurs et d'arbres fruitiers. Durant son réaménagement, le propriétaire a souhaité respecter le schéma initial en apportant quelques modernisations, les allées de buis ont été par exemple remplacées par des bordures fleuries, par des roseraies, mais aussi par des allées couvertes de tonnelles et de pergolas.
L'ensemble de la crypte Sainte-Catherine, construite à la fin du 11ème siècle, possédait un décor peint. Il subsiste dans la partie orientale de la nef un agneau, à l'étrange silhouette de cheval, et la tête d'un vieillard de l'Apocalypse. Le décor de l'abside, dans une vaste mandorle, présente une Vierge à l'Enfant entourée de six saintes. L'Enfant Jésus dépose une couronne sur la tête de sainte Catherine, patronne de la crypte. Dessous, deux scènes de la vie de la sainte sont représentées. Cet ensemble, dont la gamme colorée est riche et variée, appartient au style de la transition entre le roman et le gothique. Classement aux Monuments Historiques en 1862. Site inaccessible à la visite.
Édifiée sur un promontoire rocheux à la fin du 11ème siècle, l'église romane a été reprise à l'époque gothique et a été fortifiée pendant la guerre de Cent Ans. Le joyau de cet édifice se situe dans la crypte Sainte-Catherine. Les peintures murales datées des années 1200 représentent quelques épisodes de la vie légendaire de sainte Catherine d'Alexandrie. De très grande qualité, ces peintures témoignent de l'importance de cette église et illustrent la période de transition entre l'art roman et l'art gothique. Classement aux Monuments Historique en 1862. Site inaccessible à la visite.
Une première église est construite au 12ème siècle et se situe au coeur d'un faubourg de la ville de Montmorillon. Au 19ème siècle, jugé trop petit et en mauvais état, l'édifice est reconstruit à l'exception de l'ancien choeur et de la tour de clocher datant de l'époque romane. Ces éléments sont encore visibles dans la partie orientale. De style néogothique, ce nouvel édifice présente aussi un mobilier très homogène datant de la même époque : chaire, orgue, vitraux. Ces derniers, en particulier, forment un ensemble de grande qualité témoignant des goûts religieux de l'époque et de la vie économique et sociale de la ville de Montmorillon. Inscription aux Monuments Historiques en 1984.
Visite Patrimoine - Montmorillon est une application culturelle gratuite qui valorise les oeuvres et les monuments de la ville à travers deux parcours thématiques : - « Coeur historique » qui propose de découvrir les richesses de la ville à pied en 45 mn ; - « Chemins de traverse » qui propose de découvrir 10 lieux du territoire montmorillonnais en voiture avec haltes en 2h. Des anecdotes, indications historiques, informations pratiques pour faciliter la visite accompagnent chaque parcours. La géolocalisation permet de se repérer et de réaliser l'itinéraire pour une découverte de la ville et du territoire, originale et ludique. Visite Patrimoine - Pays Montmorillonnais est un projet collaboratif entre la DRAC Nouvelle-Aquitaine, Alienor. Org - Conseil des Musées, l'IUT de La Rochelle, la Ville de Montmorillon et la Communauté de Communes Vienne et Gartempe, Pays d'art et d'histoire.
Plongez dans l'histoire du Macaron de Montmorillon et découvrez la transformation fabuleuse de l'Amande en ce délicieux petit gâteau dont la recette toujours gardée secrète se transmet depuis cinq générations au sein de la Maison Rannou-Métivier. Partez à la découverte de cette célèbre spécialité qui fait la renommée de Montmorillon depuis le XVIIè siècle ! Au fil de votre visite d'environ 1h30, vous pourrez tout apprendre sur l'amandier et les particularités de cet arbre au tronc tortueux. Vous explorerez les caractéristiques de ce fruit singulier qu'est l'amande. Enfin, vous suivrez l'épopée de ce macaron dans son tour de France à travers les siècles et tenterez de découvrir ses secrets de fabrication bien gardés par la famille Rannou-Métivier !
