Prêt à remonter le fil du temps sans machine à remonter ? Notre liste de monuments historiques de Saint Jean du Gard et des environs est là pour ça ! De l'architecture époustouflante aux histoires fascinantes, préparez-vous à un voyage dans le passé.
Les monuments et les sites historiques de Saint Jean du Gard et des environs à découvrir. Places, châteaux, statues, fontaines et visites à faire.
Labellisé "Musée de France" , Maison Rouge-Musée des vallées cévenoles rassemble, dans l'ancienne filature Maison Rouge à Saint-Jean-du-Gard, quelque 10 000 objets de la vie quotidienne des Cévenols entre le XVIIIe et le XXe siècle. C'est LE musée de société consacré aux Cévennes d'hier et d'aujourd'hui .Pourquoi le châtaigner s'appelle-t-il « l'arbre à pain » ?Pourquoi le mûrier s'appelle-t-il « l'arbre d'or » ?Une collection complète d'objets exposés, mis en valeur par une muséographie de haute qualité, permettent de comprendre la vie, le savoir-faire et l'histoire des Cévennes et de ses habitants. Dans une filature historique Comme un héritage, le musée est installé dans l'ancienne filature Maison Rouge, la dernière à avoir fermé ses portes en France en 1965. Le travail quotidien des fileuses et la mémoire soyeuse des Cévennes sont magnifiquement retracés dans ce bâtiment classé aux Monuments historiques qui a bénéficié d'une rénovation remarquable et d'une extension contemporaine très réussie.À ne manquer sous aucun prétexte !Toute l'année, les audio-guides permettent des visites en anglais, allemand et néerlandais. Possibilité de visites guidées en français tous les 1ers dimanches du mois et les dimanches des vacances scolaires zone c. Des expositions temporaires sont proposées. Renseignements sur www. Maisonrouge-musee. FrAccès piétons : 5, rue de l'industrieAccès parking : 35, grand'rue
Village au caractère cévenol affirmé, qui s'étire le long du Gardon, la petite capitale du pays camisard s'organise le long d'une rue principale au pied de la tour de l'Horloge, ancien clocher d'une église romane détruite pendant les guerres de religion, égrène de nos jours les heures de la communauté villageoise, et seul vestige d'un prieuré bénédictin du XIIè siècle. Le Pont Vieux, édifié en 1733 pour remplacer un gué et victime lui aussi des caprices de l'eau - le Gardon-, fut reconstruit à l'identique après la crue de 1958. Figurant sur les armoiries de la ville, il est chargé d'une forte connotation affective. La Filature dite Maison Rouge, construite en 1838, est représentative des ateliers où on tirait la soie. Par son architecture et son décor, elle est le symbole du travail de la soie en Cévennes. La cité est le point de départ de plus de 150 km de sentiers. Chaque année pour l'Ascension et la Toussaint, un festival attire les amateurs de toutes les randonnées non motorisées sur les pas de leur glorieux ainé, Robert Louis Stevenson, qui termina ici en 1878 les 220 kilomètres de son célèbre "Voyage en Cévennes avec un âne".
Château du XVIe siècle Le domaine est donc mentionné dans une donation de 892 mais l'existence du château n'est attestée qu'à partir de la fin du XVIe siècle : la famille du Marquis de la Charce fait construire le château et le posséda pendant 150 ans. Au plan architectural, le château est inscrit dans un carré de 25 mètres de côté, avec une tour carrée au sud-est et des tours rondes aux autres angles. L'entrée se trouve sur le côté sud-ouest. Il fut incendié à la révolution. Reconnu comme étant un haut lieu des maquisards il subit des outrages en 1944. Aujourd'hui, le château est occupé par le Roy Art Théatre qui accueille des étudiants qui viennent découvrir des approches uniques de la voix, du corps et du mouvements.
