Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Paillet
Explorez les églises et couvents autour de Paillet. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
Le chevet de l'église, de fondation romane, est divisée en dix pans, soulignés par dix colonnes engagées sur toute la hauteur. Le décor des chapiteaux et des modillons est composé de motifs géométriques, de fleurs et de feuillages, d'animaux et de personnages sculptés. La nef en berceau comporte deux bas-côtés voutés d'ogives, dont celui du nord remonte au XVIème siècle et celui du sud à 1850, bâti par l'architecte Courau à l'image du premier. Le clocher-porche, de plan carré, a été reconstruit vers 1850 sur les plans de l'architecte Paul Abadie. Il a été élevé en avant du mur pignon portant autrefois le clocher.
Cette croix, dressée devant l'église, était autrefois disposée dans le cimetière maintenant détruit. L'oeuvre de ferronnerie est décorée d'un Sacré-Coeur et des instruments de la Passion.
Raymond de Laubec, abbé de La Sauve-Majeure, voulant se retirer du monde, avait fondé cet ermitage. Le portail roman, de la fin du XIIème siècle, a conservé son archivolte et un chapiteau. La chapelle abritait une statue de Sainte-Catherine, en bois peint et doré, du XVème siècle. Lors de la vente des biens nationaux, le 21 décembre 1793, la chapelle est adjugée pour 800 livres à M. Couronneau. Depuis cette date, elle appartient au domaine privé.
L'édifice, construit à l'origine au 12ème siècle en style roman, a été agrandi par des bas-côtés et a vu sa nef rebâtie au 14ème siècle en style gothique ; au 19ème siècle, il a été agrandi sur le flanc nord et un clocher de style néoclassique lui a été ajouté ; il est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 1er décembre 1908.
Datant de la seconde moitié du XVème siècle, l'église est agrandie au XVIème siècle par l'adjonction des bas côtés. La chapelle de la Vierge est réalisée en 1662 et la façade, d'ordonnance classique, date du XVIIIème siècle. Le portail du XVIIIème siècle, particulièrement élégant, est prolongé par un clocher façade. La porte en plein cintre est encadrée de deux pilastres à imposte qui soutiennent un entablement surmonté d'une corniche saillante où sont posés deux pots à feu. Au-dessus du portail, dans une niche encadrée de volutes, une statue du XVème siècle représente Saint Hippolyte.
Caractéristique de l'art gothique tardif, l'église est édifiée à partir de 1533. Des réparations ont lieu au milieu du XVIIème siècle, après le siège des parlementaires. A l'intérieur, l'édifice comporte des voûtes à liernes et tiercerons, rares dans notre région.
L'église est consacrée à Saint Hilaire, évoquant sans doute l'évêque de Poitiers (315-367). Seuls le choeur, d'influence charentaise, et l'abside semi-circulaire remontent à l'époque romane. Les cinq pans du chevet, séparés par des colonnes, sont percés de fenêtres ornées d'archivoltes. Les chapiteaux sont sculptés de personnages, d'animaux et de feuillages. La chapelle nord, dédiée à Saint Antoine, est élevée en 1632 ou 1644. Le cimetière entourant l'église à l'origine a été déplacé en 1856. Le bas-côté sud remonte au XIXème siècle, ainsi que le clocher.
L'église paroissiale de Langoiran est élevée une fois dissipée la grande peur de l'an mille. L'édifice est alors composé d'une nef unique, bâtie en petit appareil. Il est soutenu de contreforts plats et percé de fenêtres étroites et hautes. L'abside et le portail sont ajoutés au XIIème siècle. En 1541, la chapelle dédiée à Notre Dame prolonge le bâtiment au midi. En 1604, sous le règne d'Henri IV, l'église est dotée d'un clocher-tour carré, dont la toiture, en pavillon, est recouverte de tuiles plates.
En raison de sa situation géographique, le port de Langoiran s'étend au cours des XVIIIème et XIXème siècles. Etant donné l'éloignement de l'église paroissiale, les habitants peuvent alors assister à la messe dominicale dans la chapelle Saint-Léonce, aménagée dans une vieille maison, à proximité de l'Estey. Rapidement, la nécessité d'une église conduit les paroissiens de Langoiran à donner leur obole et la première pierre de cette église est posée le 15 décembre 1854.
De fondation romane, l'église était, à l'origine, composée d'une nef non voûtée, s'ouvrant au sud par une porte romane. Au XVIIe siècle, celle-ci est protégée par un porche, fermé et fortifié. L'abside abrite des colonnes de réemploi en marbre des Pyrénées, dont l'un des chapiteaux est à décor antique. L'extérieur de l'abside a été largement remanié en 1872, avec la modification des ouvertures et des modillons.
A l'ancienne église paroissiale qui datait du Moyen Age et présentait les caractéristiques du style roman a été substitué entre 1864 et 1868 un nouvel édifice construit par l'entrepreneur Gilles Livran sur les plans de l'architecte Hosteing et décoré par le sculteur Dumirail. Eglise non orientée, le choeur se trouve à l'ouest, à nef centrale et bas cötés, à chevet polygonal auquel sont respectivement accolés au nord et au sud la sacristie et le clocher tour à flèche en maçonnerie.
