72 Églises et Sites Religieux Autour de Laurède
Explorez les églises et couvents autour de Laurède. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Laurède
Explorez les églises et couvents autour de Laurède. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
Laurède était une étape du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, son église est ainsi dédiée à Saint-Jacques dont vous trouverez les attributs dans les décors de l'église. Construite au XIème siècle, l'église romane est totalement remaniée aux XVème et XVIème siècles avec notamment une tour-clocher fortifiée. Probablement à la suite de dommages consécutifs aux Guerres de Religion, l'église est ensuite agrandie de deux collatéraux, renforcés par treize contreforts. Enfin, une monumentale porte d'entrée sculptée est installée vers 1660, remarquez les ventaux d'origine de la porte qui viennent clore ce bel ouvrage. Ne manquez pas le remarquable décor du choeur qui a été réalisé au XVIIIème siècle par les frères Mazzetti, sculpteurs italiens connus pour de nombreux ouvrages qu'ils ont laissés dans la région.
La Course landaise est ancrée dans la culture du Sud-Ouest. Les arènes de Laurède datent de 1930 et sont traditionnellement peintes en rouge et blanc, et peuvent abriter 200 spectateurs. Lors des courses (notamment pendant la fête patronale le 3ème dimanche de juillet), la piste rectangulaire est fermée et des gradins démontables sont installés. Le célèbre sauteur-écarteur Paul Daverat, une grande figure de la course landaise est natif de Laurède. On raconte qu'il n'avait pas son pareil pour sauter par dessus la bête, à pieds joints, et souvent les jambes nouées avec un mouchoir ! Un monument est érigé à sa gloire à côté de l'église. Si vous souhaitez continuer votre visite de Laurède, deux parcours de randonnées vous sont proposés : le circuit nord de 5. 9 km qui vous guidera jusqu'aux chênaies et l'Adour, le circuit sud de 5. 3 km qui rejoindra le Château de Taule.
Alors qu'un décret fait des cimetières la propriété des communes et interdit les inhumations dans l'enceinte des bourgs, le Conseil municipal de Mugron vote en 1804 l'agrandissement du cimetière. Le curé fait appel aux fidèles pour le financer, les paroissiens qui y contribueraient pourraient, s'ils le souhaitent, y être enterrés. La chapelle du cimetière est construite en 1813 et se compose de 2 chapelles séparées : la grande chapelle, avec son autel et ses 61 sépultures, et la petite chapelle. C'est ainsi qu'aujourd'hui gisent au sol d'émouvantes pierres tombales. Elles composent un exceptionnel dallage de grandes plaques de marbre polychromes et de sciste noir. On y trouve les noms des familles importantes de la Chalosse, notamment les d'Antin qui laissèrent de nombreux souvenirs à Mugron : château, chais, église...
Vous entrez sur un domaine arboré et fleuri de 3ha où Michèle vous accueille avec le sourire. Dans la grange, bâtiment de 1200 m² avec son incroyable charpente, se cache une petite chapelle restaurée construite en 1860. L'été se tient toujours une exposition de peintures dans le Salon d'Exposition.
L'église Saint-Jean-Baptiste de Lahosse, désaffectée depuis de nombreuses années, est rasée en 1929. Les matériaux sont conservés et remployés à la construction d'une nouvelle église, financée par une souscription. L'édifice est imaginé par trois architectes de Biarritz (Mouny, Nicaud et Sajous). L'église n'est pas ancienne, elle paraît bien simple. Cependant, à y regarder de plus près, vous découvrirez un étonnant ensemble Art Déco du début du XXème siècle : des volumes purs et simples, un plafond plat, de grandes arches qui retombent sur des colonnes doubles et au milieu de puissants chapiteaux aux entrelacs savants stylisés.
Cet édifice rectangulaire, légèrement surélevé par rapport au reste du village, est orienté selon un axe sud-est nord-ouest qui forme un angle de 30 degrés avec l'axe est-ouest traditionnel, le choeur étant situé dans la partie la plus orientale. L'intérieur est constitué d'une nef, d'un bas-côté septentrional et d'un choeur semi-circulaire. Le haut des murs de la nef est percé de baies en arc brisé. De plus, l'église ne possède pas d'entrée principale traditionnelle dans le prolongement de la nef. Il n'y a qu'une entrée latérale.
