42 Monuments Historiques à Voir Autour de Lussac les Châteaux
Les monuments et les sites historiques de Lussac les Châteaux et des environs à découvrir. Places, châteaux, statues, fontaines et visites à faire.
Prêt à remonter le fil du temps sans machine à remonter ? Notre liste de monuments historiques de Lussac les Châteaux et des environs est là pour ça ! De l'architecture époustouflante aux histoires fascinantes, préparez-vous à un voyage dans le passé.
Les monuments et les sites historiques de Lussac les Châteaux et des environs à découvrir. Places, châteaux, statues, fontaines et visites à faire.
Au 12ème siècle, un pont traversait la Vienne une centaine de mètres en amont du pont actuel. En défendant ce pont contre les troupes françaises le 31 décembre 1369, Jehan Chandos, chef des armées anglaises administrant la ville de Poitiers après la défaite de Jean le Bon, est mortellement blessé par Jacques de Saint-Martin, écuyer français. Transporté au château de Morthemer, il y décède le lendemain, le 1er janvier 1370. Classement aux Monuments Historiques en 1909.
L'église actuelle construite à l'époque romane, est composée d'une nef unique, éclairée du côté sud par une baie et deux oculi, et d'un chevet de plan carré. La façade ouest est surmontée, depuis le 12ème siècle, d'un clocher mur à trois niveaux. Classement aux Monuments Historiques en 1919.
Utilisé comme étable à moutons à la fin du 19ème siècle, ce monument a été déplacé à plusieurs reprises lors des élargissements successifs de la route. Il est composé d'une dalle soutenue par cinq piliers en calcaire. Les fouilles réalisées ont révélé la présence d'ossements humains, des tessons de céramique grossière et un petit tranchet en silex. Classement aux Monuments Historiques en 1974.
Cette tour, également nommée tour aux Cognons, s'élève sur la rive droite de la Vienne. Elle aurait été construite au 11ème siècle par la famille Conis. Haute de 10 mètres, elle est composée de quatre niveaux. Seul le dernier étage, pourvu de larges fenêtres, avait une fonction résidentielle. Inscription aux Monuments Historiques en 1927.
Le Château de La Mothe est un ancien château fort Sa partie la plus ancienne date du 14ème siècle. A sa construction, il était composé de 4 tours ; aujourd'hui, il en reste deux ainsi qu'une partie de l'ancien logis. Le pont levis a dispmais les douves sont toujours présentes. Une partie nouvelle a été ajoutée à la fin du 19ème siècle début du 20ème siècle dans le style de la partie ancienne. Inscription aux Monuments Historiques en 1984 (en partie). L'association Les Amis de la Mothe, qui souhaite développer la culture dans territoire, organise des manifestations comme des conférences, des salons du livre, des expositions artistiques regroupant des peintres, des sculpteurs, des photographes, et des pièces de théâtre. Ces manifestations se déroulent au château de la Mothe, gracieusement mis à disposition par les propriétaires entre les mois d'avril et d'octobre de chaque année.
C'est l'une des plus anciennes églises de France. Le choeur, daté des 6ème et 7ème siècles, est construit sur les vestiges d'un sanctuaire romain et d'un mausolée chrétien. De cette époque sont visibles deux pans de murs (4ème et 5ème siècles) et une stèle chrétienne, visibles dans le choeur. La nef a été entièrement édifiée à l'époque romane entre le 10ème et le 12ème siècle. Des chapiteaux originaux l'ornent : dragons et griffons, et une composition unique associe le mariage, la sirène de la tentation et l'eucharistie. La restauration de l'église entre 2010 et 2013 a permis la découverte d'une fresque des 14ème-15ème siècles. Classement aux Monuments Historiques en 1913 (Eglise). Présence d'un pupitre patrimonial devant l'église (F et GB).
La nécropole de Civaux fait partie de ces lieux atypiques, totalement originaux, dont il n'existe pas d'équivalent. Utilisée comme cimetière depuis plus de 1. 800 ans, la nécropole contient encore plusieurs centaines de sarcophages mérovingiens (500-750 après JC.), certains en place, d'autres formant des rangées. L'originalité du lieu réside surtout dans sa clôture composée de couvercles de sarcophage dressés tels des menhirs, et qui existait déjà au 18ème siècle. Des décors (poisson, croix, chrisme) et des inscriptions chrétiennes ont été gravés sur des couvercles : Maria, Pientia... Classement aux Monuments Historiques en 1923.
