73 Églises et Sites Religieux Autour de Noyers Pont Maugis
Explorez les églises et couvents autour de Noyers Pont Maugis. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Noyers Pont Maugis
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L'église paroissiale, autrefois rattachée au diocèse de Reims, remonte à un premier édifice détruit par les Normands, puis reconstruit entre 882 et 900 par l'archevêque Foulques. Les parties les plus anciennes actuelles, notamment le clocher-porche et le vaisseau central de la nef, datent du XIIe siècle, avec les deux premiers niveaux du clocher construits au début du siècle, tandis que le troisième niveau et la nef datent de la seconde moitié. Les voûtes de la nef, cependant, semblent avoir été ajoutées au XIIIe siècle. Entre 1859 et 1860, l'église subit d'importants travaux sous la direction de l'architecte Claude-Modeste de Bigault de Granrut : reconstruction des bas-côtés, du transept et du choeur, et ajout de la sacristie. En 1887, un nouveau beffroi est installé, suivi de la rénovation de la charpente et de la toiture du clocher entre 1889 et 1893. En 2021, le sol a été refait. L'église, surélevée et entourée d'un mur en craie et meulière, comprend un clocher-porche à quatre niveaux, une nef à trois travées et trois vaisseaux, un transept, un choeur à abside à cinq pans, et plusieurs chapelles, dont celles des fonts et latérales. L'ensemble est voûté d'ogives, construit en pierre de taille (craie et pierre de Savonnières), avec des couvertures en ardoise, sauf la sacristie en zinc.
Le cimetière militaire allemand renferme 14 055 sépultures de soldats de la première guerre et 12 788 de la seconde guerre. Le général Gunther Schwarzkopff "Roi" du Stuka (avion de combat en piqué) y est inhumé.Dans cette imposante nécropole parfaitement entretenue, le visiteur peut découvrir une chapelle au toit de cuivre -- avec à l'intérieur la statue d'une femme en pleurs. Un peu plus loin une croix en granit de 11 mètres de hauteur tournée vers l'est à la demande des autorités allemandes. Le cimetière national de "La Marfée" regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille des Ardennes en août 1914 et lors de l'ultime mouvement offensif de 1918 vers la Meuse. Créé au lendemain des combats, le cimetière est réaménagé en 1920, puis rassemble d'autres corps de soldats inhumés dans le secteur de Sedan. Cette nécropole regroupe aujourd'hui 1 723 corps dont 1 202 en ossuaire et quelques étrangers (Britanniques, Roumains...).
L'église Saint-Hilaire, située au centre du village de Noyers et orientée au nord-est, présente un plan allongé. Sa construction remonte à la fin du XIIe siècle pour le choeur et certaines parties, mais elle a été remaniée au XVIIe siècle (élévation des murs, modification des baies, ajout d'un comble au-dessus du choeur et de la chapelle sud, etc.). La sacristie date de 1694, le clocher de 1715, et son portail a été refait en 1867. La chapelle de la Vierge, probablement du XVIe siècle, a vu sa voûte refaite en 1952, avec des peintures murales ajoutées à cette époque. La nef à trois vaisseaux, précédée par la tour du clocher, mène à un choeur carré accosté au sud par la chapelle de la Vierge. Les murs, en moellon calcaire avec chaînes en pierre de taille, sont percés de baies en plein cintre ou en arc surbaissé. L'intérieur est enduit et badigeonné, le sol alternant larges dalles calcaires et damier de marbre noir et rouge. La nef est plafonnée, tandis que le choeur et la chapelle sont voûtés d'ogives. La toiture, en ardoise, adopte des toits à longs pans, sauf pour le clocher, couvert d'un pignon découvert.
