Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Villefranche de Lonchat
Explorez les églises et couvents autour de Villefranche de Lonchat. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
L'église Saint-Michel, qui était à la base romane, a été bâtie au XIIe siècle. Au niveau de la façade occidentale, le portail (lui aussi du XIIe siècle) possède, au niveau de son style, une influence saintongeaise. La voûte de l'édifice, qui s'est effondrée au moment des Guerres de Religion, a été restaurée au début du XVIIe siècle (grâce aux fonds de Françoise de La Chassagne, femme de Michel de Montaigne). Selon la légende, c'est elle qui fit déposer le coeur de son mari dans la chapelle de l'église (alors que son corps aurait été transporté à Bordeaux). Il est à noter que l'église se situe à quelques centaines de mètres à peine du château de Michel de Montaigne (ce qui permet d'imaginer le lien sentimental qui existait entre la famille de Montaigne et cet édifice religieux). Lien qui remonte à 1477 quand Raymond Eyquem, arrière-grand-père de Montaigne, acquiert le domaine.
Cette église du XIIème siècle dépendait de l'Abbaye de Faize. Elle possède une abside voûtée en "cul de four" sur une corniche à traces d'échiquier. Dans le mur pignon, la cloche en bronze datée de 1583 est classée Monument Historique.
Cette église est mentionnée pour la première fois dans les comptes de l'archevêché en 1378. Elle est de style roman du XIème siècle à l'exception des voûtes qui furent rebâties en 1857. Son plan comporte, d'est en ouest, une abside semi-circulaire, une nef de deux travées irrégulières et une façade occidentale. L'église est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Partiellement détruite par les guerres de Religion, cette église romane ne conserve que l'abside et le mur ouest. Un clocher octogonal se dresse abritant deux cloches. A l'intérieur, un lutrin en bois de noyer du XVIIIème siècle représente deux aigles sur un piédestal orné de sculptures.
Les vestiges d'une villa des IVe-Ve siècles, encore occupée au début du VIe, servirent de carrière pour la construction de l'église paroissiale. À l'époque gallo-romaine se dressait en ce lieu une résidence aristocratique rurale (villa) centrée sur un grand jardin intérieur. Cet ensemble présente une magnifique salle polylobée de 60 m² et des bains privés. L'intérêt de ce site provient de la qualité et de l'étendue des pavements de mosaïques qui ornaient le sol des pièces d'apparat.
Située dans le hameau de Capitourlan, à Castillon-la-Bataille, cette chapelle possède une particularité qui réside dans son orientation. Elle est en effet tournée vers l'Ouest (alors que la plupart des églises sont tournées vers l'Orient, c'est à dire vers l'Est). L'entrée de l'édifice (qui est donc à l'Est) est couronné d'un clocheton. Cette chapelle est dite "cimetériale", car elle est entourée d'un petit cimetière.
Venez découvrir la ville de Montpon-Ménestérol au travers d'un parcours d'1h30 environ. En passant par les différentes églises, ainsi que par la base de loisirs de Chandos, la rivière Isle est toute proche. Visite libre toute l'année. Brochure disponible à l'Office de Tourisme de Montpon ou en téléchargement en cliquant ici.
Il s'agit d'un édifice d'origine romane, dont il ne subsiste guère que le portail polylobé et la nef. L'église Saint-Pierre de Puisseguin a conservé sa façade occidentale romane datant de la fin du XIIème siècle, tout comme l'église Saint-Pierre de Petit-Palais. Sa polychromie a été conservée, ce qui en fait le seul exemple de la région. Ce portail est encadré de deux arcs aveugles et est précédé par un porche moderne. Le rôle social de l'édifice religieux dans cette paroisse s'éclaire grâce à la présence de ce porche ayant servi de lieu de réet de marché, et de la litre funéraire. De plan en croix latine, la nef se compose de deux travées voûtées respectivement en berceau brisé, puis en plein cintre. Deux chapelles voûtées en berceau rajoutées en 1786 forment les bras du transept. Le chevet gothique est à fond plat. Le clocher néoclassique se tient sur la façade occidentale.
Belles églises romanes des XIème et XIIème siècles.
À l'entrée de l'église (au niveau de son sol) se trouve une mosaïque de l'époque antique. L'édifice religieux possède une nef unique, ainsi qu'un transept (qui supporte d'ailleurs le clocher). L'abside de l'église, de forme semi-circulaire, est dite en "cul-de-four". À l'extérieur, on trouve, au niveau de cette même abside, des modillons dont certains ont la particularité de représenter des animaux fantastiques. Le portail à voussures de l'église (période romane) se décompose en trois arcades en plein cintre. Au XVIe siècle, un ange sculpté et un arc en accolade sont ajoutés en remplacement du tympan de la période romane.
La petite église romane a été édifiée en trois phases, de la fin du XIème à la fin du XIIème siècle, et peu remaniée aux siècles suivants. L'église possède un clocher voûté d'une coupole et des éléments sculptés de l'époque romane sont encore en place à l'extérieur et à l'intérieur de l'édifice.