La commune se compose de 7 hameaux : Luziers, les Puechs, le Mas Soubeyran, Paussan, le Village, les Aigladines, Brugairolles et Pegairolles. Au coeur d'une vallée sauvage et préservée, Mialet fait partie des hauts-lieux historiques des Cévennes lors de la résistance des "Réformés". Le village et les hameaux qui en dépendent ont eu un rôle capital dans la révolte des Camisards. Le centre ancien de Mialet offre une atmosphère d'authenticité qui peut se lire sur les murs de ses maisons cévenoles aux pierres nues et de ses édifices religieux. La maison natale du chef camisard Roland, située au Mas Soubeyran, hameau typique, abrite le Musée du Désert. A voir :- Le Pont des Camisards enjambant le Gardon, classé Monument historique.- L'église Saint-André datée du 17ème réalisée par un architecte de Nîmes, rebâtie sur l'emplacement d'une première église médiévale. - Le Temple, reconstruit au 19ème siècle sur le site du premier temple édifié en 1562, de forme intérieure octogonale significative de l'absence de hiérarchie au sein du culte.- Le Pont des Abarines, pont routier réalisé au 19ème siècle afin de désenclaver la vallée du Gardon.- Les petits sentiers menant au Gardon de Mialet en traversant les jardins potagers.- La grotte de Trabuc, réputée pour ses nombreux circuits souterrains exceptionnels bordés de lacs et cascades.- Le Musée du Désert au Mas Soubeyran retraçant l'histoire du Protestantisme.
Château du Castellas XIIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Ce bien classé Monument Historique domine la Salendrinque. Ce château, d'origine carolingienne, fut un des fiefs de la puissante famille d'Anduze. Le donjon roman témoigne encore de cette période interrompue par les conséquences politico-militaires de la croisade des Albigeois. Si le Castellas n'eut pas trop à souffrir des troubles religieux en Cévennes, il n'en fut pas de même pendant la Révolution. Vendu comme bien national, il tomba dans l'oubli et fut transformé en exploitation agricole. Très dégradé en 1974, il a fait l'objet d'une longue restauration. Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 décembre 1980. Son architecture est mi-féodale (salles du XIIe siècle avec meurtrières), mi- renaissance (salles du XVIIe siècle avec cheminée monumentale, chambre gothique avec lit à baldaquin, corniches moulurées, têtes humaines sculptées sous échauguettes). Il comprend un donjon à ciel ouvert, un chemin de ronde et une chapelle.
Le château du Castellas occupe, vraisemblablement, l'emplacement d'un ancien oppidum romain lié au commerce d'une carrière de gypse alors en exploitation. Levé sur une éminence dominant la Salendrinque, affluent du Gardon de Saint-Jean, et la ville de Lasalle, le Castellas de Saint-Bonnet de Salendrinque, d'origine carolingienne, fut un des fiefs de la puissante famille d'Anduze. Le Donjon Roman témoigne encore de cette période interrompue par les conséquences politico-militaires de la Croisade des Albigeois. Devenu possession royale en 1269, le château passera dans la famille de Barre jusqu'à la fin du moyen-âge. À partir de 1537, Saint-Bonnet devient propriété de nobles familles de parlementaires. C'est à l'une d'entre elles, la famille des Vignolles, que l'on doit les embellissements et les agrandissements datant du XVIIème siècle. L'architecture du Castelas est mi-féodale (Salles du XIIème siècle avec meurtrières), mi-Renaissance (Salles du XVIIème siècle avec cheminée monumentale, chambre gothique avec lit à baldaquin, corniches moulurées, têtes humaines sculptées sous échauguettes). Il comprend un donjon à ciel ouvert, un chemin de ronde et une chapelle (Saint-Bernard).Les appartements sont riches de nombreux éléments décoratifs. Si le Castellas n'eut pas trop à souffrir des troubles religieux en Cévennes, il n'en fut pas de même pendant la révolution. Vendu comme bien national, il tomba dans l'oubli et fut transformé en exploitation agricole. Très dégradé en 1974, il a fait l'objet depuis lors d'une longue restauration. Racheté en 1973, il est, depuis, l'objet d'une minutieuse réhabilitation. Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 décembre 1980. Château privée, visites sur rendez-vous, juillet et août uniquement.
Le château de Cambiaire à St Etienne Vallée Française date de la fin du Moyen-Age. Il est caractéristique des châteaux résidentiels qui sont construits à partir du XIVe siècle en Cévennes. Composé de 3 corps de logis qui entourent une cour intérieure, il est dominé par un donjon carré de trois étages. Très remanié au XIXe siècle dans un style néo-gothique, il abrite des chambres d'hôtes.
