Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de La Lande de Fronsac
Explorez les églises et couvents autour de La Lande de Fronsac. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
L'église Saint Pierre dépendait autrefois de l'abbaye de Guîtres. Construite en pierre vers 1020, 1170 et entre les XIIIè et XVè siècles, elle est donc de plusieurs styles ,le choeur, l'abside et le clocher sont romans, la nef est gothique. Un bas-côté formant une chapelle, où est placé l'autel de la Vierge, est ajouté au nord à la fin du XVème siècle et la porte ouest en 1836. Le choeur et la chapelle sont fortifiés lors des guerres de Religion. Vous pourrez aussi remarquer au-dessus de la porte de la sacristie une huile sur toile datée de 1622. Elle aurait été donnée à l'église en 1642 par l'école bordelaise. Son portail en pierre est remarquable : taillé entre 1110 et 1130, il fait la célébrité de cette église. Le style du tympan, l'originalité du thème représenté, en font une oeuvre unique.
L'ancienne église romane du XIIème siècle menaçant de tomber en ruine, le conseil municipal décide en 1879 la construction d'une nouvelle église. Les travaux ne commencent qu'en 1887, et le nouvel édifice, néo-roman, est achevé trois ans plus tard. L'église contient une statue de la Vierge à l'enfant en albâtre du XIVe siècle.
Cette église a été édifiée en trois campagnes. Les petits moellons de la base du mur méridional sont caractéristiques des constructions du XIème siècle. La façade, le chevet et le portail sud sont construits au XIIème siècle et au XVème siècle, l'église est agrandie d'un bas côté au nord. Le clocher date probablement de cette dernière campagne. L'église est entourée de son petit cimetière où on aperçoit encore quelques sarcophages médiévaux à fleur de terre. L'édifice, d'une grande sobriété, comporte une nef et un bas côté lambrissée et se termine à l'est par une abside semi-circulaire et à l'ouest par un clocher. Un portail s'ouvre au sud dans la nef.
L'église comporte trois nefs : la nef centrale, la plus ancienne, est voûtée, tandis que les nefs latérales sont couvertes d'un plafond de bois. Le sanctuaire est voûté, ainsi que la partie située sous le premier clocher. L'édifice est fortifié au XIVème siècle. L'une des nefs latérales et son autel ont été construits au XVIIIème siècle grâce aux libéralités d'Armande d'Esse-Nault, dame de Cadillac, et de Catherine Brisson, veuve du seigneur Thomas de La Garde. Pendant la seconde moitié du XVIIIème siècle, le curé de la paroisse, Dupré, s'emploie à embellir l'église en commandant de nouveaux éléments mobiliers. Au début du XXème siècle, un clocher pointu est ajouté à la façade.
Cette église est ornée de remarquables modillons sculptés. Le choeur est voûté d'ogives à la fin du XVème siècle. En 1864, la nef est couverte d'une voûte en plein cintre de brique.
L'église est consacrée dans un premier temps à Saint Gervais et Saint Protais. Le culte est interrompu pendant la Révolution et lorsque l'église est réhabilitée, en 1833, elle est à nouveau consacrée, mais à Saint Fort. Ce culte semble importé de la basilique Saint-Seurin de Bordeaux.
Cette église date du XIIème siècle et s'élève sur la base d'une chapelle du Moyen-Age dont il reste une voûte datée de 884. On suréleva aussi les clochers qui se trouvent sur les bras du transept ; celui du nord ayant été de plus surmonté d'une flèche gothique. Le portail du XVIIIème siècle est surmonté d'une corniche romane en forme d'arc triomphal décoré. A l'intérieur, une toile représentant "Saint Nicolas et les trois petits enfants" peinte au XVIIIème siècle, le retable et le maître-autel du XVIIIème siècle sont classés.
Situé à l'extrémité d'un plateau calcaire dominant un méandre de la Dordogne, Asques s'est développé autour d'une commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. De celle-ci, le seul vestige est l'église Saint-Jean, avec sa nef unique à chevet plat précédée d'un clocher refait au XVe S.. Un bas-côté et une façade néoclassique complètent l'édifice. Dans le village se côtoient de belles maisons de pierre, un calvaire du XVIIe S. et un lavoir-fontaine du XIXe S. Au pied de la falaise, le petit port a été très florissant aux XVIIIe et XIXe S. S'y côtoient alors petits bateaux de pêcheurs, gabarres chargées de barriques de vin du Haut Pays et couraux pour le transport de piquets de vigne et de diverses marchandises. Reflet de cette prospérité, les maisons regroupées autour de la cale où ont vécu pêcheurs, gabarriers et divers artisans. Une halte nautique accueille quelques bateaux.
L'église date du XIIème siècle. La façade est surmontée d'un clocher percé de deux baies pour les cloches et décorée de modillons qui se touchent avec des dentelures. La porte est recouverte de quatre arcs en plein cintre et le plus élevé est entouré d'un couvre-joint d'étoiles. A l'intérieur, maître-autel et retable en pierre du XVIIIème siècle, cloche en bronze de 1596 (classés Monuments Historiques depuis 1925).
