Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Vézénobres

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Par sortie-visite.com. Mis à jour le 11-09-2024.

16 Églises et Sites Religieux Autour de Vézénobres

Explorez les églises et couvents autour de Vézénobres. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.

16 Églises et Sites Religieux Autour de Vézénobres
Participez à la balade Saint-Jeannaise !

Participez à la balade Saint-Jeannaise !

Rendez-vous pour une petite randonnée d'une heure autour du village de Saint-Jean-de-Ceyrargues, sans difficulté particulière. Vous aurez l'occasion de visiter une capitelle, une église du XIIIe sièc...

Châteaux de Saint Christol les Alès

Châteaux de Saint Christol les Alès

Le Château d'Arène XIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Ancien château du XIe siècle. Au XIVe siècle, ce dernier est reconstruit par Raymond de Soucanton qui y englobe l'église Saint-Martin-d'Arène. Pour en faciliter l'accès, il fit construire le pont à dos d'âne dit «pont d'Arène» doublé aujourd'hui d'un pont noyé pour améliorer la circulation. Le Château de Montmoirac (cf photo) XIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Situé sur une hauteur qui domine la plaine du Gardon, son nom viendrait de MONMIRAR ("Regarder" en occitan), mais d'autres origines sont avancées par les historiens. Il y aurait d'abord eu une tour de guet surveillant le Gardon et les Cévennes. Ce château, démoli à plusieurs reprises, reconstruit au XIe siècle, a appartenu à plusieurs familles notamment aux Templiers, puis au XIIIe siècle à la famille Tremolet qui étaient alliés aux seigneurs d'Anduze. Le Château de Saint-Christol  Privé, visible seulement de l'extérieur. Le 24 décembre 1702, ce château abrita une partie de la bourgeoisie d'Alès, mise en fuite par Jean Cavalier et ses Camisards, au mas Cauvy.

Château de Castelnau Valence

Château de Castelnau Valence

Château de Castelnau Valence XIIe - XIIIe siècle Certaines parties du château remonteraient même du IX siècle. La majeure partie de la fortification a cependant été réalisée aux XIIe et XIIIe siècles. Il a la forme d'un quadrilatère inégal, quatre tours (2 carrés et 2 rondes). Une chapelle romane qui est bien conservée. Connu autrefois sous le nom de châteauneuf de la Garde, il faisait partie des possessions de la Maison d'Uzes. Actuellement, il appartient actuellement aux Valfons et fut restauré au XIXe siècle.  Aujourd'hui même si le château ne se visite plus on peut l'admirer à travers une randonnée balisée en jaune (cartoguide disponible dans les Bureaux d'informations touristiques).

