66 Églises et Sites Religieux Autour de Monthermé
Explorez les églises et couvents autour de Monthermé. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Monthermé
Explorez les églises et couvents autour de Monthermé. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
L'église Saint-Lambert, située au centre du village, a été entièrement reconstruite à partir du 12 avril 1829, selon les plans adoptés par le conseil municipal. La première pierre fut posée le 19 juillet 1829 par le préfet des Ardennes, le baron de Lascourd. L'église, agrandie et dotée d'une tour en pierre pour la solidité, présente un plan allongé.La nef à trois vaisseaux de cinq travées est précédée d'un massif occidental comprenant le clocher, un vestibule d'entrée, et deux espaces de circulation. Le choeur se compose d'une travée droite encadrée par deux débarras et d'une abside hémicirculaire polygonale, avec la sacristie adossée. Construit en moellons de schiste avec des éléments en pierre de taille de Dom-le-Mesnil, l'intérieur est enduit, et le sol est pavé en damier de marbre noir et blanc. Les murs sont percés de baies en plein-cintre. La façade occidentale, ornée d'un portail central en plein-cintre encadré par deux avant-corps, inclut deux portails latéraux avec demi-lunes menant aux collatéraux. Le clocher comprend deux niveaux identiques, avec une baie centrale flanquée de niches. Les collatéraux sont plafonnés, tandis que la nef et le choeur présentent des voûtes en plein-cintre, et l'abside est couverte d'un cul-de-four. La couverture en ardoise se compose de toits à longs pans pour la nef et la travée droite du choeur (avec croupes pour les collatéraux), d'un toit à croupe polygonale pour l'abside, d'un toit à longs pans pour la sacristie, et d'un toit à l'impériale surmonté d'une flèche polygonale pour le clocher.
Historique : En 1868, le curé Justin-Joseph Wimet arriva dans la paroisse et trouva une église délabrée. Il se mit à la recherche de fonds pour la reconstruire mais le projet fut un peu entravé par la guerre de 1870. Les travaux débutèrent finalement en 1874 et se terminèrent en 1876 sous la conduite de l'architecte sedanais Jean-Baptiste Couty. Elle fut bénie le 15 mai 1877 par Mgr Langénieux, archevêque de Reims. Description : L'église Saint-Antoine est implantée au centre du village et est occidentée. Elle présente un plan en croix latine. La nef à trois vaisseaux de deux travées est précédée par le clocher encadré par la cage de l'escalier en vis, à gauche, et un débarras, à droite. Des chapelles orientées en absidioles s'ouvrent sur les murs du transept saillant et également sur la travée droite du choeur ; ce dernier se termine par une abside hémicirculaire. Les chapelles sont encadrées par deux sacristies dont celle de gauche comporte une cave et un grenier. Les murs sont élevés en moellon enduit mais les chaînes d'angle, les baies et le portail sont bâtis en pierre de taille de Dom-le-Mesnil. Le sol est couvert de carreaux de céramique à motifs géométriques et les faces intérieures des murs sont enduites (celles des collatéraux sont recouvertes d'ex-voto). Les murs des collatéraux sont percés de baies en lancette, ceux des murs-pignons des bras du transept d'une grande rose en plein-cintre et l'abside de hautes baies en lancette ; le vaisseau central de la nef comporte des arcades basses en plein-cintre supportées par des colonnes à chapiteau et sont surmontées d'oculus quadrilobés. Le clocher présente un portail à linteau droit (que l'on retrouve en plus réduit aux collatéraux) sous une voussure ; il est surmonté par une baie géminée sous une rose qui éclaire la tribune d'orgue. La nef, le transept et la travée droite du choeur sont voûtés d'arêtes et l'abside est voûtée d'ogives. La couverture de l'édifice est en ardoise. Le vaisseau central de la nef et le transept sont couverts d'un toit à longs pans à pignons découverts, la travée droite du choeur et les sacristies d'un toit à longs pans, les collatéraux d'un toit en appentis, l'abside et les absidioles par une croupe polygonale et le clocher par un flèche polygonale. Horaires de semaine Tous les dimanches : 10h30 : MESSE 15h30 : Office en l'honneur de Saint-Antoine avec vénération de la reliqueTous les samedis : 10h00 : MESSE dans l'église et plus dans la maison de retraite (avec masques distanciation et gestes barrières) Sanctuaire ouvert chaque jour de 9h à 18h en été et 9h à 17h en hiver. Magasin d'objets religieux ouvert chaque jour de 14h à 18h en été et 14h à 17h en hiver.