Construite en bordure du plateau qui domine la Dordogne, cette église était à l'origine la chapelle d'une commanderie hospitalière. De l'édifice primitif subsiste le plan rectangulaire à chevet plat et nef unique précédée d'un clocher. L'édifice, situé au coeur du village dominant une boucle de la Dordogne, est composite. Il est le résultat de plusieurs campagnes de construction.
L'église de Lugon apparaît en 1170 comme dépendance de l'abbaye de Guîtres. Une église située sur l'île de Carney est également évoquée à cette époque. Elle aurait été engloutie par une forte marée, puis reconstruite et utilisée comme bâtiment agricole, aujourd'hui disparu. Les petits moellons disposés en lit sur la base du mur méridional sont les seuls vestiges de l'église romane primitive. Au XIIème siècle, l'abside est construite, ainsi qu'un portail orné d'un tympan sculpté, et la nef est agrandie. L'abside est fortifiée au XVème siècle. En 1836, l'ancien clocher, situé au sud, est remplacé par un nouveau, placé à l'ouest de la nef.
Cette église romane possède trois nefs voûtées. Le bas-côté du sud est de style gothique, la porte indique la date de 1829. A l'intérieur, la statue de la Vierge portant l'enfant Jésus du XVème siècle est classée Monuments Historiques.
Construite au XIIIème siècle et fortifiée au XVIIème siècle, l'église est dotée de deux nefs et d'un clocher pentagonal en forme de donjon appuyé sur la façade ouest où se trouvent des échauguettes. Les fidèles venaient en pèlerinage à Saint-Antoine le 17 janvier pour demander une guérison miraculeuse au mal des Ardents.
Construit en 1628, ce cloître était composé de l'église romane Saint-Etienne, de cellules pour les moines, d'une cuisine, d'un réfectoire, de pièces annexes, d'un grand chai et d'un enclos planté de vignes. En partie détruit au cours de la Révolution, des fouilles archéologiques et une restauration minutieuse mirent au jour le portail d'entrée, une partie de la nef ainsi que des sépultures mérovingiennes et du XVIIIème siècles. Aujourd'hui, il abrite la médiathèque municipale.
Les extrémités occidentale et orientale de l'église, ainsi que la base du clocher, située sur le bras nord du transept, datent du XIIème siècle. Un bas côté de deux travées, voûté d'ogives, est ajouté au sud de la nef vers la fin du XVème siècle et le début du XVIème siècle. La façade est sculptée de trois arcades en plein cintre. Le portail situé dans l'arcade centrale est orné de deux voussures reposant sur deux colonnes à chapiteau cannelé. Deux bénitiers en marbre datant de 1774, dont l'un repose sur une console sculptée, sont placés à l'entrée de la nef.
Construite par les Bénédictins de la Sauve-Majeure vers le XIIème -XIIIème siècle, cette église fut fortifiée et remaniée du XIVème au XVIIIème siècle. Les voûtes d'ogives divisent la nef en deux longues travées. Durant les guerres de religion, les murs furent exhaussés et percés de meurtrières. Le clocher fut relevé d'un étage. La façade est encadrée de deux tours carrées avec meurtrières. A l'intérieur, la "Vierge de Pitié", sculpture en albâtre, date du XVIème siècle (classée Monument Historique).
La nef de cette église est voûtée en ogive surbaissée, ainsi que le sanctuaire qui se termine par un chevet plat. Au milieu de l'édifice, deux arcs doubleaux renforcent la voûte. Ils supportaient un clocher carré, détruit par la foudre et remplacé en 1780 par un pignon élevé sur le mur occidental. Les arcs s'appuient sur un pilastre et une colonne engagée aux chapiteaux ornés de feuilles de vigne, d'acanthe et de masques. Le clocher actuel, construit en 1846, est carré à la base et octogonal au premier étage, il est surmonté d'une flèche. L'église abrite deux statues en bois du XIIIème siècle représentant une femme assise et un évêque debout.
Modifiée au XIXème siècle, la façade de l'église Saint-Julien de Cubzac a cependant conservé quelques vestiges romans. Côté nord, la porte aveugle ornée d'une frise de bâtons rompus et la porte du sud sont de style baroque. Le clocher fut reconstruit au début du XIXème siècle et le portail roman accompagné de deux portes aveugles en plein cintre fut détruit. La nef est lambrissée. Les chapiteaux sont décorés de feuillages et de figures. L'intérieur de l'église abrite la toile du "Baptême du Christ" datant du XVIIIème siècle classée Monument Historique.
Ce pont routier fut construit par Gustave Eiffel, entre 1879 et 1883, sur les bases d'un premier pont suspendu (1839-1869) emporté par une tempête. Détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, il fut rebâti par son petit-fils. La rampe d'accès est supportée par des arcades de pierre qui, vues de dessous, ont une allure de cathédrale gothique.
Découvrez des itinéraires à faire en vélo et les parcours plus sauvages de VTT avec nos cartes de localisation autour de La Lande de Fronsac.
Carte des itinéraires de randonnées autour de La Lande de Fronsac. Les nombreux sentiers de rando des environs offrent des paysages variés et surprenants.
La liste des châteaux, donjons et forteresses remarquables ou à visiter autour de La Lande de Fronsac. Mais également les ruines et les vestiges à découvrir.