Palais épiscopal

Palais épiscopal

Le diocèse d'Alès fut érigé par une bulle donnée par le pape Innocent XII, le 17 mai 1694. Sept évêques l'ont administré : MM. de Saulx, de Hénnin Liétard, d'Avéjan, de Montclus, de Beauteville, de Balore et de Beausset. Archives Municipales d'AlèsLe diocèse d'Alès fut érigé par une bulle donnée par le pape Innocent XII, le 17 mai 1694. Sept évêques l'ont administré : MM. de Saulx, de Hénnin Liétard, d'Avéjan, de Montclus, de Beauteville, de Balore et de Beausset. La constructionLes deux premiers évêques logeaient non loin de la cathédrale au n 16 rue Lafare, dans une maison louée pour eux par le diocèse à M. De Ribaute. Ils possédaient, en outre, une maison de plaisance à Brouzen, connue sous le nom de château de Rochebelle. Monseigneur de Saulx avait bien proposé à l'administration provinciale un devis pour la construction d'un palais épiscopal, mais les plans furent jugés trop somptueux et le projet resta sans exécution. Monseigneur d'Avéjan proposa à son tour des plans plus simples, réduisant de moitié la dépense prévue par son prédécesseur. Les travaux furent adjugés le 16 septembre 1724 à l'architecte Rollin au prix de 81 000 livres, montant du devis primitif. On utilisa la pierre de Navacelles, et non celle de Méjannes comme prévu initialement. Monseigneur d'Avéjan se vit forcer de réduire son premier plan qui comportait un étage très élevé à un rez-de-chaussée et à une attique fort basse. En juin 1728, Monseigneur d'Avéjan put enfin quitter la maison de Ribaute ; le palais était dès lors habitable, quoique non terminé.La réception officielle n'eut lieu que le 8 avril 1741. L'ensemble de la construction coûta environ 130 000 livres au diocèse. D'Avéjan dépensa, sur sa cassette personnelle, 40 000 livres employées principalement à la décoration. Le palais, avec ses jardins et autres dépendances, occupait une surface de 13 000 mètres carrés. Sa magnifique cour d'honneur ouvrait par une porte cochère monumentale sur la haute place Saint Jean. Une fois franchie la porte cochère, l'on se trouvait dans un passage couvert bordé d'un côté par la loge du suisse, de l'autre par les bureaux du secrétariat de l'évêché et de l'officialité diocésaine. Puis l'on pénétrait dans la cour d'honneur que d'élégants ouvrages disposés en ligne courbe séparaient, à gauche de la cour des offices et cuisines, à droite de celle des remises et écuries. Dans la plus grande des écuries, pouvaient trouver place 26 chevaux. Enfin, au fond de la cour, le palais s'élevait, harmonieux et simple, sa partie centrale décorée d'un fronton triangulaire. Quelques marches à gravir et l'on accédait à un large perron précédant le vestibule d'entrée. Le rez-de-chaussée comprenait surtout les appartements de réception. Une partie de l'aile nord de l'édifice était occupée par le cabinet de travail de l'évêque. Les appartements particuliers étaient partagés entre le rez-de-chaussée et l'attique du haut. L'aile sud était bâtie à l'italienne. Le salon de même style autour duquel régnait, à la hauteur de l'attique, une balustrade de fer, en formait la pièce maîtresse. Nouvelles affectationsLa Constitution Civile du clergé décrétée par l'Assemblée Constituante le 12 juillet 1790 supprima les évêchés d'Uzès et d'Alès. Le siège épiscopal d'Alès étant officiellement supprimé, le palais épiscopal cessait d'être réservé à un usage religieux. Appartenant à la Nation, il fut occupé en l'an 2 par l'administration du district et par le Tribunal Judiciaire. En l'an 3, il abrita le Comité Révolutionnaire. Vendu comme bien national, l'évêché eut trois propriétaires :- Jean-Jacques Sugier fils, vice-président du Directoire du district d'Alès, se rendit acquéreur le 27 février 1792 pour la somme de 9 025 livres du jardin potager de l'évêché (804 toises carrées) et de la maison du jardinier qui lui était attenante (26 toises).- Le 7 juillet 1796 (19 Messidor an IV), Adam Edouard et Charles Michel fils, négociants à Nîmes, Jean - Edouard Serres, vérificateur de la Régie Nationale achetèrent l'évêché et des dépendances (bâtiments 440 toises ; cours et jardins 2 022 toises ; orangerie 30 toises).- Le 5 février 1798 (17 pluviôse an VI), Jean-Louis Bonnaud, originaire de Nîmes, acquit la maison appelée « l'évêché d'Alès ».