Charmant petit village non loin de la commune de Revin où les collines de la forêt d'Ardenne vous entourent et où tout semble vous inviter au repos et au dépaysement. Traverser Anchamps, c'est comme traverser un havre de paix où l'envie de tout oublier vous submerge. A VOIR :La petite église du village datant du XVIIIe siècle en pierre de pays vous séduira. Plus de renseignements :Office de tourisme Val d'ArdennePlace du Château08320 VIREUX-WALLERANDTél. 03 24 42 92 42 Fax 03 88 64 42 38 www. Valdardennetourisme. Cominfo@valdardenne. Com
En 1767, les habitants demandèrent une église plus grande pour accueillir les ouvriers étrangers. Terminée en 1774, mais achevée en 1777, l'église Sainte-Marguerite présente des tribunes ajoutées au 19e siècle. Le chevet fut partiellement reconstruit en 1987 après l'accident d'un camion. Ancienne chapelle paroissiale mentionnée au 13e siècle, elle était dédiée à sainte Marguerite dès 1532 et devint une cure en 1687. Située au nord du village, elle a un plan allongé. La nef à trois vaisseaux de quatre travées précède un choeur avec abside hemicirculaire et une sacristie adossée au collatéral nord. Un massif occidental inclut le clocher, des chapelles, et des escaliers menant à des tribunes étendues sur les collatéraux. Construite en moellon de Romery et pierre de taille, elle présente un sol en damiers de marbre et ardoise. La façade ordonnancée, dotée d'un portail en plein-cintre et d'un triplet de baies, éclaire la tribune d'orgue. Les voûtes, en berceau déprimé, imitent les ogives, et l'abside est voûtée à quartiers rayonnants. L'ensemble est couvert d'ardoise, avec un toit à l'impériale pour le clocher surmonté d'un lanternon
L'Église paroissiale Saint-Lambert à Arreux, située dans les Ardennes, est un édifice religieux d'origine ancienne, dédié à Saint Lambert, évêque de Maastricht au VIIe siècle. Construite en grande partie au cours du XVIe siècle, l'église présente un mélange de styles gothique et roman, reflétant les différentes phases de son évolution. Son clocher robuste et ses murs épais témoignent d'une époque où les églises servaient également de refuge pour les habitants en temps de conflit. Restaurée au fil des siècles, l'église reste un élément central du patrimoine religieux et culturel d'Arreux.
L'église Saint-Luc, située au centre du village, possède un choeur datant du 16e siècle. En 1843, la nef fut agrandie par l'ajout de bas-côtés, travaux réalisés par Jean-Louis Nonnon, charpentier à Renwez. En 1854, l'architecte Delerue proposa de détruire la tour romane du clocher pour en reconstruire un au faîtage de la nef, avec installation de la cloche en 1862. En 1869, la sacristie fut construite sous la direction de l'agent voyer Druart et du maçon Jules Drouart. L'église servit aussi d'hôpital militaire pendant la Seconde Guerre mondiale. L'église présente un plan allongé et est orientée au nord-est. La nef à trois vaisseaux comprend quatre travées, avec une tribune d'orgue dans la première travée et un escalier en vis dans le coin nord-ouest. Le choeur se compose de deux travées droites et d'une abside à trois pans, avec une sacristie adossée au flanc sud et un débarras au flanc nord. Le clocher, en charpente, se trouve au faîtage de la nef, côté occidental. L'édifice est construit en moellon calcaire et pierre de taille de type Dom-le-Mesnil. Les murs intérieurs sont enduits, et le sol est dallé de calcaire. L'église est d'un seul niveau, avec des baies en plein-cintre dans la nef et en arc brisé dans le choeur. La nef est séparée en trois vaisseaux par des colonnes ioniques. Le vaisseau central est couvert d'une voûte en berceau brisé, et les collatéraux sont plafonnés. Le choeur est voûté d'ogives à sept quartiers dans l'abside. Les toitures sont en ardoise, avec des toits à longs pans pour la nef et le choeur, une croupe pour l'abside, des toits à longs pans et croupe pour les sacristies, et une flèche polygonale sur le clocher.