Cet édifice, construit au 12ème siècle dans le cimetière de la Maison-Dieu, avait une double fonction au Moyen Âge. Dans sa partie supérieure, il accueillait une chapelle liée au culte des défunts, et dans sa partie inférieure, l'espace abritait l'ossuaire du cimetière. Les ossements des chrétiens, prélevés régulièrement dans le cimetière, y étaient entreposés dans l'attente de la résurrection promise. La corniche à modillons et le portail occidental présentent de beaux éléments sculptés du 12ème siècle. C'est le monument le plus original du territoire du Montmorillonnais. Classement aux Monuments Historiques en 1840. Un pupitre patrimonial installé à l'entrée vous délivrera des informations sur ce monument. Site inaccessible à la visite.
L'occupation du site remonte à l'époque gallo-romaine. Au Moyen Age, le fief relève de Montmorillon et possède le droit de basse, moyenne et haute justice. L'hébergement de Pruniers est cité en 1290, mais l'édifice actuel est le fuit de trois campagnes distinctes, menées du 12ème au 15ème siècle. Dès le 15ème siècle, une enceinte entoure l'édifice. Des communs et une chapelle reconstruite au 19ème siècle complètent l'ensemble. Sa silhouette présente aujourd'hui un volume rectangulaire flanqué aux angles de tourelles pleines. Inscription aux Monuments Historiques en 1973.
Au 11ème siècle, l'église Saint-Martin dépendait de l'abbaye Saint-Martial de Limoges et était jusqu'à la Révolution une paroisse annexe de Saint-Martial de Montmorillon. L'église a été en partie construite avec des matériaux relevant de vestiges antiques et ses parties les plus anciennes remontent peut-être à l'époque carolingienne. À proximité immédiate, une ancienne lanterne des morts du 12e siècle, remaniée, se dresse dans l'espace qui fut autrefois un cimetière. Chapelle inscrite Monuments Historiques en 1985 et lanterne classée en 1884. L'église reste inaccessible.
L'Écomusée, centre d'interprétation de la vie rurale, vous attend sur le site de Juillé à Saulgé (à 5 mn de Montmorillon). Visitez l'Écomusée et découvrez l'histoire de ce territoire. Parcours culturel sur 10 salles thématiques (habitat, paysages, artisanat...). prêt de tablettes numériques comme aide à la visite, livret jeu, films, maquettes, boutique et animations. Verger. Sur place : parcours pédestre de 3km avec panneaux d'interprétation. Geocaching. Table de pique-nique. Enquêtes en famille "enquête-jeu" labellisé expériences famille par le département, pour une visite différente où on découvre l'Ecomusée de façon ludique. Retrouvez la planche Rossignol qui a été volée pendant la nuit. Saurez-vous trouver le coupable ? (5EUR50/personne + 3EUR par ardoise jeu). Expos temporaires : avril à juin 23 : "le bois et les hommes" A partir de juillet23 : "Vers une alimentation saine et durable"
Un véritable petit bijou aux couleurs chatoyantes, elle était au Moyen Âge la chapelle du cimetière. Construite au 15ème siècle à l'initiative du curé de la paroisse, elle est ornée de peintures murales de la fin du 15ème siècle, probablement commanditées par le seigneur de la Contour, Jean de Moussy, également seigneur de Bois-Morand à Antigny. Elles évoquent notamment une scène très en vogue à la fin du Moyen Âge, la « Rencontre des trois morts et des trois vifs » qui occupe près de 20% de sa surface peinte et qui rappelle la fragilité de la vie terrestre et l'espoir de la résurrection. Cet ensemble est à rapprocher des peintures de la chapelle située dans l'église d'Antigny. Classement aux Monuments Historiques en 1908. La clé de cette chapelle est disponible au restaurant Le Val de Gartempe et à la mairie.
Le site de Mazamas a été découvert par l'abbé Florentin Reix, curé de Bourg-Archambault et de Saint Léomer pendant une cinquantaine d'années. Historien et archéologue, il reconnaît le petit appareil dégagé en 1945, lorsque les pierres de 4 monticules, considérés comme les ruines du Château de Mazamas, sont utilisées pour réparer un chemin. Edifié au 1er siècle, ce sanctuaire gallo-romain est construit en appareil régulier. Il comprend un mur d'enceinte, un propylée orienté à l'est et deux temples jumeaux à vestibule et cella carrées. Plus profondément enfouies, les bases d'un sanctuaire gaulois, datant de la seconde moitié du 1er siècle avant JC sont encore visibles. Lieu de culte durant plusieurs siècles, le sanctuaire de Mazamas n'est pas associé à un vicus. Classement aux Monuments Historiques en 1973.