L'église fut reconstruite en 1849 (date inscrite au mur extérieur sud de la nef) suite à une souscription recueillie le 31 décembre 1848 et l'inauguration eut lieu le 17 septembre 1849. L'église Saint-Sixte est implantée dans la partie sud du village et est orientée au nord-est. Elle comporte un plan allongé. La nef à vaisseau unique est précédée un massif occidental composé de la tour du clocher, au centre, encadrée par deux débarras. Le choeur se présente sous la forme d'une abside hemicirculaire encadrée par deux sacristies de sorte qu'à l'extérieur le chevet est plat. L'édifice est élevé en moellon calcaire avec chaîne en pierre de taille excepté la façade occidentale qui est entièrement en pierre de taille calcaire en moyen appareil. Le sol est couvert de dalles de calcaire et les faces intérieures des murs sont recouvertes d'enduits à faux-joints. Les murs de la nef et des sacristies sont percés de baies en plein-cintre. La façade occidentale comporte une porte à linteau droit surmontée d'une baie en plein-cintre à remplage. Le sommet de la tour en pierre est parcopar une coursière à balustrade en fer forgé. La nef est couverte d'une fausse voûte en berceau et le choeur par un cul-de-four. La couverture est entièrement en ardoise. La nef et le choeur sont couverts d'un toit à longs pans à croupe et le clocher par une flèche polygonale.
L'église Saint-Martin est un édifice qui a été construit par l'architecte Léon-Henry Couty suite à une souscription lancée en 1872. Les travaux débutèrent en 1902 et la date présente dans la mosaïque du choeur est celle de la consécration de l'église, le 28 avril 1904. Deux autres projets avaient été auparavant établis par les architectes Racine de Charleville et Thion de Paris mais ils n'avaient pas été retenus. L'ancienne église présentait une nef et une tour romanes et un choeur portant la date de 1469. Elle fut incendiée par les bavarois lors de la bataille de Bazeilles en 1870. L'église Saint-Martin, située au centre du village et orientée vers l'ouest, présente un plan allongé avec une nef à trois vaisseaux et six travées. Le massif occidental comprend une tribune d'orgue et deux escaliers en vis, tandis qu'un clocher hors-oeuvre y est adossé. Le choeur comporte une travée droite, une abside à trois pans, et une sacristie accolée. L'édifice, construit en moellon calcaire, est doté d'arcades, d'un faux-triforium, de baies géminées et d'oculus. La nef est couverte de coupoles, le choeur d'une voûte d'ogives. Le tout est recouvert d'ardoise, avec des toits variés selon les parties.
L'église Notre-Dame, située au nord-est du village, présente un plan en croix latine. Le choeur et le transept datent des années 1520, tandis que la nef, initialement partielle et construite au 17e siècle, a été entièrement reconstruite entre 1869 et 1898. Les travaux, dirigés d'abord par l'architecte Henry Couty, puis par A. Quinet, ont été interrompus par la guerre de 1870. L'église est en moellon calcaire avec des éléments en pierre de taille. La nef à trois vaisseaux est précédée par un clocher avec escalier hors-oeuvre. Le transept saillant mène à un choeur à travée droite et une abside à trois pans, avec une sacristie dans l'angle sud. Les murs intérieurs, enduits, sont percés de baies en arc brisé à remplage flamboyant. L'ensemble est voûté d'ogives, avec des arcades en arc brisé.Le sol combine carreaux à motifs géométriques et tomettes. La couverture, en ardoise, varie selon les parties : toits à longs pans, croupes polygonales pour l'abside, et flèche polygonale pour le clocher.
L'église abrite un orgue ainsi qu'un maître d'hôtel. Elle présente 12 verrières figurées, 6 verrières à personnages, et 3 verrières historiées. Reconstruite dans les années 1860, l'église de Balan conserve un mobilier majoritairement issu de cette période, comprenant les autels principal et latéraux, les stalles, les fonts baptismaux, les statues et le confessionnal. Un autel votif et le chemin de croix remontent au premier quart du 20e siècle. La plupart des vitraux, conçus d'après les cartons de G. Bourgeois, datent des années 1870 et 1880, tandis que trois d'entre eux ont été réalisés en 1957.