L'église Saint-Symphorien, qui date du XVIIIe siècle, est un édifice de style baroque, bâti à partir des plans de l'architecte Portier. Son financement a été rendu possible grâce à un legs fait à la ville à la fin du XVIIe siècle, par Henri de La Tour d'Auvergne, Maréchal de Turenne (qui fut vicomte de Castillon). L'intérieur de l'église révèle une décoration d'ordre ionique (style qui s'inspire de la Grèce antique). La nef, composée d'une voûte en plein cintre, est illuminée par de magnifiques lunettes. Une des particularités de cet édifice est de posséder, au sein même de ses murs, un monument aux morts.
Cette église paroissiale a été construite au XIXe siècle, à une époque où on abandonne le culte qui a lieu dans la vieille église Saint-Martin. La volonté est alors de bâtir un édifice plus grand pour accueillir les paroissiens de Mouliets, de Villemartin, et de Piquessègue. L'église possède une nef unique voûtée en arc déprimé. Également à l'intérieur, on trouve, au revers de la façade ouest, de petites chapelles voûtées et peintes dites en cul-de-four. Le clocher de l'église, aujourd'hui de forme carrée, était jadis pointu.
L'église Saint-Magne est à la base un édifice de style roman. Elle est donc vouée à Saint-Magne, un religieux italien qui avait la charge d'évêque d'Anagni, et qui est mort en martyr au IIIe siècle. De nombreux moines, qui s'installent au Moyen-âge dans la paroisse, y font prospérer la culture de la vigne et la production de vins (activités toujours largement répandues de nos jours dans la commune et la région). Un pan de la nef de l'église, qui demeure de style roman, est composé d'une voûte en berceau brisé. Au XVIIIe siècle, une phase de reconstruction est lancée. Des bas-côtés sont alors ajoutés à une partie de la nef.
L'église est bâtie au début du XVIIe siècle, à un endroit proche de l'ancienne église, elle-même détruite par les huguenots (durant les guerres de Religion). Une restauration de l'église a lieu au XIXe siècle : la façade à fronton est alors surmontée d'un clocher à flèche classique. Un nouveau clocher, de forme carrée, voit le jour en 1956.
Le nom Flaujagues veut dire « ici le flot gît » (c'est une référence à la vague mythique du Mascaret, qui termine sa course à cet endroit). Situé sur la rive gauche de la Dordogne, Flaujagues est connu pour son port ayant connu un important trafic au cours des siècles passés. En témoigne la cale superbement conservée, datant du début du XIXe siècle, et pourvue d'un quai principal et de deux plans inclinés de mise à l'eau. Le village est indissociable du nom de Pierre Loti, célèbre écrivain et voyageur qui s'est marié à une enfant du pays (Blanche Franc de Ferrière). L'auteur aimait s'évader dans ce lieu pour y écrire et y puiser son inspiration. Un banc, où il aimait pratiquer la contemplation, a même hérité de son nom. Flaujagues possède également une église, dédiée à Saint-Martin, qui remonte au XVIIe siècle et qui a connu des restaurations au cours des XIXe et XXe siècles.
L'église Saint-Vincent était jadis dédiée à Saint-Martin. Elle a été bâtie à l'emplacement d'un ancien site gallo-romain (des vestiges de cette époque antique et de la période mérovingienne ont été trouvés dans le cimetière). L'église est de style roman. Il demeure de cette époque la façade occidentale, la nef, le transept et l'abside. Des voûtes sur croisée d'ogives sont ajoutées à l'édifice à l'époque gothique. Également, une chapelle est accolée au mur sud ainsi que des contreforts au niveau de la nef. Un élément remarquable de cette église est son clocher à arcades en brique (et ses trois lanternons), qui date du début du XIXe siècle.
Au bord de la rivière, Pessac-sur-Dordogne est un port important au XVIIIe siècle, dont témoignent encore les remarquables quais aménagés et les cales de mise à l'eau. Les canoës-kayaks ont aujourd'hui remplacé couraux et gabarres d'autrefois qui assuraient le trafic des marchandises. Le bourg bâti en hauteur comporte des rues en forte pente qui rejoignent les quais qui offrent de jolis points de vue sur la rivière. Le temple protestant, du XIXe siècle est proche du centre ; l'église romane Saint-Vincent et son élégant clocher-arcade est à l'écart du bourg. Le château de la Vidasse (XVe et XIXe siècles) jouxte la rivière comme le manoir de la Bernède (XVe et XVIIe siècle). Sur les coteaux couverts de vignes se nichent les châteaux de Carbonneau (XIXe siècle) de Ribebon (XVIIIe et XIXe siècle) au sein de beaux domaines viticoles.
La chapelle de Villemartin remonte à la période du roman tardif (fin XIIe, début XIIIe siècle). L'entrée se fait au sud par un magnifique portail possédant une archivolte polylobée reposant sur deux colonnes à chapiteaux sculptés. La chapelle est agencée en trois travées : les deux premières composent la nef et la troisième le sanctuaire. Cet édifice, construit selon un plan rectangulaire, se termine par un chevet plat éclairé par trois fenêtres ogivales. La chapelle appartenait à l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
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