Elle vous offre des un cadre de vie idéal. Découvrez ses ruelles, ses monuments, le tout, entouré par les Cévennes. Entre Garrigue et Cévennes se situe Anduze, Porte des Cévennes. Cette petite ville au charme pittoresque dispose de bien des atouts ! La vieille ville a conservé un caractère médiéval avec ses rues étroites et sinueuses, ainsi que ses fontaines dont la fontaine Pagode, avec ses belles tuiles vernissées. La richesse du Patrimoine d'Anduze se retrouve en différents édifices classés Monuments Historiques ou inscrits à son inventaire :La tour de l'Horloge : située sur le Plan de Brie, elle date du XIVe siècle. Seul vestige visible des fortifications, elle fut épargnée en 1629 par Richelieu en raison de son statut d'horloge de ville. Après sa récente rénovation intérieure, elle est aujourd'hui entièrement accessible au public. Inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1978. Le temple de l'Eglise Réformée : construit en 1823 sur l'emplacement de la cour des anciennes casernes, le temple d'Anduze est l'un des plus grands de France. Classé Monuments Historiques en 1979. A travers des ruelles étroites et tortueuses comme les rues Bouquerie et Notarié dont les noms évoquent leurs anciennes vocations, on arrive à la place Couverte. Créée au XIVe siècle pour abriter le marché aux châtaignes et aux grains, elle continue aujourd'hui encore de recevoir tous les jeudis matins, des marchands locaux avec leurs différents produits. Sur cette place, à l'entrée de la rue Notarié, se trouve la somptueuse fontaine Pagode datée de 1649. De style oriental, avec sa petite toiture aux tuiles vernissées, elle est classée Monuments Historiques depuis 1914. Centre régional du négoce de la soie et de la laine au XVIe siècle, la ville est au cours du XVIIe siècle bien intégrée à l'économie marchande. La corporation des tuiliers et potiers tira profit des retombées de cette prospérité. C'est à la fin du XVIIIe siècle qu'Anduze s'est spécialisée dans la confection des vases d'Anduze et jarres à huile. Sur la place de la République se trouve l'église catholique St Etienne. Elle a été construite au cours du XVIIe siècle sur l'emplacement de l'ancien temple de l'Eglise Réformée, détruit en 1685 lors de la révocation de l'édit de Nantes. On sait que le clocher, en dehors de l'alignement du corps de l'église, est de construction plus ancienne avec une date qui reste encore à déterminer. A quelques pas de la jolie place Notre-Dame se situe la tour Pézène. L'une des plus anciennes constructions de la ville (XIVe siècle), cette tour seigneuriale a été arasée et souvent remaniée au cours des siècles. Le bâtiment moins ancien qui la jouxte est agrémenté d'une superbe entrée classique précédée d'un très bel escalier en arc de cercle permettant au seigneur d'entrer éventuellement à cheval dans sa demeure. Du domaine privé, elle ne se visite pas. A voir également, le parc des Cordeliers, ancien grand jardin d'un couvent du même nom vendu comme bien national à la Révolution et dispaujourd'hui. Il abrite une remarquable variété d'espèces botaniques - plan guide du parcours botaniques disponible à l'accueil du Bureau d'information touristique d'Anduze.
Château Neuf XVIIIe siècle La famille Airebaudouze est une famille d'anciens marchands chaussatiers (artisans textile) qui avaient fait fortune dans la fabrication et la commercialisation de la soie. Robuste construction en pierres et à la toiture en tuiles, le bâtiment était une habitation sobre, avec 2 tours rondes et intégrée aux anciens remparts. Il n'a rien d'une maison forte. Il a traversé 2 siècles d'histoires chargés d'événements et de heurts politiques et historiques mais a toujours été entretenu et en bon état. C'est indiscutablement l'un des plus beaux bâtiments d'Anduze. Sa partie arrière est une cour bordée des anciennes écuries et de remises diverses et débouche sur une petite place dans laquelle prend naissance la rue Droite qui mène à la place couverte. Cette cour accueille aujourd'hui un restaurant.