Sur un des chemins de Compostelle, Chaumont qui tire son nom de « Calvus Mons » (le mont chauve) est situe a proximite de l'ancien prieure de StQuentin. Ils formaient autrefois la commune independante de Chaumont-St Quentin. L'eglise Saint Pierre de Chaumont, qui date du XIIeme, a survecu a l'assaut des panzers allemands en mai 1940. De la periode appelee « drole de guerre »(3 septembre 1939 - 10 mai 1940), il ne subsiste, a Chaumont que quelques linteaux de porte graves : « Au plat du jour, chez Maxim's, Caverne des Grognards, Aux gueules cassees » ! Traces d'humour d'un sculpteur parmides milliers d'hommes desempares. La « drole de guerre » en anglais phoney war, « fausse guerre » ; en allemand Sitzkrieg, « guerre assise »;est la periode entre la declaration de guerre par la France et le Royaume-Uni (les Allies) a l'Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l'invasion par cette derniere de la France, de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas le 10 mai 1940. Les armees alliees attendaient l'offensive dans les villages en trompant l'ennui. Les communiques des armees ne faisaient etat d'aucune activite notoire, tout au plus quelques escarmouches. L'etat-major francais est convaincu que la foret des Ardennes est infranchissable meme pour les panzers de Hitler. Les travaux defensifs aux frontieres sont en retard et contrairement aux mises en garde de la delegation parlementaire venue inspecter les travaux de fortification et l'armement des troupes du secteur sedanais, le General Huntziger etait inconscient de ce degre d'impreparation. Des blockhaus sont depourvus de portes et ne sont pas tous equipes d'armes. Ces soldats sont d'autant plus demobilises psychologiquement qu'ils vivent au milieu de la population civile comme en temps de paix.
De la fondation du château-fort à l'église Saint-Charles Borromée, de la manufacture du Gros-Chien au Palais des princes, venez découvrir Sedan en famille, accompagné d'un livret-jeux. Inscription auprès de la Maison du Patrimoine.
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L'église Saint-Rémi, située à l'est du village et orientée au nord-est, présente un plan allongé avec une nef à trois vaisseaux de trois travées, suivie d'une tour de clocher abritant le choeur. Une tourelle d'escalier en vis est adossée au sud du choeur, et la sacristie est accolée à ce mur. Construite en moellon calcaire avec des chaînes en pierre de taille, ses murs intérieurs sont enduits. Le sol de la nef est pavé de marbre noir et de pierre bleue de Givet, tandis que le choeur arbore un damier de marbre noir et rouge veiné. Les murs de la nef sont percés de baies rectangulaires, sauf pour les petites baies en plein cintre de la façade ouest et les baies du choeur, également en plein cintre. Le portail occidental, flanqué de contreforts, présente un arc en plein cintre percé d'un orifice formant machicoulis. Le fronton abrite une niche ornementée, tandis que la porte est encadrée de colonnes à chapiteaux cubiques supportant un arc décoré de motifs en faible relief. Le vaisseau central de la nef est plafonné, avec charpente apparente au nord et demi-berceau lambrissé au sud, le choeur étant voûté d'ogives. L'église est entièrement couverte d'ardoise. La nef, datant du 12e siècle, a été remaniée en 1683. Le choeur, érigé au 13e siècle, ainsi que le clocher, restauré en 1641, ont été réparés après des dommages subis pendant la Seconde Guerre mondiale et restaurés en 195
La reconstruction de l'église Saint-Lambert a été encadrée par la Société Coopérative de Reconstruction immobilière puis de la Société Coopérative de Reconstitution mobilière des églises sinistrées des Ardennes à partir de 1950. Les appels d'offres ont été lancés le 29 octobre 1959 et les marchés signés en septembre 1960. Le permis de construire fut délivré le 23 avril 1960 d'après les plans du 20 août 1959. La structure métallique fut montée le 19 septembre 1962 et achevée avec le clocher le 11 février 1963. L'inauguration officielle eut lieu le 5 juin 1966. L'église Saint-Lambert est implantée au centre du village et son choeur est orienté vers le sud. Elle présente un plan allongé, sans séparation entre le choeur et la nef, hormis quelques marches. Un sous-sol accessible par un escalier métallique abrite une sacristie et une salle paroissiale. Les murs sont en métal et brique, avec un porche soutenant le clocher. Le toit en ardoise est supporté par des poutres, et le clocher est une flèche carrée ouverte.