- Enfin, c'est le premier acquéreur, Jean-Jacques Sugier fils, qui racheta l'évêché. Par la suite, il céda ses droits à une société d'actionnaires qui vendit par parcelles le vaste jardin. Des immeubles de rapport furent édifiés sur ces lots. Malgré plusieurs projets pour installer dans l'évêché le Palais de Justice (1825), puis la Sous-Préfecture, la Mairie d'Alès rencontra toutes sortes d'obstacles qui l'empêchèrent de prendre possession du bâtimentEn 1866, la Ville acheta la partie non encore aliénée du jardin de l'évêché à Me Castillon, avocat, pour agrandir la place de l'Hôtel de Ville. Une partie seulement du jardin fut utilisée à cet effet ; l'autre moitié devint terrain d'emplacement. Installation de la Caisse d'EpargnePar délibération du 7 mars 1868, le Bureau des directeurs de la Caisse d'Epargne demanda à la Ville l'autorisation d'acquérir de MM. Chamboredon et Teissonnière, la partie de l'ancien évêché provenant de l'hoirie Castillon. Le Conseil Municipal approuva par délibération du 12 mars. C'est que depuis sa création en 1838, la Caisse d'Epargne se trouvait dans les locaux de l'état civil et souffrait du manque de place. Aussi, fit-elle construire en aile de l'évêché et dans le même style un édifice où elle installa ses bureaux. Ce qui resta du terrain demeura jardin privé pour la Caisse d'Epargne. Depuis, une partie en a été utilisée pour l'édification d'une salle de spectacles et cinéma « Le Casino », démolie en 1988 ; sur l'autre, à l'angle de la place et de la rue Taisson des maisons d'habitations se sont élevées. Le 16 décembre 1892, la Caisse d'Epargne décide de mettre son premier étage à la disposition du Musée. Ceci dura jusqu'en 1929. Suite au développement de ses services et pour assurer de plus grandes commodités au public, divers projets de restauration et d'aménagement de la Caisse d'Epargne furent étudiés entre 1899 et 1900. Parallèlement, impasse de l'évêché donnant sur la haute place Saint-Jean, un café puis restaurant dits « de l'évêché » existèrent jusqu'au premier tiers du XXe siècle (au 1er étage, Michau, le Vatel alésien succéda à Rouger, le non moins réputé « officier de bouche »).C'est en 1936 que la Chambre de Commerce d'Alès décida d'acquérir les bâtiments formant la totalité de l'ancien évêché. La Chambre de Commerce, créée le 30 avril 1909 était installée 1 rue Jules Cazot, mais elle manquait de place. L'évêché était alors aux mains de deux propriétaires : une partie de l'immeuble appartenait à M. Bizot (coût estimé 230 000 F.), l'autre partie aux hoirs Dumas (180 000 F.)Il fut décidé que les deux parties de l'immeuble seraient aménagées pour n'en faire qu'une. Un décret du 3 juin 1936 autorisa La Chambre de Commerce à contracter un emprunt de 900 000 F. en vue de l'acquisition et de l'aménagement de l'ancien évêché. Un second décret en date du 5 février 1937 déclara d'utilité publique cette acquisition. La Chambre de Commerce et d'Industrie s'installa en 1938 dans ses nouveaux locaux rénovés. L'inauguration eut lieu le 24 avril 1938. Des modifications intérieures eurent lieu par la suite pour répondre à l'évolution des besoins. En 1972, l'évêché ne correspondant plus aux nécessités des services de la Chambre de Commerce, des tractations furent entreprises avec la Mairie d'Alès pour l'achat d'un terrain sur lequel serait construit le nouvel Hôtel Consulaire. Le terrain choisi fut celui d'une partie de l'ex-lycée Jean-Baptiste Dumas (1 058m²). La vente eut lieu le 14 mai 1973 (pour un montant de 250 000 F.) entre MM. Roger Roucaute, maire, et Jean Richard-Ducros, industriel alésien, président de la Chambre de Commerce. Le permis de construire de l'Hôtel Consulaire fut délivré le 12 avril 1974. L'ancien évêché étant devenu disponible, la Caisse d'Epargne s'en rendit acquéreur et entreprit dès 1976 des travaux d'aménagement des locaux. Ancien Palais Episcopal, façades et toitures du bâtiment central et ailes en retour, classés Monument Historique le 1er juin 1964. Bibliographie sommaire1 - Ouvrages et articles- Chanoine Bruyère : Alès, Capitale en Cévennes, 1948- Duclaux - Monteils : Recherches historiques sur la ville d'Alais, 1860- Rouvière François : L'aliénation des biens nationaux dans le Gard, 1900- Bulletins de la Chambre de Commerce 1914 - 1951- Cahiers d'histoire et d'archéologie, 1936 - Jean Favand « L'Oeuvre administrative diocésaine de Monseigneur d'Avéjan, 3e évêque d'Alais », 1721 - 1744. 2 - ArchivesArchives Départementales du GardArchives Municipales d'Alès(Sources : Archvies Municipales d'Alès)

