Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Saint Seurin de Cadourne
Explorez les églises et couvents autour de Saint Seurin de Cadourne. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
L'église de St-Seurin a une longue histoire. A l'origine simple chapelle. Vers 1830, l'église de Saint Martin de Cadourne y a été transférée et en particulier l'autel, les statues, le tableau. Tous ces éléments sont classés ainsi que la chaire. La cloche de Saint Martin a également été transportée à St Seurin.
Unique en Médoc, cette magnifique église fut érigée en deux périodes à 100 ans d'intervalle 1750 et 1850. Elle est encore aujourd'hui considérée comme l'un des plus beaux ensembles de l'art religieux du XVIIIe siècle produit en Gironde. Richement ornée et entièrement restaurée par les ateliers des Beaux-Arts, elle offre un énorme retable central (baroque roman) coiffé de volutes couvertes de palmes dorées, de magnifiques tableaux dont l'un du peintre Laporte est classé, une chaire en marbre rouge... On notera aussi une belle tribune sur piliers édifiée au XIXe pour recevoir les orgues Werner composés de 884 tuyaux en étain construites par le maitre Maille. L'acoustique y est si bonne que de nombreux concerts sont donnés dans cette église. Un émerveillement tant le monument est élégant.
Cette arche donne accès à la cour de l'ancien presbytère. Elle est probablement édifiée à la même époque (fin du XIXème siècle) que le clocher de l'église voisine et son architecture est inspirée de celui-ci.
L'église est construite à la fin du XIXème siècle à l'emplacement de l'édifice roman antérieur, par l'architecte Bonnore de Lesparre, qui réalise la plupart des églises construites à l'époque dans le canton. Cet édifice, dédié à Saint Romain, est en grande partie financé par les dons des villageois. A proximité du clocher et du porche d'entrée restaurés, la place centrale du bourg conserve le porche de l'ancien presbytère, contemporain de l'église, reconverti depuis 1950.
Au XVIème siècle, la paroisse est placée sous le patronage de de Saint Didier. L'église, reconstruite au XIXème siècle. dans le style gothique, est dominée par un clocher surmontée d'une flèche haute. Église fermée au public.
1894 - Architecte : Hosteing. Cette église paroissiale est de style néo-roman avec son clocher-porche.
Le portail est celui d'une ancienne chapelle construite au XIXème siècle .Vendu au château Potensac, le bâtiment est reconverti en chai.
À l'origine c'était une construction romane à nef unique, fermée par un chevet. Deux chapelles furent ajoutées après la révolution. Le clocher initial était un mur clocher, le clocher actuel à flèche néo-gothique date du XIXe siècle. La nef, commencée après la révolution, fut achevée en 1867
Croix de l'église au bourg de Caussan. Croix près du Château Pontet. Croix en bois au bourg de Caussan. Calvaire de Romefort.
L'édifice d'origine, une chapelle du XIIème siècle comportant une nef, est dévastée par les Huguenots en 1622. Une cloche, dotée d'une inscription du XVème siècle, est conservée. Une nouvelle construction remplace alors l'édifice roman, mais elle est ravagée pendant la Révolution. Jusqu'en 1895, Couquèques appartient à la commune de Saint-Christoly, distante de 2 km, et reste dépourvue d'église. Lors de l'érection de leur commune, les habitants ouvrent une souscription pour la construction d'une église destinée à remplacer les édifices entièrement détruits. Chaque propriétaire donne alors le revenu d'une année de récolte et chaque ouvrier, un mois de sa paye.
La commune réunit les hameaux de Blaignan et de Caussan. Le bourg, autrefois situé à Blaignan, s'est développé à Caussan. La commune conserve cependant le nom de Blaignan, réminiscence de l'ancienne maison noble, dont le château était implanté sur la butte du lieu-dit Blaignan. Au XIème siècle, une église romane comportant un cimetière est construite à proximité du château. Elle est démolie après la guerre de 1940. L'église actuelle, édifiée au XIXème siècle au centre du nouveau bourg de Caussan, est restaurée en 1970. Pour les visites : contacter la mairie aux heures d'ouverture pour avoir la clé.