Entre 1894 et 1899, l'église Saint-Martin a été entièrement reconstruite sous l'impulsion de l'abbé Toussaint comme celle de Glaire. L'ancienne église avait été rénovée en 1828 puis en 1854. En 1180, Guillaume, archevêque de Reims confirma officiellement à l´abbé Saint-Médard de Soissons la donation des cures et chapelles d´Iges, Glaire, Frénois, Saint-Menges et Torcy. L'église Saint-Martin, située au centre du village, présente un plan allongé avec une nef à trois travées et une imposante tour de clocher servant d'entrée. À l'arrière, le choeur plus large a trois vaisseaux séparés par des colonnes et un chevet plat adossé à la sacristie. Les murs extérieurs du choeur se terminent en pignon, imitant un transept. Construite en moellon calcaire, l'église possède des murs intérieurs enduits et ornés de peintures géométriques. Les sols sont en mosaïque dans les allées et en dalles de calcaire sous les bancs. L'édifice, à un seul niveau, est percé de baies en plein-cintre et couvert de coupoles. Le clocher a un vestibule et une chambre des cloches, tandis que les toits sont en ardoise, avec un toit à longs pans pour la nef et le choeur, et un toit en pavillon pour le clocher.
L'église Saint-Martin de Glaire, reconstruite selon les plans de l'architecte Jean-Baptiste Couty entre 1888 et 1889, témoigne d'une architecture à la fois fonctionnelle et esthétique. La première pierre a été posée le 16 septembre 1888, et l'église a été bénite par l'archevêque de Reims, Mgr Langenieux, le 27 août 1889. Elle succède à une église plus ancienne, dont une croix a été intégrée au nouveau clocher. Ce projet de reconstruction a été initié par l'abbé Toussaint, qui a également joué un rôle similaire à Iges. L'église, orientée vers le nord-est, présente un plan allongé. La nef à trois vaisseaux et quatre travées est précédée par un massif occidental avec un clocher central, flanqué d'un escalier en vis au nord et d'une chapelle des fonts au sud. Un transept non saillant mène à un choeur rectangulaire à chevet plat, contre lequel s'adosse une sacristie. À côté du choeur, une salle paroissiale complète l'ensemble. L'édifice est en moellon calcaire avec des chaînes en pierre de taille, excepté pour le clocher qui est entièrement construit en pierre de taille. L'intérieur est décoré de peintures monumentales, avec des motifs géométriques ou imitant l'architecture. Les sols de la nef, du transept et du choeur sont recouverts de mosaïques, tandis que sous les bancs se trouvent des dalles de calcaire. La nef est composée de deux niveaux : des arcades en plein-cintre soutenues par des piliers à colonnes, et un niveau supérieur percé d'oculus polylobés. Les collatéraux sont éclairés par de grandes baies en plein-cintre et le chevet par une rose polylobée. L'intérieur est couvert de coupoles. Le clocher abrite un vestibule, une tribune d'orgue et une chambre des cloches. Les toitures sont en ardoise, avec différents types de couvertures selon les parties de l'édifice, y compris un toit conique en pierre de taille sur la tourelle d'escalier.
L'église Saint-Rémi, construite en 1865, est située en périphérie sud du village, avec un choeur orienté au sud. Elle suit un plan allongé, comprenant une nef à vaisseau unique précédée d'un clocher dont le rez-de-chaussée sert de vestibule. Ce clocher est flanqué de deux espaces hors-oeuvre, dont l'un abrite un escalier menant aux combles. Le choeur comporte une travée droite et une abside à trois pans, avec une sacristie adossée au flanc nord. L'édifice, construit en moellon calcaire, utilise de la brique rouge pour les chaînes d'angle et les contreforts, et de la pierre de taille pour les encadrements. À l'intérieur, les murs sont enduits, et le sol est recouvert de carreaux de ciment polychromes. Il comporte un seul niveau éclairé par de larges baies en plein cintre. Le clocher inclut un vestibule d'entrée, une tribune d'orgue et une chambre des cloches. Les volumes intérieurs sont plafonnés. Les toitures, en ardoise, couvrent la nef et le choeur avec des toits à longs pans, l'abside avec une croupe polygonale, la sacristie avec un toit en appentis, et le clocher avec une flèche polygonale.