Découvrez cette bastide du XIIIème à travers un circuit au départ de la Halle. Suivez la rue de l'Escaraillette, une rue typique du Moyen-Age que l'on appelait "venelle". Prenez le temps, Place François Dupaya, de profiter de la vue imprenable sur la Chalosse et la Lande. Derrière vous, le portail du jardin de Payot vous est ouvert. Puis passez par la fontaine des cent marches (150 marches à descendre avec le sourire) et profitez de la fraîcheur de la bambouseraie et du lavoir restauré. Durant la visite, vous comprendrez ce qu'est une bastide : plan très régulier, rues qui se croisent en angles droits, îlots, mirandes, ... Demandez-le parcours de visite à l'Office de Tourisme ou à la mairie. N'oubliez pas de passer par le Musée de la Chalosse, véritable témoignage du métayage en Chalosse et par l'église du XIIème s. inscrite aux Monuments Historiques. Le + : possibilité de pique-niquer.
La nouvelle église Saint-Laurent de style contemporain et de plan rectangulaire a été reconstruite en 1974 grâce à la participation financière des habitants, qui se sont mobilisés pour avoir un lieu de culte. Elle possède une toiture en bâtière qui recouvre l'intégralité de l'édifice. Cette toiture débordant en façade sert de porche. La façade présente une double entrée scindée par un pilier orné d'une croix monumentale ainsi qu'une large verrière à sertissage en bois dans sa partie supérieure.
L'église de Montfort-en-Chalosse porte des traces de construction de plusieurs époques et styles. La date de sa fondation pourrait remonter au 12ème siècle. Elle est inscrite dans sa totalité à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Au sommet d'une butte imposante, dans l'enclos de l'ancien cimetière auquel on accède par un escalier monumental et un portail, l'église Notre Dame de Baigts offre d'emblée au visiteur l'étrangeté des dispositions architecturales de son chevet.
Au sud des Landes, dans le village de Baigts, la tradition de la course landaise remonte au XIXème siècle. Les accès à la place du village étaient alors fermés par des charrettes et les jeunes courageux allaient esquiver les assauts des vaches. En 1911, le conseil municipal a décidé de construire des loges et une tribune, attenantes à la mairie d'alors, située sur la place du bourg. Lors des fêtes patronales du 15 août jusqu'en 2004, la piste était fermée par des barrières démontables en bois. Il a fallu pour des raisons de sécurité les remiser et les remplacer par des grilles métalliques mais les gradins restent naturels : les spectateurs s'installent sur le dénivelé qui entoure la place depuis l'église, à l'ombre des sapins et des marronniers.
La tour carrée du XI ème siècle, haute de 15 mètres, est d'une robustesse étonnante avec ses murs larges de plus d'un mètre. Elle sert de clocher à l'église et trône fièrement au centre du village. L'église est construite plus tard. Percée de meurtrière, cette tour avait un rôle défensif à l'époque des guerres entre les seigneurs des alentours. Au premier étage, des créneaux taillés dans la pierre, servaient de banquettes aux gardes qui faisaient le guet. Puis les bergers surveillaient les troupeaux de moutons depuis la tour. La tour offre un beau point de vue, notamment sur les chênaies de l'Adour. L'entrée est mise en valeur par une belle porte en chêne avec de part et d'autres des sculptures taillées dans la pierre. Au sol, sous le porche, on peut observer 3 dalles recouvrant des sépultures. L'église a été restaurée à deux reprises en 2009 et 2016.
L'église primitive d'Hauriet est édifiée au Moyen Age. Elle fut placée au milieu d'un groupe de maisons afin de la protéger des attaques des huguenots qui pillaient et brûlaient toutes les églises de la Chalosse. L'église est tout de même détruite en 1569 puis reconstruite au XVIIIe siècle. Il reste du bâtiment d'origine quelques fortes arcades en ogive. Regardez le beau bénitier au pied de l'une d'elle. En 1830, un incendie ravage l'édifice : voûtes en bois, autels, meubles de sacristie et archives disparurent. On ajoute alors un petit autel doré, modeste reflet des grands retables Baroque que vous pouvez découvrir dans de si nombreuses églises de Chalosse. En 1975, une nef du côté nord est construite en débordant sur le cimetière qui entourait l'église. Une épaisse porte cloutée à l'entrée témoigne aujourd'hui de la volonté défensive de l'église.
Dans le charmant village fleuri de Larbey, les arènes anciennes et actuelles font partie intée du patrimoine local. En effet, tout près du porche de l'église et du monument aux morts, siègent les tribunes des anciennes arènes autour desquelles ont eu lieu les Courses landaises jusqu'en 1973. Depuis lors, les villageois ont construit bénévolement des arènes en bois traité qui sont aujourd'hui les arènes actuelles.