De l'église romane originelle du XIIème siècle, en partie conservée, subsistent notamment les chapiteaux extérieurs des deux absidioles. Chaque travée du chevet comporte deux arcs jumeaux retombant sur un corbeau placé au centre de la travée. Le clocher et les bas-côtés sont édifiés au XIXème siècle.
Cette église, construite avec les matériaux de l'ancienne église devenue trop petite, et avec ceux de l'église Saint Mambert de Rignac, est située à Saint Lambert. L'architecte bordelais Armand Corcelles s'est inspiré de l'art grec très à la mode au XIXème siècle. D'une grande sobriété, la façade occidentale est surmontée d'un immense fronton. Cette église possède un magnifique bateau ex-voto de 1836.
En 56 avant j. C, les romains édifièrent de nombreuses villes et construisirent une grande voie, la Levade, reliant Burdigala (Bordeaux) à Noviomagus (Vertheuil). Ce tracé correspond à peu près à la route Bordeaux/Soulac. La Levade borde la salle omnisport et les écoles de Saint-Laurent. Elle passe ensuite sur le coté ouest du cimetière, puis longe le stade par l'est et côtoie le ruisseau du pas du Loup. Réapparaissant en chemin d'exploitation à l'est du Château Balac. Ce chemin se poursuit jusqu'à Saint-Sauveur, le fait passer au pied de l'église et de l'école qui lui fait face. Deux chemins se détachent de la Levade au nord de Saint-Sauveur pour traverser les ruisseaux en des endroits différents : - le plus à l'ouest passant par le Château Fontesteau et le lieu dit « la Mouline » - le plus à l'est semble passer l'eau au Moulin de Lamothe et menait à Lugagnac, Vertheuil .
Église romane datée du 12 siècle et une deuxième moitié du 19 siècle. Le sanctuaire fait en forme de dôme parait être d'une architecture ancienne. Son apparence laisse penser que la nef a été rebâtie. L'abside remarquable avec ses colonnes engagées et sa corniche sur mordillons et le clocher sur la travée d'avant choeur, voûtée d'ogives. Elle fut anciennement unie à l'Abbaye de l'Isle et édifiée sur le chemin qui menait de Saint-Laurent au bourg actuel et sur le tracé d'une ancienne voie romaine. Elle fut surnommée tour à tour Saint-Sauveur de Sarrians et Saint-Sauveur d'Escarjean Des travaux de menuiseries et de maçonnerie ont été effectués en juin 1833 sur le clocher, les quatre arcs-boutants et la couverture de l'église, ainsi que la reconstruction du clocher en 1844. Jean de Cazenave repose sous les dalles de l'église, sans stèle et ce depuis 1753.
L'église de l'Abbaye Sainte-Marie-Madeleine constitue le joyau du village de Pleine-Selve et le seul vestige de l'imposant monastère des Prémontrés. Sa construction fut ordonnée par l'archevêque de Bordeaux entre 1145 et 1150. Les bâtiments conventuels furent entièrement détruits par les troupes françaises en 1407 durant la guerre de Cent ans puis lors des guerres de religion. L'église elle-même fut amputée de sa nef. L'église romane n'est que le choeur de l'ancienne église, seule l'abside présente l'architecture du XIIème siècle. Elle est aujourd'hui l'église paroissiale.
L'église de Prignac-en-Médoc du XIIème siècle est l'ancienne chapelle d'un couvent disparu. Dépourvu de clocher, le bâtiment est néanmoins doté d'un clocheton. Visites : contacter la mairie aux heures d'ouverture pour avoir la clé.
L'église d'un couvent de moines bénédictins, fondé au XIème siècle, tient lieu d'église paroissiale jusqu'à la Révolution. A cette époque, les moines abandonnent le couvent, dont l'église subsiste jusqu'en 1854. Un nouvel édifice est alors construit sur les plans de l'architecte Hosteing, les premiers travaux concernant l'édification du clocher. L'église, qui comporte des vitraux réalisés par un atelier bordelais, conserve un riche mobilier et des statues provenant de l'édifice antérieur. En 1858, l'archevêque de Bordeaux bénit solennellement la châsse contenant des reliques provenant d'Auxerre de Saint Allodius, saint réputé pour avoir fondé le monastère primitif.
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