Conférences guidées de la cathédrale St Jean Baptiste

Conférences guidées de la cathédrale St Jean Baptiste

Venez retrouver la splendeur de l'édifice restauré et découvrir 3000 ans d'histoire(s) ! La cathédrale romaine du diocèse de Nîmes révèle ses secrets...Récemment rénovée, la Cathédrale d'Alès vous ouvre ses portes. L'édifice alésien, érigé au XVIIe siècle est classé "monument historique". À l'intérieur de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, le choeur est un bijou architectural notable en Occitanie, avec ses colonnes cannelées, sa coupole avec système de pendentif dit "de Valence" ou ses murs et toiles marouflées peints par Cublet et Marinelli en 1876. La cathédrale est édifiée sur les restes d'une ancienne église carolingienne, elle-même située sur l'emplacement d'un temple gallo-romain. Infos pratiques :- Rendez-vous tous les jeudis du 13 Janvier au 30 Juin 2022- Horaire : 16 h 30 ( se présenter 10mn avant le départ de la visite)- Tarif : 5 euros- Informations et renseignements par téléphone au 04 66 52 21 06- Inscription obligatoire car la visite est conditionnée à la participation de 5 personnes a minima- Sous la responsabilité de l'Association civile de la cathédrale d'Alès

La Cathédrale Saint Jean Baptiste

La Cathédrale Saint Jean Baptiste

La cathédrale a été édifiée sur les bases d'une église carolingienne, elle-même bâtie à l'emplacement d'un temple gallo-romain.

Le Temple

Le Temple

Le temple actuel, entouré d'immeubles modernes, est le seul vestige du XIXe siècle à avoir été épargné par les démolitions des années 1960. A vrai dire, sur ce même emplacement, ont été bâtis 3 temples. Archives Municipales d'AlèsLe temple actuel, entouré d'immeubles modernes, est le seul vestige du XIXe siècle à avoir été épargné par les démolitions des années 1960. A vrai dire, sur ce même emplacement, ont été bâtis 3 temples. Le premier date de 1579. C'était un édifice imposant construit pour accueillir 5 à 6000 Réformés. Il comportait 3 portes d'entrée, 15 fenêtres rectangulaires. Sa façade située rue Peyrolerie comportait une tour carrée surmontée d' un clocher. En 1685, La Révocation de l'Edit de Nantes ordonne la démolition de tous les temples. En 1707, les Pénitents vont construire une chapelle sur son emplacement. Après la période dite du "Désert" durant laquelle les protestants vont se cacher, survient l'Edit de Tolérance qui va peu à peu rétablir les non-catholiques dans leurs droits. En 1792, le Consistoire peut racheter la chapelle des Pénitents vendue comme "bien national" à la Révolution. Mais cette chapelle est en très mauvais état, trop petite. Elle fait tout de même office de deuxième temple. Après bien des péripéties, le Conseil presbytéral décide en 1854 de construire un nouveau temple, sur le même emplacement, agrandi du bâtiment de l'école des garçons et deux maisons. Les plans et devis furent dressés par M. Léon Feuchères puis à son décès par M. Revoil. La défense fut supportée par le Consistoire et la Ville d'Alès. Le Temple se démarque des autres temples de la région par l'emploi du style néo-roman. Son inauguration eut lieu le 3 décembre 1868. En 1938, l'orgue du XIXe siècle est restauré. En 1993, un nouvel orgue est installé. Il est réalisé par Gérald Guillemin. Le 16 décembre 2000, le clocher reçoit deux cloches ; leur nom est « David » et « Marie Durand ». Une fontaine en pierre de taille vient embellir la place du temple. En 2002, un plan sur 10 ans est mis en place pour la rénovation complète du bâtiment et sa mise aux normes.(Sources : Archives Municipales d'Alès)

Train touristique d'Alès

Train touristique d'Alès

À travers ce parcours les principaux monuments de la ville sont visibles, commentaires et anecdotes ponctueront ce voyage dans le temps et différents thèmes sur l'histoire seront abordés : la soie, le protestantisme, le charbon...A bord du petit train les commentaires traiteront de la Cathédrale Saint Jean Baptiste, des Remparts du Fort Vauban, du Temple d'Alès, de l'Ancien Théâtre et de l'Ancienne Église des Cordeliers qui abrite aujourd'hui le bureau d'information touristique, de l'Église Saint Joseph et de la place Henri Barbusse, mais aussi du Théâtre le Cratère, de la Médiathèque des Arènes, d'Alès Plage, de la place Gabriel Péri et de la place de l'Abbaye. Vous en saurez plus en lisant l'article : Une visite d'Alès originale !Informations pratiques :- Départs : devant l'Office du tourisme d'Alès - Cévennes Tourisme, place de l'Hôtel de ville- Tous les jours sauf dimanche - Horaires de départ : 10h30 - 16h00 - 17h30 ( 14h30 créneau groupe)- Tarifs : Adulte 5 EUR / Enfant 3 EUR