Au centre de ce charmant village chalossais, cette église datée du XIème s, fut transformée au XVIème et au XVIIème. Restaurée de 2001 à 2011, les travaux ont révélés de remarquables peintures murales : une grande crucifixion datée de 1603 sur l'ancien portail sud, une autre scène sur le même mur de la nef et une scène de Jugement dernier datée de 1610 sur la surface voûtée. Le Christ y est assis au centre sur un arc en ciel, les pieds sur un globe surmonté d'une croix. Marie et St Joseph (barbu) sont respectivement à sa gauche et sa droite. Le christ, les bras levés présente les stigmates de la Passion. Autour de lui, des personnages (des humains ou des âmes) sortent des tombes, les bras levés ou les mains jointes. Dans la partie supérieure de la voûte, au dessus du Christ, les 4 évangélistes sont représentés. Le mur sud présente la Cène (pour partie) et la crucifixion.
Classée Monument Historique en 1995. Construite au XIème siècle, elle fut fortifiée au XIVème puis agrandi au XVIème et au XVIIIème pour être enfin restaurée au XIXème siècle. Elle abrite une vierge qui fait l'objet d'un pèlerinage depuis le XVIème siècle. Des peintures murales du XVIème, XVIIème et XVIIème ont été découvertes. Les dispositions architecturales dans le choeur rappellent celles de l'abbatiale de Saint-Sever. Visite du site et de sa collection d'harmonium sur rdv par tél au 06 31 53 09 23 et ouverture tous les mercredis après-midi avec visite libre ou commentée par Patrice Ferré de 14h30 à 17h00 du 17 Juin au 16 septembre.
L'église Saint-Laurent occupe l'extrémité d'un éperon rocheux et domine un vaste paysage. L'église ne comportait à l'origine qu'une petite nef prolongée par un chevet, construit en grès ferrugineux. Elle fut agrandie au XVIIIème siècle. L'intérieur de l'église est richement orné, telle la voûte du choeur, décorée de vives peintures naïves. Le mobilier du XVIIIe siècle est protégé au titre des Monuments Historiques, avec notamment le maître-autel et son tabernacle, les six chandeliers en bois doré ainsi que l'armoire eucharistique et son baldaquin. Le retable vivement coloré est appliqué au moment de la Contre-Réforme et comporte un programme d'images alors privilégiées par l'église romaine : le Christ fondateur, des saints de préférence ecclésiastiques... qu'il s'agit de mettre en avant face aux attaques de la Réforme.
De l'église construite au XIIe siècle, seule subsiste aujourd'hui l'abside et quelques éléments du décor comme le cul-de-four, le berceau du choeur et deux chapiteaux derrière le retable. La nef est complétée par une tour au XIVe siècle. Au siècle suivant, l'église est encore agrandie. Au XVIIe siècle, un porche est ajouté au nord de la tour. Les notables s'y font enterrer. Douze éléments du mobilier de l'église sont protégés au titre des Monuments Historiques. Dans la nef se distingue un lustre en bois, ce rare et luxueux luminaire date du XVIIIe siècle. Remarquez aussi les boiseries entourant tout l'édifice. Fait de trois marbres différents, l'imposant maître-autel, du XVIIIe siècle, est un bel exemple du style rocaille. L'ensemble est réalisé par les frères Mazzetti, sculpteurs italiens bénéficiant alors d'une grande renommée.
L'église de Toulouzette est dédiée à Sainte Quitterie, patronne de la Gascogne. Son culte est très répandu dans les Landes. La sainte serait morte décapitée vers 478 à Aire-sur-Adour, où elle est enterrée. La légende dit que quand sa tête toucha terre, une fontaine jaillit. Cette église date du XVIe siècle. Si l'on ignore la date de construction de l'église primitive, on sait qu'elle est détruite par les protestants en 1569 puis reconstruite. Avec son abside plate, sa nef unique en galets, son porche en grès et galets et son portail à encadrement, l'architecture de l'église Sainte-Quitterie se caractérise par sa sobriété. Le clocher à l'impériale surmonté d'un clocheton serait postérieur puisque cette forme particulière de toiture se développe au XVIIIe siècle. La chapelle baptismale s'ouvre par une belle arcade en demi-cintre et briques plates.
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