Le Château est mentionné dans les textes dès 1337. Situé en haut d'une falaise de 38 mètres, il domine ainsi la Vallée de la Vienne ce qui lui a donné une fonction défensive à la fin du 14ème siècle et au début de 15ème siècle. Laissé à l'abandon pendant une cinquantaine d'année, c'est en 2009, grâce à ses nouveaux propriétaires qu'il a fait l'objet d'importants travaux de rénovation. Des activités paranormales se dérouleraient au sein de ce château. Classement aux Monuments Historiques en 2010.
L'église est mentionnée pour la première fois au 10ème siècle comme dépendance de l'abbaye de Nouaillé. L'église actuelle est probablement reconstruite à l'époque romane, aux 11ème-12ème siècles. En 1433, dans le contexte d'insécurité de la guerre de Cent Ans, l'église est fortifiée. Les portails ouest et sud constituent les plus beaux éléments de l'église : chapiteaux et bas-reliefs romans ne sont pas sans rappeler d'autres exemples poitevins comme Villesalem ou Notre-Dame-la-Grande à Poitiers. Inscription aux Monuments Historiques en 1937.
La chapelle du prieuré de Cubord remonte probablement au 12ème siècle. Il reste aujourd'hui son choeur rectangulaire, le portail roman orné de chapiteaux sculptés et le clocher-mur. Ce dernier est constitué de deux arcades qui accueillaient autrefois deux cloches et s'achève par un pignon triangulaire. Cette forme de clocher est plutôt rare dans notre région et rappelle celui de l'église de Mazerolles. Classement aux Monuments Historiques en 1924.
L'église romane, édifiée entre la fin du 11ème siècle et le début du 12ème siècle, est située sur un promontoire et forme avec le château médiéval un ensemble majeur du bourg. L'édifice a été modifié à l'époque gothique. Le choeur repose sur une crypte romane ornée de peintures murales gothiques représentant le Christ en majesté entouré des symboles des évangélistes et une Vierge à l'Enfant. L'église abrite aussi des enfeux gothiques qui accueillaient les sépultures des seigneurs de Morthemer. C'est aussi dans cette église que le Connétable anglais John Chandos, blessé mortellement lors d'un combat franco-anglais au pont de Lussac en 1369, aurait été enterré. Classement aux Monuments Historiques en 1908.
Siège d'une châtellenie mentionnée dès 1077 et érigée en baronnerie au 15ème siècle, le donjon roman du château de Morthemer a fait l'objet d'une restauration abusive sur l'élévation. Ces travaux ont été confiés à partir de 1865 par le baron de Soubeyran, riche financier et député, à Boeswillwald, disciple de Viollet-le-Duc. Le donjon était à l'origine une tour carrée de cinq étages ; il était relié à l'église par un logis du 17ème siècle. Outrancière, cette restauration applique parfaitement les théories et les options de l'architecte relatives au châteaux forts ; à cet égard, l'exemple est unique dans la Vienne. Le bâtiment reste néanmoins un exemple spectaculaire de château-église. Inscription Monuments Historiques en 1927.
Cet édifice, construit au 12ème siècle dans le cimetière de la Maison-Dieu, avait une double fonction au Moyen Âge. Dans sa partie supérieure, il accueillait une chapelle liée au culte des défunts, et dans sa partie inférieure, l'espace abritait l'ossuaire du cimetière. Les ossements des chrétiens, prélevés régulièrement dans le cimetière, y étaient entreposés dans l'attente de la résurrection promise. La corniche à modillons et le portail occidental présentent de beaux éléments sculptés du 12ème siècle. C'est le monument le plus original du territoire du Montmorillonnais. Classement aux Monuments Historiques en 1840. Un pupitre patrimonial installé à l'entrée vous délivrera des informations sur ce monument. Site inaccessible à la visite.
Édifiée sur un promontoire rocheux à la fin du 11ème siècle, l'église romane a été reprise à l'époque gothique et a été fortifiée pendant la guerre de Cent Ans. Le joyau de cet édifice se situe dans la crypte Sainte-Catherine. Les peintures murales datées des années 1200 représentent quelques épisodes de la vie légendaire de sainte Catherine d'Alexandrie. De très grande qualité, ces peintures témoignent de l'importance de cette église et illustrent la période de transition entre l'art roman et l'art gothique. Classement aux Monuments Historique en 1862. Site inaccessible à la visite.