Le Fort Vauban

Le Fort Vauban

La citadelle d'Alès, dite Fort Vauban, a été construite en 1688 au lendemain de la Révocation de l'Edit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la Ville, à l'emplacement des 2 châteaux des Seigneurs d'Alès dont on ne conserva que la poterne (porte du XIIIe siècle) de celui des barons. Archives Municipales d'AlèsLa citadelle d'Alès, dite Fort Vauban, a été construite en 1688 au lendemain de la Révocation de l'Edit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la Ville, à l'emplacement des 2 châteaux des Seigneurs d'Alès dont on ne conserva que la poterne (porte du XIIIe siècle) de celui des barons. Le rôle du Fort était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la religion protestante venait d'être interdite et enfermer les récalcitrants. Contrairement à l'appellation, ce n'est pas Vauban qui a construit la citadelle. Vauban fut absent des chantiers cévenols (les forts de Nîmes et de St Hippolyte datent de la même époque). Les trois forts ont été construits à la manière de ceux de Vauban. Celui d'Alès a la particularité de dessiner un U. Il a une superficie de 1 500 m² répartis sur trois niveaux. Il est formé de deux corps de logis : côté sud était le logement du gouverneur, de l'état-major, la chapelle. L'autre partie était occupée par la garnison et pouvait servir de prison. Au centre du Fort, l'ingénieur plaça un grand escalier rampe sur rampe. Seule l'enceinte défensive est inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques depuis 1973 : Elle est constituée de six petits bastions, de quarante embrasures à canon, d'un fossé, d'une porte ouvrant en escalier vers la ville et d'une porte de secours défendue par un pont-levis. A la Révolution Française, les prisons deviennent propriétés nationales et occupent tout le Fort jusqu'en 1925, date à laquelle l'Etat remet à la ville d'Alès une partie du bâtiment, où furent hébergés successivement le Musée (avant son transfert au Colombier), la Bibliothèque, les Archives Municipales et l'association archéologique le g. A.r. A. De triste mémoire, dans le Fort Vauban ont été enfermés et torturés des prisonniers lors des deux guerres mondiales. La Maison d'Arrêt a fermé définitivement ses portes en juin 1990. Le département du Gard en est toujours propriétaire. Des visites guidées sont proposées par l'Office du Tourisme d'Alès toute l'année. Pour plus de renseignement et réservation, veuillez contacter l'office du tourisme.(Sources : Archives Municipales d'Alès)