L'église Saint-Côme-Saint-Damien, située au centre du village avec un choeur orienté au sud, a été construite entre 1779 et 1780, selon un projet de 1774. Le clocher porte la date de 1779, et une inscription de 1830 sur un pilier semble marquer l'ouverture d'une arcade reliant le clocher à la chapelle des fonts. La paroisse est mentionnée avant 1312, et l'ancienne église, longue de 17 mètres, comportait deux chapelles ajoutées au XVIIIe siècle. L'église actuelle, de plan allongé, comprend une nef à trois vaisseaux de cinq travées précédée d'un massif occidental avec le clocher, encadré par la chapelle des fonts et une cage d'escalier en bois. Le choeur se compose d'une travée droite encadrée de sacristies et d'une abside en cul-de-four. Construite en moellons de schiste et quartzite, avec des éléments en pierre de taille de Dom-le-Mesnil, l'église présente un sol en dalles de Saint-Laurent dans la nef et un damier de marbre noir et gris dans le choeur. Les murs, enduits à l'intérieur, sont percés de baies en plein-cintre. La façade occidentale, ordonnancée, comprend un portail en plein-cintre encadré de pilastres toscans, des baies et une flèche polygonale sur le clocher. La nef est couverte d'une voûte en berceau segmentaire soutenue par des colonnes toscanes, les collatéraux par des berceaux déprimés et l'abside par une voûte en cul-de-four. L'église est entièrement couverte d'ardoise avec des toits à longs pans, des croupes sur les sacristies et une croupe ronde sur l'abside.
Construite en 1870 par la famille Mézières. Elle a été construite entre autre à la mémoire des soldats de la guerre de 1870. Son toit est en ardoises de Fumay, la pierre bleue de Givet habille les angles et les murs sont en quartzite. Jadis, la chapelle était visitée par les jeunes filles à la recherche de l'âme soeur. Les jeunes filles lui disaient: "Bonne Sainte Anne dol vau?"; "C'est s't'in galant qui m'faut".Visite libre
L'église a été reconstruite entre 1789 et 1790 sous l'instigation du curé Pierre Louis Micheau, avec l'entrepreneur Marion Templus et les plans de Jean-Baptiste Prevost. Le choeur date de 1768-1769. Une chapelle de Saint-Rémy a été donnée à la collégiale de Braux en 867. La paroisse est mentionnée dans un pouillé antérieur à 1312 et se situe au sud du bourg, hors du village. Construite en moellons avec chaînage en pierre de taille et toit en pavillon en ardoise, la façade principale est ouverte, fermée par une grille en fer forgé, et protégée par un auvent. L'église abrite des fonts baptismaux du XIIe siècle, classés en 1964, avec des têtes sculptées et une cuve décorée d'animaux fantastiques. Elle possède aussi des vitraux réalisés en 1955 par l'atelier G. Gross de Nancy. Le mobilier date des XIXe et XXe siècles, incluant des autels latéraux en calcaire, 10 stalles en bois, et deux tableaux de k. H. Digby. L'église présente un plan allongé avec une nef à trois vaisseaux de six travées, précédée d'un bas-côté ouest contenant le clocher encadré de chapelles. Le choeur comprend une travée droite et une abside semi-circulaire, avec une sacristie à l'angle du bas-côté gauche. L'édifice est en moellons de schiste, avec des chaînes et corniches en pierre de taille. Le sol de la nef est en grandes dalles de calcaire, et celui du choeur en damier de marbre noir et gris veinés. Les murs intérieurs sont enduits, avec des baies en plein cintre. La façade principale présente trois portails semi-circulaires encadrés de pilastres toscans, avec des oculus et toits en bâtière pour les portails latéraux, et trois niveaux de baies pour le central. La nef centrale est couverte d'une fausse voûte en berceau, soutenue par des arcs déprimés avec colonnes toscanes, tandis que les nefs latérales ont des voûtes d'ogives. L'ensemble est couvert d'ardoises, avec divers styles de toits.