L'ensemble de la crypte Sainte-Catherine, construite à la fin du 11ème siècle, possédait un décor peint. Il subsiste dans la partie orientale de la nef un agneau, à l'étrange silhouette de cheval, et la tête d'un vieillard de l'Apocalypse. Le décor de l'abside, dans une vaste mandorle, présente une Vierge à l'Enfant entourée de six saintes. L'Enfant Jésus dépose une couronne sur la tête de sainte Catherine, patronne de la crypte. Dessous, deux scènes de la vie de la sainte sont représentées. Cet ensemble, dont la gamme colorée est riche et variée, appartient au style de la transition entre le roman et le gothique. Classement aux Monuments Historiques en 1862. Site inaccessible à la visite.
Située dans un cadre bucolique sur les bords de Vienne, l'église Saint-Hilaire de Toulon a été édifiée au 12ème siècle et reprise au 19ème siècle. Elle a probablement été construite au bord de la Vienne pour desservir un point de passage très fréquenté. La récente restauration met en valeur ses éléments sculptés romans situés en façade occidentale : chapiteaux et bas-reliefs ornés de lions, de la scène du péché originel ou du Christ bénissant. Comme beaucoup d'églises de notre territoire, les murs intérieurs étaient recouverts de peintures murales ici datées du 19ème siècle. Supprimé au 20ème siècle, ce décor vient d'être entièrement refait. Classement aux Monuments Historiques en 1924 (pignon ouest). Inscription aux Monuments Historiques en 1988.
Visite Patrimoine - Montmorillon est une application culturelle gratuite qui valorise les oeuvres et les monuments de la ville à travers deux parcours thématiques : - « Coeur historique » qui propose de découvrir les richesses de la ville à pied en 45 mn ; - « Chemins de traverse » qui propose de découvrir 10 lieux du territoire montmorillonnais en voiture avec haltes en 2h. Des anecdotes, indications historiques, informations pratiques pour faciliter la visite accompagnent chaque parcours. La géolocalisation permet de se repérer et de réaliser l'itinéraire pour une découverte de la ville et du territoire, originale et ludique. Visite Patrimoine - Pays Montmorillonnais est un projet collaboratif entre la DRAC Nouvelle-Aquitaine, Alienor. Org - Conseil des Musées, l'IUT de La Rochelle, la Ville de Montmorillon et la Communauté de Communes Vienne et Gartempe, Pays d'art et d'histoire.
Le rachat en 2013 de la Sénéchalerie, du Vieux Palais et du vaste jardin a permis de rénover ces espaces et d'ouvrir le jardin au public. Le Jardin de la Sénéchaussée, qui est idéalement situé, en plein centre-ville, à proximité de la Cité de l'Écrit et de l'Office de Tourisme, est un jardin qui s'étend sur un espace remarquable de 5000m². Protégé au titre des Monuments Historiques, ce jardin est situé le long de la Gartempe. Considéré initialement en tant que jardin à la française, il a également été un jardin vivrier, d'anciennes photos montrant notamment la présence de fleurs et d'arbres fruitiers. Durant son réaménagement, le propriétaire a souhaité respecter le schéma initial en apportant quelques modernisations, les allées de buis ont été par exemple remplacées par des bordures fleuries, par des roseraies, mais aussi par des allées couvertes de tonnelles et de pergolas.
Une première église est construite au 12ème siècle et se situe au coeur d'un faubourg de la ville de Montmorillon. Au 19ème siècle, jugé trop petit et en mauvais état, l'édifice est reconstruit à l'exception de l'ancien choeur et de la tour de clocher datant de l'époque romane. Ces éléments sont encore visibles dans la partie orientale. De style néogothique, ce nouvel édifice présente aussi un mobilier très homogène datant de la même époque : chaire, orgue, vitraux. Ces derniers, en particulier, forment un ensemble de grande qualité témoignant des goûts religieux de l'époque et de la vie économique et sociale de la ville de Montmorillon. Inscription aux Monuments Historiques en 1984.
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