Situé à un emplacement stratégique à l'entrée d'Anduze, il offre une vue panoramique exceptionnelle sur Anduze et le vignoble de Tornac. Accès libre
Le château d'Olympie XIVe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Les premières constructions de ce château, situé à proximité du Galeizon, figurent dans les grimoires en 1308. Un grand flou demeure concernant ce dernier sur la période comprise entre sa construction et les années 1600, les archives ayant dispdans l'incendie du bâtiment en 1703. Il aurait été construit pour surveiller l'entrée de la vallée du Galeizon, les traces des roues des diligences sont encore visibles dans la roche. Le château fut brûlé en 1703 par les Huguenots, puis reconstruit jusqu'en 1733. Durant la seconde guerre mondiale, le château servît de relais au maquis de Saint Martin de Boubaux. Le château de Soustelle XIIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Situé près de l'église Saint-Pierre, il est le moins bien conservé des trois châteaux présents sur la commune, mais il est également le moins modifié par rapport à sa construction d'origine, avec ses deux magnifiques tours et son mâchicoulis. On peut aussi y voir la pierre d'angle où reposait la troisième tour du château, côté nord-est, et une génoise à trois rangées. Les nombreuses meurtrières qu'il est possible d'observer témoignent de sa vocation défensive. Cet édifice très ancien, aurait été incendié trois fois avant 1100. Le château de Périès XIIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Le fief de Périès est évoqué dès le XIIIe siècle. Si plusieurs versions existent sur son rattachement à la famille Firmas, que certains font remonter au XIVe siècle, un fait est absolument certains : Anne des Estienne, dame de Périès, l'a apporté en dot à Bernard de Firmas, écuyer, lors de leur mariage en 1572. Ce château brûla pendant la guerre des Camisards.
Le sommet de l'Ermitage est accessible par la route bitumée. Outre le point de vue remarquable sur une région étendue, on peut visiter librement l'extérieur de la chapelle. Un belvédère, avec tables d'orientation, aménagé par la municipalité alésienne en 1991, permet de situer les points remarquables de l'agglomération alésienne, des Cévennes et du Bas - Vivarais. Archives Municipales d'AlèsNote préliminaire : Le sommet de l'Ermitage est accessible par la route bitumée. Outre le point de vue remarquable sur une région étendue, on peut visiter librement l'extérieur de la chapelle. Un belvédère, avec tables d'orientation, aménagé par la municipalité alésienne en 1991, permet de situer les points remarquables de l'agglomération alésienne, des Cévennes et du Bas - Vivarais. Bloc de calcaire jurassique, extrême avancée des Cévennes jouxtant Alès, l'Ermitage se repère de fort loin, signalé par son sanctuaire. La visite, partant de ce point culminant permettra au fur et à mesure que nous descendrons ses pentes de remonter le cours du temps. La chapelleElle a été construite aux XIe et XIIe siècles par les chanoines Augustins et s'appelait alors Saint Julien des Causses. L'abside (face à la ville d'Alès) est d'époque ; l'intérieur est voûté, aux lignes très sobres. L'édifice, ruiné après les guerres religieuses, fut restauré en 1736 (voir inscription lapidaire à gauche en entrant dans la cour).Le sanctuaire actuel résulte de restaurations, agrandissements et ajouts effectués en 1871. Il fut consacré à cette époque à Notre Dame des Mines, en relation avec l'essor industriel du bassin d'Alès. La zone archéologiqueAu 1er siècle avant J. C. une tribu gauloise dépendant des Volkes Arécomiques, dont la capitale était Nîmes, établi sur les pentes de l'Ermitage un refuge (l'oppidum) et une petite agglomération vouée à une certaine activité commerciale. Des vestiges de cases creusées dans les flancs de la colline et échelonnées par terrasses selon un certain plan d'urbanisme ont été mis au jour. Certaines habitations étaient frustes ; d'autres plus élaborées indiquent une influence romaine prédominante (murs enduits de chaux et peints, sols mosaïques, caniveaux, tuiles). Les bases conservées et aménagées de cet habitat se voient en parcourant les propriétés privées Clément