Le 5 janvier 1716, à Lumes, le tabernacle de l'église est forcé et les vases sacrés contenant les hosties sont volés. Une femme, accusée et interrogée, avoue avoir commis le vol, puis, prise de remords, avoir jeté les hosties enveloppées dans un linge dans les bois près de Gespunsart. Le 27 mars, Jean Ravignon découvre les hosties, qui sont rapportées à l'église. Les habitants, souhaitant réparer cet acte sacrilège, demandent à l'archevêque l'autorisation de construire une chapelle sur le lieu de la découverte. Une chapelle y est érigée et devient un lieu de pèlerinage annuel. Détruite pendant la Révolution, elle est remplacée par un calvaire, puis reconstruite en 1842 par le curé Sylvain Délescaut. Le calvaire est conservé plus haut dans le bois.
La chapelle actuelle a été reconstruite en 1843 par le curé Malfait, de Damouzy. La chapelle primitive avait été bâtie au 16e siècle par le propriétaire de la ferme de la Grange aux Bois nommé Guitot. Elle fut ensuite cédée au conseil de fabrique de la basilique de Mézières, puis, tombée à l'abandon elle a été détruite à la Révolution. La chapelle Notre-Dame-du-Rosaire est un petit édifice de plan allongé. Elle est bâtie en moellon calcaire et éclairée par deux petites baies en plein-cintre. Les murs intérieurs sont enduits et la charpente en bois est apparente. Le toit à longs pans comporte un clocheton couvert par un toit à l'impériale.
D'après les sources, l'église Saint-Rémi a été foudroyée par un orage en 1812 et reconstruite ; cela pourrait correspondre à la nef et au choeur. En 1839, une nouvelle phase de travaux a pu concerner la construction de l'avant-corps avec son clocher. Peu après 883, Foulques, archevêque de Reims, aurait concédé ce lieu au chapitre de Braux, qui en demeura collateur jusqu'à la Révolution. La paroisse d'Houldizy est citée dès 1183 dans une bulle du Pape Lucius III. Au 16e siècle, l'ancienne église était fortifiée, semblable à celle de Tournes. Elle fut détruite en 1637 et reconstruite en 1678-79 (nef et clocher). Les perturbations climatiques de la fin du 17e siècle et du début du 18e siècle (le tremblement de terre de 1692 notamment) nécessitèrent sa restauration en 1744. Legs de madame Blanche Duchesnois pour la rénovation de l'église en 2006. L'église présente un plan allongé avec une nef à trois vaisseaux de trois travées, précédée par un avant-corps. Ce dernier abrite un débarras au sud et un escalier menant à une vaste tribune à l'étage. Le clocher en charpente est accessible depuis la tribune. Le choeur, composé d'une travée droite et d'une abside à trois pans, est adossé à une sacristie. L'édifice, en moellon calcaire de Romery et pierre de taille de Dom-le-Mesnil, présente des murs intérieurs enduits et un sol en marbre dans l'allée centrale. Les vaisseaux de la nef sont séparés par des colonnes toscanes et couverts de voûtes en berceau. Le tout est recouvert d'ardoise.