Les grottes de la Marche et des Fadets sont deux sites dans lesquelles ont vécu, il y a environ 14 000 ans, nos ancêtres, grands maîtres dans l'art de la gravure et où ont été découverts les objets exposés dans le musée. Ces grottes sont visibles uniquement lors de visites guidées organisées par le Musée de Préhistoire. Petits et grands peuvent suivre cette visite-balade pour mieux connaître la vie quotidienne de nos ancêtres préhistoriques.
Ce Musée de France est consacré à la préhistoire locale et au Paléolithique supérieur. Partez à la découverte de la vie des Hommes dans le Lussacois au Paléolithique à travers leur environnement, leur mode de vie, leurs savoir-faire techniques et artistiques. Cinq espaces muséographiques sont proposés : découvreurs et découvertes archéologiques, l'environnement de l'Homme au Paléolithique, les traces de l'Homme dans le Lussacois, la vie des Hommes du Bois-Ragot, l'Homme et l'Art. Outils, armes...et objets d'art mobilier gravés sur matière osseuse et pierre calcaire y sont mis en valeur. Les pierres gravées d'animaux et surtout d'humains découvertes dans la grotte de la Marche occupée à la période magdalénienne sont des oeuvres originales et remarquables. À découvrir également : les activités familiales, les balades Préhisto', les expositions temporaires, les ateliers Préhisto'...
La lanterne des morts est la plus ancienne croix d'Antigny, elle se dresse sur la place du village. La lampe, placée dans sa partie haute, était vraisemblablement montée par une personne qui devait alors grimper dans la colonne creuse. Des trous sont d'ailleurs toujours visibles dans la pierre pour servir d'appui pour les pieds. En 1854, la lanterne est très délabrée. Vers 1880, elle est entièrement démontée et remontée. A cette occasion, elle est sans doute légèrement déplacée par rapport à son emplacement originel. En effet, elle était vraisemblablement édifiée au centre de l'ancien cimetière. Sa dernière restauration remonte à 1909. Classement aux Monuments Historiques en 1884.
L'église Notre-Dame, édifiée à l'époque romane, a été reprise à l'époque gothique. Son intérêt tient notamment au décor de peintures murales daté du 12ème et du 14ème siècle qui ornent une grande partie de l'édifice. Dans la chapelle Sainte-Catherine, ancienne chapelle seigneuriale contigüe à l'église, les peintures, datées de la fin du 15ème siècle, rappellent celles visibles à la Chapelle Sainte-Catherine de Jouhet et dans l'oratoire privé du château de Bois-Morand à Antigny. Elles semblent toutes avoir été commanditées par la même famille seigneuriale. Classement aux Monuments Historiques en 1862 et 1913. Un pupitre patrimonial installé à l'entrée vous délivrera des informations sur ce monument.
Au 12ème siècle, un pont traversait la Vienne une centaine de mètres en amont du pont actuel. En défendant ce pont contre les troupes françaises le 31 décembre 1369, Jehan Chandos, chef des armées anglaises administrant la ville de Poitiers après la défaite de Jean le Bon, est mortellement blessé par Jacques de Saint-Martin, écuyer français. Transporté au château de Morthemer, il y décède le lendemain, le 1er janvier 1370. Classement aux Monuments Historiques en 1909.
Du 12ème siècle jusqu'à la Révolution, le prieuré de Villesalem relevait de l'abbaye de Fontevraud et accueillait des religieuses et quelques religieux. De cette époque de fondation, seule l'église a traversé les siècles. Au 17ème siècle un nouveau bâtiment conventuel est construit et vient cacher une partie de la façade occidentale de l'église. L'église romane présente un très bel ensemble sculpté dont de nombreux éléments sont comparables à Notre-Dame-la-Grande de Poitiers. La façade occidentale et le portail nord constituent les exemples les plus remarquables où têtes humaines, animaux, monstres et végétaux s'entremêlent. L'église a été classée aux Monuments Historiques en 1914. Un pupitre patrimonial installé à l'entrée vous délivrera des informations sur ce monument.
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