et Benoit. Des monnaies gauloises de bronze (de Nîmes, Marseille, des Arvernes, etc...), des objets en fer ou en bronze, des tessons de céramique innombrables, des restes d'amphores à vin, témoignent de l'intense activité du village sur la colline, juste avant notre ère. Des sépultures postérieures (VIIe siècle après J. C.) se rencontrent parmi cet habitat plus ancien. Au-dessus, on peut voir un fragment important du rempart gaulois construit en blocs énormes (appareil cyclopéen). Ce rempart se trouve, assez impressionnant, en contre-bas de la route d'accès au sommet. La Grotte Préhistorique (grotte Bonnaud)On y voit le travail des eaux souterraines (stalactites, galeries supérieures).De grands animaux disparus (hyène des cavernes, ours, cerf, bison, lion et panthère) y ont laissé des ossements et des dents impressionnantes. Quelques silex taillés témoignent du passage des hommes préhistoriques, contemporains de ces animaux (avant et pendant la dernière ère glaciaire, soit entre 80 000 ans et 30 000 ans avant notre ère).Le matériel découvert lors des fouilles autorisées a été déposé au Musée du Colombier à Alès. Classement parmi les monuments historiques (27 octobre 1980) : Portion d'oppidum sis dans les parcelles n 198 ; 224 et 225 ; 241 ; 409 et 410, lieudit « L'Ermitage », section CE du cadastre. Ces vestiges sont visibles aujourd'hui au Musée Colombier. Le sentier Taisson donne l'occasion de passer par ces sites. Le livret, Randoland est à votre disposition pour une balade familial au bureau de tourisme d'Alès.(Sources : Archives Municipales d'Alès)
La citadelle d'Alès, dite Fort Vauban, a été construite en 1688 au lendemain de la Révocation de l'Edit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la Ville, à l'emplacement des 2 châteaux des Seigneurs d'Alès dont on ne conserva que la poterne (porte du XIIIe siècle) de celui des barons. Archives Municipales d'AlèsLa citadelle d'Alès, dite Fort Vauban, a été construite en 1688 au lendemain de la Révocation de l'Edit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la Ville, à l'emplacement des 2 châteaux des Seigneurs d'Alès dont on ne conserva que la poterne (porte du XIIIe siècle) de celui des barons. Le rôle du Fort était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la religion protestante venait d'être interdite et enfermer les récalcitrants. Contrairement à l'appellation, ce n'est pas Vauban qui a construit la citadelle. Vauban fut absent des chantiers cévenols (les forts de Nîmes et de St Hippolyte datent de la même époque). Les trois forts ont été construits à la manière de ceux de Vauban. Celui d'Alès a la particularité de dessiner un U. Il a une superficie de 1 500 m² répartis sur trois niveaux. Il est formé de deux corps de logis : côté sud était le logement du gouverneur, de l'état-major, la chapelle. L'autre partie était occupée par la garnison et pouvait servir de prison. Au centre du Fort, l'ingénieur plaça un grand escalier rampe sur rampe. Seule l'enceinte défensive est inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques depuis 1973 : Elle est constituée de six petits bastions, de quarante embrasures à canon, d'un fossé, d'une porte ouvrant en escalier vers la ville et d'une porte de secours défendue par un pont-levis. A la Révolution Française, les prisons deviennent propriétés nationales et occupent tout le Fort jusqu'en 1925, date à laquelle l'Etat remet à la ville d'Alès une partie du bâtiment, où furent hébergés successivement le Musée (avant son transfert au Colombier), la Bibliothèque, les Archives Municipales et l'association archéologique le g. A.r. A. De triste mémoire, dans le Fort Vauban ont été enfermés et torturés des prisonniers lors des deux guerres mondiales. La Maison d'Arrêt a fermé définitivement ses portes en juin 1990. Le département du Gard en est toujours propriétaire. Des visites guidées sont proposées par l'Office du Tourisme d'Alès toute l'année. Pour plus de renseignement et réservation, veuillez contacter l'office du tourisme.(Sources : Archives Municipales d'Alès)
La cathédrale a été édifiée sur les bases d'une église carolingienne, elle-même bâtie à l'emplacement d'un temple gallo-romain.