Cette charmante petite chapelle, vestige de l'ancien prieuré de Donchery fondé au IXe siècle, est un véritable trésor du patrimoine local. Sa jolie nef gothique, avec ses voûtes délicatement ornées et ses arches élégantes, invite à la contemplation et à la sérénité. Chaque détail architectural raconte une histoire, témoignant de l'art et de la dévotion de l'époque.À proximité, ne manquez pas de découvrir le magnifique orme, âgé de plus de cent ans. Cet arbre majestueux, avec son feuillage luxuriant, crée une atmosphère paisible et offre un ombrage bienvenu aux visiteurs. Ensemble, la chapelle et l'orme forment un cadre enchanteur, parfait pour une promenade contemplative ou un moment de recueillement. C'est un lieu où l'histoire et la nature se rencontrent, offrant une pause ressourçante dans le tumulte du quotidien.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation a été édifiée en 1839 comme l'indique une inscription sur le mur est et fut restaurée en 1920. La chapelle, de plan carré, est située au carrefour de la rue Charles de Gaulle et de la rue du stade sur une parcelle en pointe. Le gros-oeuvre est en moellon calcaire avec chaîne en pierre de taille de Dom-le-Mesnil. L'intérieur est couvert d'une fausse coupole et le portail est précédé par un porche soutenu par deux colonnes en bois ; l'ensemble est couvert par un toit en pavillon en ardoise. La porte est constituée d'une grille en fer forgé, avec battant unique central.
Le choeur de l'église Saint-Martin date des environs de 1200 et a été restauré en 1519 comme l'indique une inscription gravée et peinte sur l'un des voutains du choeur (même type d'inscription dans l'église de Donchery). La nef fut reconstruite en 1769. Les peintures murales qui couvrent les murs de la nef datent de la 2e moitié du 19e siècle. A l'origine, il s'agissait probablement d'une chapelle castrale car elle est située à proximité immédiate du château de Villette. Lors de la Première Guerre mondiale, l'occupant enleva une cloche datant de 1468. L'église Saint-Martin est implantée au centre du village. Elle présente un plan allongé. La nef à vaisseau unique est suivie par le choeur de plan carré et chevet plat. Le clocher en charpente est implanté au faîtage de la nef, du côté occidental. Un escalier tournant permet d'accéder à une tribune d'orgue. L'édifice est élévé en moellon calcaire avec chaîne en pierre de taille excepté la façade occidentale qui est entièrement en pierre de taille de grand appareil. Les faces intérieures des murs sont enduites et le sol est dallé de calcaire. L'édifice ne comporte qu'un niveau percé de vastes baies en anse-de-panier dans la nef et de petites lancettes dans le choeur. La nef est plafonnée et le choeur est voûté d'ogives. La façade occidentale est ornée de quatre pilastres toscans qui encadrent le portail surmonté d'une niche. L'ensemble des couvertures de l'édifice est en ardoise. La nef et le choeur sont couverts par un toit à longs pans et pignon découvert et le clocher par une flèche polygonale.
L'église Saint-Onésime, implantée au coeur du village, présente un plan allongé avec une nef à trois vaisseaux et un transept-double. Le choeur est rectangulaire et la sacristie se trouve à l'angle du transept. Un escalier en bois mène à la tribune d'orgue, tandis qu'un second, en pierre, conduit aux combles. Le clocher en charpente de plan carré est situé au faîtage du transept. L'édifice est construit en pierre de taille de Dom-le-Mesnil, sauf le flanc nord en moellon calcaire. Le sol de la nef est pavé de marbre noir et de pierre bleue, et les murs sont percés de baies en arc brisé. Les voûtes intérieures sont à ogives et l'ensemble de l'édifice est couvert en ardoise. Les croisées du transept-double et le choeur ont été construits dans la seconde moitié du 12e siècle, comme l'indiquent les chapiteaux, certains ayant été restaurés. Les baies est et sud du choeur ainsi que le portail sud ont été réalisés au 14e siècle. Une campagne de reconstruction majeure a eu lieu au début du 16e siècle, avec la date de 1514 visible à la voûte de la nef. La sacristie date de 1693. Au 19e siècle, plusieurs travaux ont été menés : suppression des gargouilles en 1849, reconstruction du mur-pignon en 1865, et restauration du portail sud en 1875. L'église a été gravement endommagée pendant la Première Guerre mondiale, entraînant des restaurations entre 1919 et 1935, puis à nouveau de 1956 à 1958 après la Seconde Guerre mondiale. En 887, Donchery fut donné à l'abbaye Saint-Médard de Soissons pour fonder un prieuré.
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