L'Ermitage d'Alès

L'Ermitage d'Alès

Le sommet de l'Ermitage est accessible par la route bitumée. Outre le point de vue remarquable sur une région étendue, on peut visiter librement l'extérieur de la chapelle. Un belvédère, avec tables d'orientation, aménagé par la municipalité alésienne en 1991, permet de situer les points remarquables de l'agglomération alésienne, des Cévennes et du Bas - Vivarais. Archives Municipales d'AlèsNote préliminaire : Le sommet de l'Ermitage est accessible par la route bitumée. Outre le point de vue remarquable sur une région étendue, on peut visiter librement l'extérieur de la chapelle. Un belvédère, avec tables d'orientation, aménagé par la municipalité alésienne en 1991, permet de situer les points remarquables de l'agglomération alésienne, des Cévennes et du Bas - Vivarais. Bloc de calcaire jurassique, extrême avancée des Cévennes jouxtant Alès, l'Ermitage se repère de fort loin, signalé par son sanctuaire. La visite, partant de ce point culminant permettra au fur et à mesure que nous descendrons ses pentes de remonter le cours du temps. La chapelleElle a été construite aux XIe et XIIe siècles par les chanoines Augustins et s'appelait alors Saint Julien des Causses. L'abside (face à la ville d'Alès) est d'époque ; l'intérieur est voûté, aux lignes très sobres. L'édifice, ruiné après les guerres religieuses, fut restauré en 1736 (voir inscription lapidaire à gauche en entrant dans la cour).Le sanctuaire actuel résulte de restaurations, agrandissements et ajouts effectués en 1871. Il fut consacré à cette époque à Notre Dame des Mines, en relation avec l'essor industriel du bassin d'Alès. La zone archéologiqueAu 1er siècle avant J. C. une tribu gauloise dépendant des Volkes Arécomiques, dont la capitale était Nîmes, établi sur les pentes de l'Ermitage un refuge (l'oppidum) et une petite agglomération vouée à une certaine activité commerciale. Des vestiges de cases creusées dans les flancs de la colline et échelonnées par terrasses selon un certain plan d'urbanisme ont été mis au jour. Certaines habitations étaient frustes ; d'autres plus élaborées indiquent une influence romaine prédominante (murs enduits de chaux et peints, sols mosaïques, caniveaux, tuiles). Les bases conservées et aménagées de cet habitat se voient en parcourant les propriétés privées Clément et Benoit. Des monnaies gauloises de bronze (de Nîmes, Marseille, des Arvernes, etc...), des objets en fer ou en bronze, des tessons de céramique innombrables, des restes d'amphores à vin, témoignent de l'intense activité du village sur la colline, juste avant notre ère. Des sépultures postérieures (VIIe siècle après J. C.) se rencontrent parmi cet habitat plus ancien. Au-dessus, on peut voir un fragment important du rempart gaulois construit en blocs énormes (appareil cyclopéen). Ce rempart se trouve, assez impressionnant, en contre-bas de la route d'accès au sommet. La Grotte Préhistorique (grotte Bonnaud)On y voit le travail des eaux souterraines (stalactites, galeries supérieures).De grands animaux disparus (hyène des cavernes, ours, cerf, bison, lion et panthère) y ont laissé des ossements et des dents impressionnantes. Quelques silex taillés témoignent du passage des hommes préhistoriques, contemporains de ces animaux (avant et pendant la dernière ère glaciaire, soit entre 80 000 ans et 30 000 ans avant notre ère).Le matériel découvert lors des fouilles autorisées a été déposé au Musée du Colombier à Alès. Classement parmi les monuments historiques (27 octobre 1980) : Portion d'oppidum sis dans les parcelles n 198 ; 224 et 225 ; 241 ; 409 et 410, lieudit « L'Ermitage », section CE du cadastre. Ces vestiges sont visibles aujourd'hui au Musée Colombier. Le sentier Taisson donne l'occasion de passer par ces sites. Le livret, Randoland est à votre disposition pour une balade familial au bureau de tourisme d'Alès.(Sources : Archives Municipales d'Alès)

Parc des Cordeliers

Parc des Cordeliers

Le Parc des Cordeliers est l'ancien jardin du couvent des Franciscains, appelé aussi Cordeliers ayant une superficie de 4 hectares. Son entrée principale se trouve Avenue Rollin.