Venez retrouver la splendeur de l'édifice restauré et découvrir 3000 ans d'histoire(s) ! La cathédrale romaine du diocèse de Nîmes révèle ses secrets...Récemment rénovée, la Cathédrale d'Alès vous ouvre ses portes. L'édifice alésien, érigé au XVIIe siècle est classé "monument historique". À l'intérieur de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, le choeur est un bijou architectural notable en Occitanie, avec ses colonnes cannelées, sa coupole avec système de pendentif dit "de Valence" ou ses murs et toiles marouflées peints par Cublet et Marinelli en 1876. La cathédrale est édifiée sur les restes d'une ancienne église carolingienne, elle-même située sur l'emplacement d'un temple gallo-romain. Infos pratiques :- Rendez-vous tous les jeudis du 13 Janvier au 30 Juin 2022- Horaire : 16 h 30 ( se présenter 10mn avant le départ de la visite)- Tarif : 5 euros- Informations et renseignements par téléphone au 04 66 52 21 06- Inscription obligatoire car la visite est conditionnée à la participation de 5 personnes a minima- Sous la responsabilité de l'Association civile de la cathédrale d'Alès
XIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur.
Le Château d'Arène XIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Ancien château du XIe siècle. Au XIVe siècle, ce dernier est reconstruit par Raymond de Soucanton qui y englobe l'église Saint-Martin-d'Arène. Pour en faciliter l'accès, il fit construire le pont à dos d'âne dit «pont d'Arène» doublé aujourd'hui d'un pont noyé pour améliorer la circulation. Le Château de Montmoirac (cf photo) XIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Situé sur une hauteur qui domine la plaine du Gardon, son nom viendrait de MONMIRAR ("Regarder" en occitan), mais d'autres origines sont avancées par les historiens. Il y aurait d'abord eu une tour de guet surveillant le Gardon et les Cévennes. Ce château, démoli à plusieurs reprises, reconstruit au XIe siècle, a appartenu à plusieurs familles notamment aux Templiers, puis au XIIIe siècle à la famille Tremolet qui étaient alliés aux seigneurs d'Anduze. Le Château de Saint-Christol Privé, visible seulement de l'extérieur. Le 24 décembre 1702, ce château abrita une partie de la bourgeoisie d'Alès, mise en fuite par Jean Cavalier et ses Camisards, au mas Cauvy.
Le diocèse d'Alès fut érigé par une bulle donnée par le pape Innocent XII, le 17 mai 1694. Sept évêques l'ont administré : MM. de Saulx, de Hénnin Liétard, d'Avéjan, de Montclus, de Beauteville, de Balore et de Beausset. Archives Municipales d'AlèsLe diocèse d'Alès fut érigé par une bulle donnée par le pape Innocent XII, le 17 mai 1694. Sept évêques l'ont administré : MM. de Saulx, de Hénnin Liétard, d'Avéjan, de Montclus, de Beauteville, de Balore et de Beausset. La constructionLes deux premiers évêques logeaient non loin de la cathédrale au n 16 rue Lafare, dans une maison louée pour eux par le diocèse à M. De Ribaute. Ils possédaient, en outre, une maison de plaisance à Brouzen, connue sous le nom de château de Rochebelle. Monseigneur de Saulx avait bien proposé à l'administration provinciale un devis pour la construction d'un palais épiscopal, mais les plans furent jugés trop somptueux et le projet resta sans exécution. Monseigneur d'Avéjan proposa à son tour des plans plus simples, réduisant de moitié la dépense prévue par son prédécesseur. Les travaux furent adjugés le 16 septembre 1724 à l'architecte Rollin au prix de 81 000 livres, montant du devis primitif. On utilisa la pierre de Navacelles, et non celle de Méjannes comme prévu initialement. Monseigneur d'Avéjan se vit forcer de réduire son premier plan qui comportait un étage très élevé à un rez-de-chaussée et à une attique fort basse. En juin 1728, Monseigneur d'Avéjan put enfin quitter la maison de Ribaute ; le palais était dès lors habitable, quoique