Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Saint Martin du Bois
Explorez les églises et couvents autour de Saint Martin du Bois. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
Edifice roman du XIème siècle.
Cette église romane se compose d'une nef voûtée d'arrêtes sans nervures, de deux bas-côtés rajoutés au XVIème siècle et d'une abside à cinq pans. Le choeur roman est voûté en cul de four, éclairé de fenêtres modernes et possède des chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe, de palmettes, d'entrelais et de deux personnages accroupis. La crypte ancienne recouverte de fresques, située sous le choeur, est accessible depuis l'intérieur de l'église. Elle servait au XVIIIème de lieu de sépulture aux curés et seigneurs du lieu. A l'entrée, un escalier très simple mène à la tribune. L'édifice possède un clocher carré.
L'abside et le clocher de cette église du XIIème siècle sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques.
L'église Saint-Genès est une église de style néogothique, édifiée au XIXe siècle. Elle abrite plusieurs tableaux dont une Résurrection de Lazare (classée Monument historique -2005), peinte en 1800 par le peintre Sébastien Venet, probable don du duc Decazes. Près du portail occidental de l'église, se trouve une croix de cimetière (Monument Historique 1905), du XVIe siècle, reposant sur un emmarchement à trois degrés. Le fût est sculpté sur chaque face d'une statuette, placée sous une accolade de choux frisés. Ces statuettes figurent sainte Catherine, saint Genès, patron de la paroisse, une femme jouant une sorte de viole et un abbé. Dans le cimetière, se trouve le tombeau d 'Elie Decazes, duc et pair de France, qui fut ministre de Louis XVIII et fondateur des forges de Decazeville (Aveyron).
Edifice du XIXème siècle.
Eglise néogothique du XIXème siècle. Cette église, construite à l'emplacement d'une église romane du XIème siècle, a été financée par un legs très important de Guillaume Guillorit, ancien maire de Périssac, de Léo Courau, architecte à Libourne, et de M. Robert, entrepreneur à Guîtres. L'intérieur comprend trois nefs. Le clocher, qui s'élève à 45 m de hauteur, abrite la cloche baptisée Marie-Anne. L'ameublement, les boiseries gothiques, les vitraux et les peintures du sanctuaire ont été réalisés à la fin du XIXème siècle grâce à la générosité des paroissiens.
Eglise romane de style angoumoisin, elle est ornée de trois arcades en plein cintre dans sa partie inférieure, d'une série de cinq petites arcades dans sa partie centrale et d'une partie plane ornée d'une corniche soutenue par des modillons, le tout surmonté de trois baies abritant les cloches et d'une croix de pierre. L'abside polygonale de l'édifice, fortifiée, est voûtée en cul-de-four. L'absidiole à neuf pans est renforcée par dix colonnes contreforts qui soutiennent une corniche à modillons sculptés de masques, de damiers et de têtes d'animaux. Surhaussée, l'abside présente une construction composée de moellons irréguliers. Le mur est percé de créneaux, de meurtrières et de mâchicoulis. l'église est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Edifice des XIIème et XIVème siècles.
Edifice des XVIème et XVIIème siècles dont les deux cloches classées datent de 1735 et 1738.
L'église romane Sainte-Croix date du XIIème siècle. La nef rectangulaire est éclairée par des fenêtres hautes et étroites. La croix de l'autel est de style espagnol. Le clocher à créneaux est du XVIème siècle. Après la Révolution, l'église fut annexée à celle de Guîtres.
Edifice du XVIème siècle, entièrement rénové en 2009
Cette égise fut construite au XIIème siècle par les Chevaliers de l'Ordre du Temple. Templiers, Hospitaliers et les générations qui suivirent, ont préservé ce témoin de notre histoire. La Commanderie de Marcenais était une étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. L'église servait "d'hospital" pour les pèlerins, où ils trouvaient hébergement, soins et lieu de prière. Elle servit également de moyen de défense pendant les époques troubles comme en témoignent ses fortifications.
Perchée sur son rocher dominant la vallée de l'Isle, cette église, une des plus grandes de Gironde, témoignage de la pureté romane et de la patience bénédictine, surprend par ses dimensions et sa charpente du XVème siècle en forme de coque de bateau renversée. Aujourd'hui, son choeur résonne des sons de l'orgue et accueille chaque année une saison musicale dont la réputation n'est plus à faire.
L'église romane Saint-Denis fut érigée au Vème siècle puis reconstruite au XIIème siècle dans le style roman avec une forme de croix grecque. Aux XVème et XVIème siècles, une restauration néogothique brise le pur style roman. Devenue trop petite la nef fut agrandie en 1860 donnant à l'église une forme de croix latine. A l'intérieur de l'église est exposé le tableau de Le Nain « la visitation », offert à la paroisse par le Duc Decazes en 1818.
L'église Saint-Martin, située au coeur du village et entourée de son cimetière, est un édifice qui remonte à la période romane. De cette époque ne subsiste plus que l'abside semi-circulaire et la travée droite de choeur. Le reste de l'édifice a été entièrement reconstruit en 1864 par l'architecte diocésain Pierre-Auguste Labbé. Une nef centrale et deux bas-côtés, ainsi qu'une façade occidentale surmontée d'un grand clocher témoignent de cette reconstruction en style néo-roman.
Les extrémités occidentale et orientale de l'église, ainsi que la base du clocher, située sur le bras nord du transept, datent du XIIème siècle. Un bas côté de deux travées, voûté d'ogives, est ajouté au sud de la nef vers la fin du XVème siècle et le début du XVIème siècle. La façade est sculptée de trois arcades en plein cintre. Le portail situé dans l'arcade centrale est orné de deux voussures reposant sur deux colonnes à chapiteau cannelé. Deux bénitiers en marbre datant de 1774, dont l'un repose sur une console sculptée, sont placés à l'entrée de la nef.
L'église est consacrée dans un premier temps à Saint Gervais et Saint Protais. Le culte est interrompu pendant la Révolution et lorsque l'église est réhabilitée, en 1833, elle est à nouveau consacrée, mais à Saint Fort. Ce culte semble importé de la basilique Saint-Seurin de Bordeaux.
Cette église est ornée de remarquables modillons sculptés. Le choeur est voûté d'ogives à la fin du XVème siècle. En 1864, la nef est couverte d'une voûte en plein cintre de brique.
L'église dépend jusqu'au XVIème siècle de l'abbaye de Saint-Sauveur de Blaye, puis du couvent des pères minimes de Bordeaux. La nef de l'église, voûtée en berceau, comporte 4 travées dont les 2 premières à l'est datent de la fin du XIIème siècle. Les bras du transept sont formés par deux chapelles à absidiole, voûtées sur croisées d'ogive. L'abside forme un demi cylindre surmonté d'un toit en demi cône. Le clocher est placé sur la façade nord de la nef. Le portail (classé Monument Historique)est encadré de deux contreforts, datant du XVème siècle et présentant cinq voussures en arc brisé qui retombent sur de courtes colonnes surmontées de chapiteaux.
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