Kanel Brosi

Kanel Brosi

Kanel BROSI est née en Martinique. Son enfance créole à Fort-de-France nourrit une "imagerie" venue des contes, peuplés d'un bestiaire toujours vivace, où toutes les formes, même les plus délirées, ont leur place et leur normalité.Puis la Grèce est, douze ans durant, son « pays choisi ». Elle y est percutée par la langue et la convivialité, une culture et un héritage de formes qui métissent sa trame tropicale. Elle s'enchante des villages cycladiques, dont l'enchevêtrement du bâti, corrigé par l'harmonie blanche et bleue des murs, sculpte une poésie rare. S'émerveille devant les statues trimillénaires des Cyclades, dont l'épure rejoint la modernité d'un Brancusi ou d'un Giacometti. Et découvre, au hasard des églises, la paix des icônes orthodoxes, si fortement codifiées et étrangement impassibles. De retour au pays, la richesse formelle des bois locaux l'éblouit. Troncs de haute taille (fougère, palmier, campêche...) qui se font totems. Et « bâtons » - sculptures immédiates qui vous racontent une histoire. Avec le désir d'y ajouter quelque chose. Du presque rien au quelque choseAu commencement est le plaisir du jeu - celui de chiner dans les poubelles de la mer, dans les cimetières d'arbres. Joie, aussi, d'arracher à la boue des marigots des lambeaux des géants morts. Ils trouvent, par collecte et métamorphose, une seconde vie, échappent à l'enfouissement ou à la dispersion. S'ensuit l'exaltation d'une quête. Corps à coeur avec un simple bout de bois, sans autre ébauche que de le regarder, y saisir des promesses. Bois soigneusement sélectionné pour ses accidents, ses anomalies. Et qui se fait déclencheur de formes. Le hasard apprivoiséSimples rebuts aux yeux du plus grand nombre, ces reliques torturées sont respectueusement récurées et interrogées, parfois retaillées, pour y débusquer un motif, la possibilité d'un souffle vital. Le regard, affûté, a capté un mouvement naturel ; la main viendra façonner l'argile autour de ce bois stimulant, donnant naissance à un personnage. Chaque sculpture est bien évidemment unique, puisque, quelque part, le bois commande : sa forme, sa densité, sa texture et sa couleur suggèrent des images, des propositions chaque fois nouvelles. Tel est ce hasard, apprivoisé par une artiste passeur. Pour donner vie à des sculptures qui éveillent, dans l'oeil et la main, des contemplations étonnées et des frémissements de caresses. Dialogue de la main avec la culture et les rêves. Donner à voirIl y eut d'abord des bois - choisis pour leurs accidents ou leurs protubérances et cavités saugrenues - qui donnèrent naissance à des corps exubérants, essentiellement féminins, ne refusant ni la fantaisie ni l'impudeur. Il y eut ensuite des personnages plus émaciés, dont la sérénité longiligne engendrait une émotion plus« suspendue ». Kanel restituait ainsi son imprégnation par l'imagerie orthodoxe grecque, et rendait hommage à Alberto Giacometti. Vint alors le temps des Passeurs de Rêves, figures avant tout masculines : leurs têtes d'argile et leurs postures cristallisaient des cultures multiples. Costumes et accessoires évoquaient l'ermite, le bonze, le samouraï - hommage à la puissance de l'esprit. Voyage dans l'espace, mais aussi dans le temps, vers un passé de sagesse fantasmé (dont la réalité importe peu, dès lors qu'il nourrit notre rêve et notre espoir).La Forêt des Ombres, enfin, convoqua une foule de haute taille, dont les visages disaient l'Afrique, les Antilles ou l'Asie : hommage à la diversité des cultures du monde. Mais des couleurs contradictoires, au-delà de tout réalisme, proclamaient une symbolique du métissage, et s'autorisaient des glissades fantaisistes. Jak PERRET (juin 2014)

Anduze

Anduze

Elle vous offre des un cadre de vie idéal. Découvrez ses ruelles, ses monuments, le tout, entouré par les Cévennes. Entre Garrigue et Cévennes se situe Anduze, Porte des Cévennes. Cette petite ville au charme pittoresque dispose de bien des atouts ! La vieille ville a conservé un caractère médiéval avec ses rues étroites et sinueuses, ainsi que ses fontaines dont la fontaine Pagode, avec ses belles tuiles vernissées. La richesse du Patrimoine d'Anduze se retrouve en différents édifices classés Monuments Historiques ou inscrits à son inventaire :La tour de l'Horloge : située sur le Plan de Brie, elle date du XIVe siècle. Seul vestige visible des fortifications, elle fut épargnée en 1629 par Richelieu en raison de son statut d'horloge de ville. Après sa récente rénovation intérieure, elle est aujourd'hui entièrement accessible au public. Inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1978. Le temple de l'Eglise Réformée : construit en 1823 sur l'emplacement de la cour des anciennes casernes, le temple d'Anduze est l'un des plus grands de France. Classé Monuments Historiques en 1979. A travers des ruelles étroites et tortueuses comme les rues Bouquerie et Notarié dont les noms évoquent leurs anciennes vocations, on arrive à la place Couverte. Créée au XIVe siècle pour abriter le marché aux châtaignes et aux grains, elle continue aujourd'hui encore de recevoir tous les jeudis matins, des marchands locaux avec leurs différents produits. Sur cette place, à l'entrée de la rue Notarié, se trouve la somptueuse fontaine Pagode datée de 1649. De style oriental, avec sa petite toiture aux tuiles vernissées, elle est classée Monuments Historiques depuis 1914. Centre régional du négoce de la soie et de la laine au XVIe siècle, la ville est au cours du XVIIe siècle bien intégrée à l'économie marchande. La corporation des tuiliers et potiers tira profit des retombées de cette prospérité. C'est à la fin du XVIIIe siècle qu'Anduze s'est spécialisée dans la confection des vases d'Anduze et jarres à huile. Sur la place de la République se trouve l'église catholique St Etienne. Elle a été construite au cours du XVIIe siècle sur l'emplacement de l'ancien temple de l'Eglise Réformée, détruit en 1685 lors de la révocation de l'édit de Nantes. On sait que le clocher, en dehors de l'alignement du corps de l'église, est de construction plus ancienne avec une date qui reste encore à déterminer. A quelques pas de la jolie place Notre-Dame se situe la tour Pézène. L'une des plus anciennes constructions de la ville (XIVe siècle), cette tour seigneuriale a été arasée et souvent remaniée au cours des siècles. Le bâtiment moins ancien qui la jouxte est agrémenté d'une superbe entrée classique précédée d'un très bel escalier en arc de cercle permettant au seigneur d'entrer éventuellement à cheval dans sa demeure. Du domaine privé, elle ne se visite pas. A voir également, le parc des Cordeliers, ancien grand jardin d'un couvent du même nom vendu comme bien national à la Révolution et dispaujourd'hui. Il abrite une remarquable variété d'espèces botaniques - plan guide du parcours botaniques disponible à l'accueil du Bureau d'information touristique d'Anduze.