non terminé.La réception officielle n'eut lieu que le 8 avril 1741. L'ensemble de la construction coûta environ 130 000 livres au diocèse. D'Avéjan dépensa, sur sa cassette personnelle, 40 000 livres employées principalement à la décoration. Le palais, avec ses jardins et autres dépendances, occupait une surface de 13 000 mètres carrés. Sa magnifique cour d'honneur ouvrait par une porte cochère monumentale sur la haute place Saint Jean. Une fois franchie la porte cochère, l'on se trouvait dans un passage couvert bordé d'un côté par la loge du suisse, de l'autre par les bureaux du secrétariat de l'évêché et de l'officialité diocésaine. Puis l'on pénétrait dans la cour d'honneur que d'élégants ouvrages disposés en ligne courbe séparaient, à gauche de la cour des offices et cuisines, à droite de celle des remises et écuries. Dans la plus grande des écuries, pouvaient trouver place 26 chevaux. Enfin, au fond de la cour, le palais s'élevait, harmonieux et simple, sa partie centrale décorée d'un fronton triangulaire. Quelques marches à gravir et l'on accédait à un large perron précédant le vestibule d'entrée. Le rez-de-chaussée comprenait surtout les appartements de réception. Une partie de l'aile nord de l'édifice était occupée par le cabinet de travail de l'évêque. Les appartements particuliers étaient partagés entre le rez-de-chaussée et l'attique du haut. L'aile sud était bâtie à l'italienne. Le salon de même style autour duquel régnait, à la hauteur de l'attique, une balustrade de fer, en formait la pièce maîtresse. Nouvelles affectationsLa Constitution Civile du clergé décrétée par l'Assemblée Constituante le 12 juillet 1790 supprima les évêchés d'Uzès et d'Alès. Le siège épiscopal d'Alès étant officiellement supprimé, le palais épiscopal cessait d'être réservé à un usage religieux. Appartenant à la Nation, il fut occupé en l'an 2 par l'administration du district et par le Tribunal Judiciaire. En l'an 3, il abrita le Comité Révolutionnaire. Vendu comme bien national, l'évêché eut trois propriétaires :- Jean-Jacques Sugier fils, vice-président du Directoire du district d'Alès, se rendit acquéreur le 27 février 1792 pour la somme de 9 025 livres du jardin potager de l'évêché (804 toises carrées) et de la maison du jardinier qui lui était attenante (26 toises).- Le 7 juillet 1796 (19 Messidor an IV), Adam Edouard et Charles Michel fils, négociants à Nîmes, Jean - Edouard Serres, vérificateur de la Régie Nationale achetèrent l'évêché et des dépendances (bâtiments 440 toises ; cours et jardins 2 022 toises ; orangerie 30 toises).- Le 5 février 1798 (17 pluviôse an VI), Jean-Louis Bonnaud, originaire de Nîmes, acquit la maison appelée « l'évêché d'Alès ».- Enfin, c'est le premier acquéreur, Jean-Jacques Sugier fils, qui racheta l'évêché. Par la suite, il céda ses droits à une société d'actionnaires qui vendit par parcelles le vaste jardin. Des immeubles de rapport furent édifiés sur ces lots. Malgré plusieurs projets pour installer dans l'évêché le Palais de Justice (1825), puis la Sous-Préfecture, la Mairie d'Alès rencontra toutes sortes d'obstacles qui l'empêchèrent de prendre possession du bâtimentEn 1866, la Ville acheta la partie non encore aliénée du jardin de l'évêché à Me Castillon, avocat, pour agrandir la place de l'Hôtel de Ville. Une partie seulement du jardin fut utilisée à cet effet ; l'autre moitié devint terrain d'emplacement. Installation de la Caisse d'EpargnePar délibération du 7 mars 1868, le Bureau des directeurs de la Caisse d'Epargne demanda à la Ville l'autorisation d'acquérir de MM. Chamboredon et Teissonnière, la partie de l'ancien évêché provenant de l'hoirie Castillon. Le Conseil Municipal approuva par délibération du 12 mars. C'est que depuis sa création en 1838, la Caisse d'Epargne se trouvait dans les locaux de l'état civil et souffrait