Prêt à remonter le fil du temps sans machine à remonter ? Notre liste de monuments historiques de Paillet et des environs est là pour ça ! De l'architecture époustouflante aux histoires fascinantes, préparez-vous à un voyage dans le passé.
Les monuments et les sites historiques de Paillet et des environs à découvrir. Places, châteaux, statues, fontaines et visites à faire.
L'édifice, construit à l'origine au 12ème siècle en style roman, a été agrandi par des bas-côtés et a vu sa nef rebâtie au 14ème siècle en style gothique ; au 19ème siècle, il a été agrandi sur le flanc nord et un clocher de style néoclassique lui a été ajouté ; il est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 1er décembre 1908.
Le parc exceptionnel, planté de cèdres, séquoias, magnolias, etc... est peuplé de nombreuses et remarquables statues. Légué à la municipalité, le Parc Chavat est, depuis 1999, le jardin public de la commune. Classés Monuments Historique en 2006, le château et le parc surplombant la Garonne, sont édifiés en 1917 pour l'industriel François Thévenot.
Les chantiers navals Tramasset sont un site patrimonial datant de 1837, situé en bord de Garonne à 30 minutes de Bordeaux. Ils sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques. Depuis 1997, l'association Les Chantiers Tramasset a investi le lieu en développant l'activité artisanale de charpente de marine afin de perpétuer les savoir-faire et conserver cette culture fluviale. L'association est aussi un lieu d'initiatives vivantes en territoire rural. Elle propose des visites guidées et un circuit de visite libre à travers le chantier naval et l'ancien port, des animations pour les écoles et une programmation artistique de mars à octobre. Un festival culturel a lieu, tous les ans, à la fin du mois de juillet. Ces activités se déroulent sous une halle monumentale, en bois et pierre, de 1890. Lieu idéal pour un pique-nique en famille avec sa vue imprenable sur le fleuve.
Délicieuse folie d'époque Louis XV intégralement classée Monument Historique ainsi que son mobilier, ses collections et ses jardins, le château de Mongenan décline en huit salles un musée complet du XVIII siècle avec meubles, costumes, portraits, faïences, porcelaines, toiles peintes, herbiers et poupées. Un Temple Maçonnique datant de 1736 présente une des plus importantes collections nationales d'objets rituels et de de documents. Chaque dimanche à 17h, des animations ou conférences éclairent différents aspects de ce patrimoine exceptionnel.
L'église Saint-Martin date du XIe siècle. Elle possède un portail roman avec 4 voussures. Dans le porche, sont encastrées 4 clés de voûte historiées provenant de l'église abbatiale de La Sauve Majeure. La nef est l'élément le plus ancien. L'édifice est classé Monument Historique depuis 1953.
Construite au XIIème siècle, elle a subi au cours des années des transformations qui lui ont donné son aspect actuel. A l'origine, elle n'était qu'une modeste chapelle romane d'une seule nef entourée d'un cimetière et proche d'un petit monastère. Les pèlerins, en chemin pour Compostelle, s'y arrêtaient après leur passage à la Sauve Majeure et à Créon. En faisant le tour extérieur de l'édifice, vous remarquerez la trace d'une porte qui faisait face au monastère et par laquelle accédaient les moines. Dans les années 1850, l'évêque de Bordeaux imposa la construction d'une travée supplémentaire avec clocher, dominant le porche à triple vousssures. Poortail et abside classés Monuments Historiques.
A 40 minutes de Bordeaux au coeur de la bastide médiévale de Cadillac, le château dit du "Demi-Roi", 1er duc d'Epernon, se construit au début du XVIIème siècle. Ce cadet de Gascogne, précurseur des mousquetaires, y met sa fortune. Marchez ici dans les pas des rois Louis XIII et Louis XIV, des cardinaux Richelieu et Mazarin, d'Anne d'Autriche et de Molière... Quinze ans de restauration l'ont métamorphosé. Admirez ses cheminées monumentales, les décors peints, une exceptionnelle collection de tapisseries historiques. Et arpentez aussi ce qui fut une terrible prison pour femmes du XIXème siècle jusqu'aux années 1950. Une destination historique en Bordelais, au destin passionnant.