Atelier « jeux de briques »

Atelier « jeux de briques »

A l'intérieur de la chapelle, un atelier jeux de briques animé par « La p'tite brique » vous attend.

Châteaux de Soustelle

Châteaux de Soustelle

Le château d'Olympie XIVe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Les premières constructions de ce château, situé à proximité du Galeizon, figurent dans les grimoires en 1308. Un grand flou demeure concernant ce dernier sur la période comprise entre sa construction et les années 1600, les archives ayant dispdans l'incendie du bâtiment en 1703. Il aurait été construit pour surveiller l'entrée de la vallée du Galeizon, les traces des roues des diligences sont encore visibles dans la roche. Le château fut brûlé en 1703 par les Huguenots, puis reconstruit jusqu'en 1733. Durant la seconde guerre mondiale, le château servît de relais au maquis de Saint Martin de Boubaux. Le château de Soustelle XIIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Situé près de l'église Saint-Pierre, il est le moins bien conservé des trois châteaux présents sur la commune, mais il est également le moins modifié par rapport à sa construction d'origine, avec ses deux magnifiques tours et son mâchicoulis. On peut aussi y voir la pierre d'angle où reposait la troisième tour du château, côté nord-est, et une génoise à trois rangées. Les nombreuses meurtrières qu'il est possible d'observer témoignent de sa vocation défensive. Cet édifice très ancien, aurait été incendié trois fois avant 1100. Le château de Périès XIIe siècle - Privé, visible seulement de l'extérieur. Le fief de Périès est évoqué dès le XIIIe siècle. Si plusieurs versions existent sur son rattachement à la famille Firmas, que certains font remonter au XIVe siècle, un fait est absolument certains : Anne des Estienne, dame de Périès, l'a apporté en dot à Bernard de Firmas, écuyer, lors de leur mariage en 1572. Ce château brûla pendant la guerre des Camisards.

Mialet, village historique

Mialet, village historique

La commune se compose de 7 hameaux : Luziers, les Puechs, le Mas Soubeyran, Paussan, le Village, les Aigladines, Brugairolles et Pegairolles. Au coeur d'une vallée sauvage et préservée, Mialet fait partie des hauts-lieux historiques des Cévennes lors de la résistance des "Réformés". Le village et les hameaux qui en dépendent ont eu un rôle capital dans la révolte des Camisards. Le centre ancien de Mialet offre une atmosphère d'authenticité qui peut se lire sur les murs de ses maisons cévenoles aux pierres nues et de ses édifices religieux. La maison natale du chef camisard Roland, située au Mas Soubeyran, hameau typique, abrite le Musée du Désert. A voir :- Le Pont des Camisards enjambant le Gardon, classé Monument historique.- L'église Saint-André datée du 17ème réalisée par un architecte de Nîmes, rebâtie sur l'emplacement d'une première église médiévale. - Le Temple, reconstruit au 19ème siècle sur le site du premier temple édifié en 1562, de forme intérieure octogonale significative de l'absence de hiérarchie au sein du culte.- Le Pont des Abarines, pont routier réalisé au 19ème siècle afin de désenclaver la vallée du Gardon.- Les petits sentiers menant au Gardon de Mialet en traversant les jardins potagers.- La grotte de Trabuc, réputée pour ses nombreux circuits souterrains exceptionnels bordés de lacs et cascades.- Le Musée du Désert au Mas Soubeyran retraçant l'histoire du Protestantisme.

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