L'histoire du site est étroitement liée à la fondation d'Aiglemont, autrefois constitué de quatre villages : Champeau, Manicourt, Gesly et Eslemont, devenu plus tard Aiglemont. La chapelle dédiée à Saint-Quentin, construite au IXe siècle pour abriter ses reliques, a été remplacée par une église au XIIe siècle, laquelle a échappé aux incendies de 1521. Abandonnée par la suite, la chapelle a continué à être un lieu de sépulture jusqu'en 1879. En 1634, une petite chapelle dédiée à Saint-Quentin fut érigée sur l'ancien sanctuaire. Le pèlerinage à Saint-Quentin, commencé en 1872, a duré jusqu'aux années 1950, avant que le site ne tombe en ruines, dégradé par le temps et les pillages.
L'église Saint-Martin : synthèse historique et architecturaleLa tour ronde à la base du clocher pourrait être un vestige d'un ancien château, réutilisé lors de la reconstruction de l'église. Elle constitue l'élément le plus ancien de l'édifice. La nef et le choeur datent probablement de la fin du 15e siècle, d'après les baies du choeur. Les voûtes, achevées au 17e siècle, ont obstrué certaines baies, comme celle du collatéral sud, et comportent des clés pendantes ornées, notamment des armoiries de la famille d'Argy. Au même siècle, des bouches à feu et des bretèches ont été ajoutées, accompagnées de l'élévation de la tour. Le portail nord, daté de 1567, mène à une petite construction. Les grandes baies de la nef datent du 19e siècle. Une restauration majeure a eu lieu entre 1924 et 1931. L'église, située au centre du village, suit un plan allongé. Elle comprend une nef à trois vaisseaux et trois travées, un transept saillant et un choeur à travée droite terminé par une abside polygonale. La tour-clocher présente une base ronde et un sommet carré. Une sacristie imposante s'appuie sur le bras sud du transept. L'intérieur est voûté d'ogives avec des clés pendantes sculptées. Les murs, en moellon calcaire, sont percés de baies de différentes époques et de nombreuses ouvertures défensives. Le sol est en marbre noir ou en damier noir et gris, et la toiture, en ardoise, présente des pans variés selon les volumes.
Des vitraux en relief 3D représentant Jean-Paul II sont visibles en bas, sur le côté droit, et ont été réalisés par Pascal Gerôme. La chaire à prêcher des Frères Aubry fait partie du mobilier. Une partie de ce dernier provient de l'ancienne église qui a été détruite en 1836 : on y trouve notamment la dalle funéraire de Gilbert Gossart datant de 1622, le maître-autel conçu par Jean-Baptiste Robillon en 1745, ainsi que les autels secondaires avec leurs tableaux réalisés par Tonnelier en 1826 et 1827. Lors de l'édification du bâtiment actuel en 1838, de nouveaux éléments de mobilier ont été ajoutés, tels que les statues et la chaire à prêcher des Frères Aubry, ainsi que les tableaux, les bancs et la tribune. Cette campagne d'ameublement s'est poursuivie jusqu'à la fin du siècle avec l'ajout du meuble de sacristie en 1878, des vitraux dans les années 1880 et le reliquaire de saint Quentin en 1898. Au XXe siècle, les vitraux endommagés durant la Première Guerre mondiale ont été remplacés par ceux réalisés par Jacques Simon et A. Ruchon.
L'édifice a été bâti dans la première moitié du 16e siècle (d'après les baies du choeur et la pile à chapiteau nord de la travée d'avant-choeur) ; le collatéral sud a dû être ajouté un peu plus tard. Les piliers et les voûtes n'ayant pas été établis lors de la première campagne, ils furent édifiés en plusieurs fois : 1557 pour le collatéral nord (date inscrite sur un culot) et 1622 pour celle de la croisée et du choeur. Le portail de style classique a été construit au 17e siècle et la sacristie en 1717 comme l'indique la date du lavabo. Elle fut fortifiée vraisemblablement à la fin du 16e siècle ou au 17e siècle. L'église Saint-Martin, située au centre du village, présente un plan allongé. La nef à trois vaisseaux et trois travées est précédée par une tour clocher. Une travée d'avant-choeur est flanquée au nord d'une chapelle et au sud d'une sacristie. Le choeur comprend une travée droite et une abside à trois pans. Les murs, en moellon calcaire, ont des baies en pierre de taille. Le sol de l'allée centrale est en dalles de calcaire, celui du choeur en damier de marbre noir et rouge. Les murs sont percés de baies en plein cintre et en arc brisé. L'intérieur est voûté d'ogives, avec des ouvertures de tir dans les murs. L'église est couverte d'ardoise, avec des toits à longs pans pour la nef, la chapelle et le choeur, et une flèche carrée pour le clocher.