L'église fut bâtie au milieu du XIème siècle sur une butte dominant le Gât-Mort, dont il reste quelques vestiges de remparts extérieurs. Du style roman à trois nefs, il ne reste que l'abside et l'absidiole nord, remarquables par leurs trois étages de divers matériaux : en bas une assise en petit appareil, une partie médiane en pierres de taille, puis au-delà d'une corniche sur corbeaux une partie supérieure en moellons probablement ajoutée lors de l'agrandissement de l'édifice. Chaque contrefort est surmonté d'une colonne encadrée de deux colonnettes. Les fenêtres sont encadrées de deux colonnettes supportant une archivolte sculptée en dents de loup. L'abside est classée Monument Historique.
Le Cimetière des Oubliés est un lieu de sépulture lié à l'histoire de l'hôpital psychiatrique. Propriété de la commune, il est inscrit partiellement au titre des Monuments historiques pour le Carré des combattants et pour son mur de clôture. Des 4 000 sépultures à même la terre qui le composent, près de 900 croix métalliques, installées dans les années 1950, sont visibles. A l'intérieur, un carré militaire comprend 98 sépultures de combattants de la guerre 1914-1918. Dans la Maison du Fossoyeur, une scénographie simple est proposée, composée de cimaises avec textes et images, de projections sonores et visuelles, qui permettent aux visiteurs de découvrir à la fois une histoire collective et individuelle, avec notamment les trois postes équipés de casques audio proposant des récits ou des témoignages. Une table tactile présente les noms des Oubliés.
Au coeur des vignobles de Graves, le Château Couloumey, chartreuse néoclassique du XVIIIème siècle aux belles proportions, forme un ensemble de belle qualité classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Son logis, ses dépendances, sa chapelle, son jardin topiaire, le parc composé d'arbres centenaires, de bassins et deux allées cavalières, et ses vignes, le tout sur 10 hectares, sont un bel exemple d'une propriété viticole du XVIIIème siècle. Le colombier octogonal du XVIIème siècle, gardien de la cour d'honneur, est répertorié aux « Pigeonniers de France ». Enfin, son vignoble de 3 ha sur le magnifique terroir des Graves vous propose des vins Rouge, Blanc sec et Rosé avec un bel équilibre de fruits et de bois.
La façade à clocher ajouré de l'église romane est ornée de motifs naïfs, comportant des croix, des rosaces, des personnages et des animaux. La nef unique s'achève sur un chevet plat. Le choeur est couvert d'un berceau brisé. La sacristie a été ajoutée au XVIIIème siècle. Le portail, sculpté en faible relief, remonte sans doute à la fin du XIIème ou XIIIème siècle. Son décor comprend des scènes illustrant les plaisirs de la vie. D'après Paul Roudié, la Vierge de la pietà présente certaines ressemblances avec la statue de Sainte Anne de la cathédrale de Bordeaux. Le portail occidental de l'église est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Le monument le plus remarquable de la commune est l'église Saint-Laurent. Elle comprend une abside en hémicycle précédée d'une travée droite, qu'on peut rapporter au Xlème siècle. Le beau portail occidental à cinq voussures est inscrit aux Monuments Historiques. Le décor du chapiteau du quatrième pilier à droite présente deux quadrupèdes assis adossés, la gueule tournée vers un masque humain à la place de la volute d'angle avec, pour ailes, des palmettes. La nef unique remaniée est précédée d'une amorce de faux transept. L'arc triomphal du choeur a été doublé en largeur, au Xllème siècle, par deux colonnes à chapiteau sculpté.
Église Saint-Léon du XVIe et XVIIIe siècle. Huit contreforts à base moulurée, dont quatre aux angles, divisent l'édifice surmonté d'un clocher pignon percé d'arcades, en trois travées. Magnifique fenêtre gothique et autel en pierre peint en faux marbre. Ensemble de la 1re moitié du 17e siècle. Cadre au-dessus de l'autel de la Vierge et porte murée dans le mur nord de la 2e moitié du 17e siècle. Tribune, sacristie, clôture et portail du cimetière de la 1re moitié du 19e siècle. Les dates portées : 1624 et 1773 ne semblent pas correspondre à des campagnes de travaux. Inscrite Monument Historique depuis 1925.
Croix du 13e siècle classée Monument Historique par arrêté du 20 décembre 1907.