L'église Saint-Martin date du XIe siècle. Elle possède un portail roman avec 4 voussures. Dans le porche, sont encastrées 4 clés de voûte historiées provenant de l'église abbatiale de La Sauve Majeure. La nef est l'élément le plus ancien. L'édifice est classé Monument Historique depuis 1953.
Construite au XIIème siècle, elle a subi au cours des années des transformations qui lui ont donné son aspect actuel. A l'origine, elle n'était qu'une modeste chapelle romane d'une seule nef entourée d'un cimetière et proche d'un petit monastère. Les pèlerins, en chemin pour Compostelle, s'y arrêtaient après leur passage à la Sauve Majeure et à Créon. En faisant le tour extérieur de l'édifice, vous remarquerez la trace d'une porte qui faisait face au monastère et par laquelle accédaient les moines. Dans les années 1850, l'évêque de Bordeaux imposa la construction d'une travée supplémentaire avec clocher, dominant le porche à triple vousssures. Poortail et abside classés Monuments Historiques.
Sur les bords de la Garonne, la Bastide a été fondée en 1280 pour le roi d'Angleterre. De l'époque subsistent : son plan géométrique initial, ses îlots de maisons, sa place centrale avec encore quelques arcades, deux de ses quatre portes fortifiées, trois tours et une grande partie de son mur d'enceinte. La nuit, ce patrimoine est mis en valeur grâce à des jeux de lumières. L'église, datant de 1494, s'enorgueillit d'un retable de 1632 en marbre et bronze, d'une chapelle qui abritait le mausolée du Duc d'Epernon, de la statue de la Renommée et d'un orgue nouvellement restauré. La ville est dominée par le superbe château des Ducs d'Epernon.
L'église fut bâtie au milieu du XIème siècle sur une butte dominant le Gât-Mort, dont il reste quelques vestiges de remparts extérieurs. Du style roman à trois nefs, il ne reste que l'abside et l'absidiole nord, remarquables par leurs trois étages de divers matériaux : en bas une assise en petit appareil, une partie médiane en pierres de taille, puis au-delà d'une corniche sur corbeaux une partie supérieure en moellons probablement ajoutée lors de l'agrandissement de l'édifice. Chaque contrefort est surmonté d'une colonne encadrée de deux colonnettes. Les fenêtres sont encadrées de deux colonnettes supportant une archivolte sculptée en dents de loup. L'abside est classée Monument Historique.
Erigée au sommet d'un promontoire, l'église paroissiale se distingue par le caractère monumental de son clocher et ses trois vaisseaux. Lors de sa visite, Léo Drouyn estime qu'il s'agit d'un édifice primitivement roman, prenant en compte les fenêtres étroites, la nef non voûtée et les marques de tâcherons. Le sanctuaire aurait reçu des agrandissements au cours des XVIème et XVIIème siècles, puis d'autres remaniements au début du XXème siècle. L'intérieur de l'église comprend notamment des fonts baptismaux du XVIIème siècle et une chaire de pierre du XVIIIème dont la cuve est décorée de dessins géométriques.
Construite sur un éperon rocheux surplombant les palus en bordure de la Garonne, cette petite église, qui entre dans le circuit de la sculpture romane, présente un portail intéressant ainsi que des vestiges romans sur le chevet. Il s'agit là d'un très bel édifice de la campagne bordelaise.
Cette collégiale a été fondée en 1490 par Gaston III de Foix Candale et reconstruite entre 1541 et 1544. L'église, accolée au mur nord de l'enceinte de la ville, est prolongée à l'est par une sacristie. La nef unique et la chapelle funéraire sont voûtées d'ogive. L'ensemble de la construction est en pierre de taille, à l'exception de la sacristie, bâtie en moellons. Le clocher, supportant une flèche en maçonnerie, a été bâti en 1853. Les statues en terre cuite de Saint Pierre et de Saint Paul sont disposées de part et d'autre de l'entrée de l'église et datent du XIXème siècle.
Édifiée à l'emplacement d'un édifice gallo-romain, elle est vraisemblablement construite au XIIe Siècle ou au début du XIIIe Siècle. Placée sur une forte pente, elle présente une grande différence de niveau entre le portail ouest et le sol de la nef. À l'intérieur, vous pouvez apercevoir un magnifique bénitier du XIe siècle et la statue de la Madone en bois de noyer.
Découvrez des itinéraires à faire en vélo et les parcours plus sauvages de VTT avec nos cartes de localisation autour de Paillet.
Carte des itinéraires de randonnées autour de Paillet. Les nombreux sentiers de rando des environs offrent des paysages variés et surprenants.
La liste des châteaux, donjons et forteresses remarquables ou à visiter autour de Paillet. Mais également les ruines et les vestiges à découvrir.