du manque de place. Aussi, fit-elle construire en aile de l'évêché et dans le même style un édifice où elle installa ses bureaux. Ce qui resta du terrain demeura jardin privé pour la Caisse d'Epargne. Depuis, une partie en a été utilisée pour l'édification d'une salle de spectacles et cinéma « Le Casino », démolie en 1988 ; sur l'autre, à l'angle de la place et de la rue Taisson des maisons d'habitations se sont élevées. Le 16 décembre 1892, la Caisse d'Epargne décide de mettre son premier étage à la disposition du Musée. Ceci dura jusqu'en 1929. Suite au développement de ses services et pour assurer de plus grandes commodités au public, divers projets de restauration et d'aménagement de la Caisse d'Epargne furent étudiés entre 1899 et 1900. Parallèlement, impasse de l'évêché donnant sur la haute place Saint-Jean, un café puis restaurant dits « de l'évêché » existèrent jusqu'au premier tiers du XXe siècle (au 1er étage, Michau, le Vatel alésien succéda à Rouger, le non moins réputé « officier de bouche »).C'est en 1936 que la Chambre de Commerce d'Alès décida d'acquérir les bâtiments formant la totalité de l'ancien évêché. La Chambre de Commerce, créée le 30 avril 1909 était installée 1 rue Jules Cazot, mais elle manquait de place. L'évêché était alors aux mains de deux propriétaires : une partie de l'immeuble appartenait à M. Bizot (coût estimé 230 000 F.), l'autre partie aux hoirs Dumas (180 000 F.)Il fut décidé que les deux parties de l'immeuble seraient aménagées pour n'en faire qu'une. Un décret du 3 juin 1936 autorisa La Chambre de Commerce à contracter un emprunt de 900 000 F. en vue de l'acquisition et de l'aménagement de l'ancien évêché. Un second décret en date du 5 février 1937 déclara d'utilité publique cette acquisition. La Chambre de Commerce et d'Industrie s'installa en 1938 dans ses nouveaux locaux rénovés. L'inauguration eut lieu le 24 avril 1938. Des modifications intérieures eurent lieu par la suite pour répondre à l'évolution des besoins. En 1972, l'évêché ne correspondant plus aux nécessités des services de la Chambre de Commerce, des tractations furent entreprises avec la Mairie d'Alès pour l'achat d'un terrain sur lequel serait construit le nouvel Hôtel Consulaire. Le terrain choisi fut celui d'une partie de l'ex-lycée Jean-Baptiste Dumas (1 058m²). La vente eut lieu le 14 mai 1973 (pour un montant de 250 000 F.) entre MM. Roger Roucaute, maire, et Jean Richard-Ducros, industriel alésien, président de la Chambre de Commerce. Le permis de construire de l'Hôtel Consulaire fut délivré le 12 avril 1974. L'ancien évêché étant devenu disponible, la Caisse d'Epargne s'en rendit acquéreur et entreprit dès 1976 des travaux d'aménagement des locaux. Ancien Palais Episcopal, façades et toitures du bâtiment central et ailes en retour, classés Monument Historique le 1er juin 1964. Bibliographie sommaire1 - Ouvrages et articles- Chanoine Bruyère : Alès, Capitale en Cévennes, 1948- Duclaux - Monteils : Recherches historiques sur la ville d'Alais, 1860- Rouvière François : L'aliénation des biens nationaux dans le Gard, 1900- Bulletins de la Chambre de Commerce 1914 - 1951- Cahiers d'histoire et d'archéologie, 1936 - Jean Favand « L'Oeuvre administrative diocésaine de Monseigneur d'Avéjan, 3e évêque d'Alais », 1721 - 1744. 2 - ArchivesArchives Départementales du GardArchives Municipales d'Alès(Sources : Archvies Municipales d'Alès)
Les tours d'horloge, les clochers et autres beffrois pourvus d'une horlogerie monumentale constituent autant de témoignages de la vie quotidienne de milliers de Lozériens. Le beffroi du Collet-de-Dèze, qui s'élève au-dessus du village, est surmonté d'un élégant clocher et agrémenté d'un balcon. Son horloge actuelle, qui est toujours présente dans le beffroi, est de 1888.
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