« Orterra Sainte-Croix du Mont, profitez d'un circuit d'interprétation et d'animations estivales pour découvrir la singularité de Sainte-Croix du Mont. Un site géologique d'huîtres fossiles (20 millions d'années), un patrimoine d'exception (château, église inscrite aux Monuments Historiques), un panorama de paysage unique avec une vue à 180 sur la vallée de la Garonne ».
D'origine romane, c'est le monument le plus ancien du patrimoine bâti communal. Construite au XIIème siècle, il ne subsiste de cette époque que le portail (classé Monument historique) protégé par le porche. Au XVème siècle, l'église est agrandie d'un bas-côté nord. Le clocher est reconstruit au XVIIème siècle, le porche et la sacristie sont du siècle suivant. De beaux vitraux de la fin du XIXème siècle, oeuvres du peintre-verrier Henri Curcier, éclairent l'édifice.
Propriété classée Monument Historique située au bord de la Garonne dans un environnement privilégié ( Zone Natura 2000 et Zone d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique), voisine des plus grands crus classés de Graves de Pessac-Léognan. Ses origines remontent au XVIIe siècle et elle a accueilli à plusieurs reprises l'empereur Napoléon III. La demeure est habitée par ses propriétaires et décorée de meubles anciens remarquables. Le Parc, qui possède de belles vues sur la Garonne et des arbres pluri centenaires, allie un jardin classique « à la française » avec des jardins à thèmes : roseraie, potager, vergers, jardins de couleurs, pivoineraie, labyrinthe, poulailler et paons ainsi que fontaines et bassins.
Croix du cimetière datant du 16ème siècle. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1945.
Édifice composite avec un chevet construit au-dessus d'une crypte à demi enterrée, classée Monument Historique. Cet ensemble appartient à une construction du 11e siècle, modifiée au début du 12e siècle par l'adjonction de colonnes adossées permettant le voûtement de l'ensemble du choeur de l'église haute. La travée droite du choeur est ornée d'un ensemble peint du 16e siècle (évangélistes). Au 19e siècle, reconstruction de la nef et de la façade occidentale, et restauration du choeur. L'église est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Le château de Budos construit au XIVe siècle pour un neveu du pape Clément V, Raymond Guilhem de Budos, est à la fois une forteresse et un palais. Le monument imite le château pontifical de Villandraut par son plan. L'enceinte est cantonnée à chaque angle d'une tour saillante, trois cylindriques et une octogonale, percées d'archères en croix pattée. Dans l'enceinte se répartissent les logis, constitués de trois ailes principales. La courtine sud-est comporte une remarquable tour-porte, couronnée d'un parapet crénelé supporté par des consoles avec mâchicoulis. Le château est aménagé pour l'artillerie lors des guerres de Religion. A la Révolution, le château, déclaré bien national est démantelé et sert de carrière. Aujourd'hui, l'association Adichats sauvegarde et met en valeur ce magnifique site. Ruines et sous-sol inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (1988).
Etablie sur des fondations d'un premier sanctuaire du XIIème siècle, l'église comporte un portail (classé Monument Historique) et un choeur romans, vestiges de l'édifice du XIIème reconstruit le siècle suivant. L'église paroissiale, remaniée au cours des XVIème et XVIIème siècles, est restaurée au XIXème. Le choeur, plus elevé que la nef, est éclairé par des fenêtres ogivales. Une corniche est soutenue par des modillons représentant une tête de tigre, l'agneau de Dieu et des têtes humaines. Les chapiteaux de l'église sont abondamment décorés de scènes bibliques, notamment le repas d'Hérode, la mort de St Jean Baptiste, St Michel terrassant le dragon, Daniel dans la fosse aux lions et les douze apôtres. L'église, hormis le portail classé est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
De l'église romane primitive subsiste le portail sud daté du XIIème sliècle. L'édifice est remanié au XVIème, ainsi l'abside porte-t-elle une inscription selon laquelle cette partie a été élevée en 1554 par le maître maçon Martial Roux. C'est lui qui a également construit l'abside de l'église de Créon. Les nouvelles voûtes sont construites à partir de 1880. Un document de 1761 mentionne qu'"il n'y a pas de peintures". Les fresques sont donc peut-être l'oeuvre d'artistes italiens de passage vers 1770 ou 1775. L'église est inscrite en totalité à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
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