Édifice de forme contemporaine édifié en 1967. L'église Saint-Paul est implantée au coeur du village, en bord de Meuse. De plan centré elle comporte un espace intérieur unique terminé par une abside triangulaire. Elle est bâtie en moellon de schiste et ses murs sont munis de baies rectangulaires continues sur toute leur largeur. Le sol est couvert d'ardoise violine. Le toit à longs pans en ardoise se termine par deux croupes à la rencontre desquelles émerge une flèche très élancée à trois pans qui fait aussi office de puits de lumière à l'intérieur.
L'église Notre-Dame, reconstruite entre 1835 et 1837 selon les plans de l'architecte Labarre de Charleville, porte la date de 1837 sur son portail. En 1306, elle était une succursale de la paroisse Saint-Lambert d'Arches. Située au centre du village, l'église présente un plan allongé, avec une nef à trois vaisseaux de cinq travées, un clocher à demi-hors-oeuvre encadré de chapelles, et un choeur composé d'une travée droite et d'une abside à trois pans. La sacristie est adossée au flanc gauche du choeur. Construite en moellon calcaire et schiste, avec chaînes en pierre de taille, l'église a des murs intérieurs enduits et un sol dallé de marbre. Les vaisseaux de la nef, séparés par des colonnes toscanes, sont couverts de voûtes en berceau en anse-de-panier, tandis que l'abside a une fausse voûte d'ogives. L'ensemble est couvert d'ardoise : la nef et le choeur par des toits à longs pans, l'abside par une croupe, la sacristie par un appentis et le clocher par un dôme.
L'église Saint-Mathieu a été réedifiée en 1862 par Reimbeau. L'ancienne église datait de 1818. L'église Saint-Mathieu est implantée dans la partie sud du village. Elle présente un plan allongé. La nef à vaisseau unique est suivie par le choeur qui se présente sous la forme d'une abside hémicirculaire ; le choeur liturgique empiète sur la dernière partie de la nef. La sacristie est adossée au flanc nord de la nef et le clocher en charpente surmonte le faîtage de la nef du côté est. Un escalier en vis campé dans l'angle sud-ouest de la nef permet d'accéder à une tribune d'orgue d'où l'on peut accéder aux combles par le biais d'une échelle. L'édifice est élévé en moellon calcaire avec chaîne en pierre de taille excepté pour la façade occidentale qui est en pierre de taille de Dom-le-Mesnil de petit et moyen appareil et les contreforts en brique. Les faces intérieures des murs sont enduites. Le sol de l'allée centrale de la nef et du choeur est couvert d'un damier de marbre noir, gris et blanc. L'édifice ne comporte qu'un niveau percé de larges baies en plein-cintre de moyenne dimension. La nef est couverte par une fausse voûte en berceau brisé et le choeur par un faux cul-de-four. L'ensemble des couvertures de l'édifice est en ardoise. La nef et la sacristie sont couverts par des toit à longs pans, l'abside par une croupe ronde et le clocher par un toit brisé en pavillon.
Découvrez des itinéraires à faire en vélo et les parcours plus sauvages de VTT avec nos cartes de localisation autour de Monthermé.
Carte des itinéraires de randonnées autour de Monthermé. Les nombreux sentiers de rando des environs offrent des paysages variés et surprenants.
La liste des châteaux, donjons et forteresses remarquables ou à visiter autour de Monthermé. Mais également les ruines et les vestiges à découvrir.
Nous signaler une erreur sur cette page
Cookies
Cliquez ici pour modifier votre décision en matière de cookies.
Condition d'utilisation
Mentions légales
Vous avez aimé cette sortie ou cette visite ? Alors partagez-la avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :
