Bien plus que de simples bâtiments en pierre, ce sont les témoins vivants de notre histoire spirituelle, et parfois d'excellents endroits pour se cacher quand il pleut ! Découvrez les églises, monastères, cloîtres et édifices religieux des environs de Fransèches
Explorez les églises et couvents autour de Fransèches. Découvrez l'architecture spirituel qui a façonnée notre patrimoine.
Le choc des fresques. Extérieurement, la petite église du XIXème siècle est totalement banale. Et même, disons-le, sans intérêt. Mais une fois la porte poussée... le choc est puissant. Des murs au plafond, d'immenses fresques aux couleurs primaires représentent des scènes bibliques : Crucifixion, Nativité, l'Ancien et le Nouveau Testament,... Des scènes aux couleurs symboliques qui trouvent un écho dans les vitraux. Réalisées entre 1986 et 1995 par Gabriel Chabrat, un artiste peintre habitant le village, ces peintures confèrent au lieu une puissance rare, en font un espace hors du temps, propice à la réflexion. Accès libre toute l'année.
Le petit édifice gothique, blotti dans le village de la Borne est né du serment d'un Seigneur d'Aubusson, peut-être Charles, enlisé dans les marécages et suppliant Marie de le sauver. Ayant été écouté, il tint sa promesse et fit bâtir une chapelle en son honneur. Exceptionnel, un vitrail représentant l'Arbre de Jessé (la généalogie du Christ) et datant de 1522 orne le côté est du bâtiment.
Elle comporte 3 parties principales construites en agrandissement de la Chapelle dépendant du Château des Comtes de St Julien. Sur le côté Ouest de l'église, on peut admirer un autel en pierre édifié par l'Abbé Boudard devant lequel est érigée une croix en fer forgé fleur-de-lysée.
De la crypte du Xème au portail du XVIIème siècle, l'église d'Ahun s'est transformée au fil des siècles et des soubresauts de l'Histoire : Piéta du XVème siècle, crypte illustrant la transition entre culte païen et christianisme, chevet roman, boiseries baroques remarquables, fenêtres à mouluration limousine... Le portail est du XVIIIème.
Le château de la Chezotte. Sur la commune d'Ahun, ce petit château entouré de douves est blotti dans un parc à l'anglaise. Devancé par un porche fortifié près d'une chapelle, il demeure un magnifique exemple d'ensemble médiéval extrêmement bien conservé. Ses fortifications en font sa particularité. Bâti au XVème siècle, son propriétaire, le trésorier de la Marche Jacques de La ville, souhaite en faire le symbole de sa puissance ! Le château marchois bâti sur une cave, est protégé par deux tours rondes et une carrée côté parc. Côté cour, la tour carrée abrite un escalier à vis qui dessert les trois étages. La fraicheur est de mise dans le parc de 4 hectares, sous les arbres parfois centenaires, aux essences variées. Le ruisseau Félinas y serpente, les douves en eau entourent la bâtisse, contribuant au charme du lieu.
Des boiseries sculptées exceptionnelles. L'église du Moutier d'Ahun fait l'unanimité : elle est une des plus grandes merveilles de la Creuse. Ce, grâce aux boiseries qui habillent son choeur et son abside, boiseries sculptées à partir de 1673 par Simon Bauer : le retable, une modèle d'art baroque ; les 26 stalles aux thèmes profanes ; le lutrin en chêne, deux lions dos à dos ; la clôture aux deux crucifix.... Exceptionnel ! Et le cadre servant d'écrin à ce trésor est adapté : le jardin aménagé dans la nef détruite, les rives de la Creuse, les ruelles du joli village qui mènent jusqu'au pont dit romain (XIème siècle). Avec, en prime, une fois ce pont traversé, l'emplacement idéal pour prendre une photo souvenir. Elle sera magnifique. Même si vous n'êtes pas le premier à faire ce cliché....
Église du XI - XII siècles, fortifiée aux XIV-XV siècles. Située à un point culminant, l'église qui est consacrée à Saint Médard, évêque norvégien de Noyon, veille sur la vallée de la Creuse. L'édifice comprend une nef de deux travées, terminée par une abside semi-circulaire couverte d'une voûte en cul-de-four (XIe-XIIe siècle) . Une chapelle nord a été ajoutée au XVIe siècle, sur la deuxième travée. Chapiteaux sculptés. L'église a été fortifiée au XIVe-XVe siècles. L'élément le plus important de cette fortification a été la tour montée sur l'abside, qui conserve une meurtrière cruciforme. Le portail nord est en tracé brisé, à boudins, colonnettes et chapiteaux formant frise ; chaque jambage est orné d'un visage humain. Une sculpture archaïque représentant un homme barbu a été remployée à gauche de l'archivolte du portail.
A voir : Crypte, reliquaire émaillé du XIIIème siècle représentant Saint Pierre, fontaine sacrée Sainte Madeleine.
L'église Saint-Sulpice de Banize date de la fin du XIIIème siècle. De plan simple, rectangulaire, elle a peu évolué au fil du temps. Les murs intérieurs recèlent un véritable trésor qui a été découvert puis restauré en 2021. Le décor le plus ancien, du XVème siècle, imite un faux appareil de pierre, rouge sur fond blanc. Quelques années plus tard un second décor semble avoir été peint directement sur le premier. Il représente différentes scènes, essentiellement du Nouveau Testament, évoquant en grande partie la Vierge et la Passion du Christ. Les Saints Protecteurs et des apôtres occupent aussi une grande place dans ce décor mural. Quel bel exemple de la peinture de la fin du Moyen Âge ! Église ouverte les week-ends en juin et septembre et tous les jours en juillet et août de 14h à 18h. Visites guidées sur réservation.
L'église est le seul vestige de l'ancienne commanderie hospitalière. Elle abrite un énigmatique gisant et cache une belle crypte, repère de petite chauve-souris.
L'église est le seul vestige de l'ancienne commanderie hospitalière. Elle abrite un énigmatique gisant et cache une belle crypte, repère de petite chauve-souris. Entrée libre toute l'année.
L'église de Saint Martin a été construite au XIII ème siecle et rénovée au XVè siecle. Elle se compose d'une nef à cinq travées, d'un chevet plat, de voûtes sur croisées d'ogives. Trois chapelles ajoutées, dont l'une doit être l'ancienne chapelle sépulcrale de Villeneuve. Devant l'entrée à gauche du portail se tient un lion de granit terrassant un homme.
Devant l'église on découvre une étonnante croix-calvaire biface (1431), chef d'oeuvre naïf de sculpture sur granit qui évoque immanquablement des monuments bretons de même nature. Elle devait se trouver devant l'ancien cimetière qui a été déplacé. Elle est composée d'un fût monolithe entouré d'une guirlande de feuillage sculptée. D'un côté elle représente le Christ et de l'autre certainement la Vierge. Cette croix, haute d'environ 6 mètres, a été taillée dans la masse. Elle a été victime d'un accident pendant la Révolution, aussi elle a dû être réparée comme le montre l'anneau de fer sur le fût.
Eglise du XIIème siècle, réfection au XVème siècle. Chapelle seigneuriale du XVème siècle, nef avec chevet droit et culot avec masques humains.
Le château de La Faye, très ancienne place forte des XIlle et XVe siècle. Quadrilatère flanqué de 4 tours aux angles (une disparue). Edifié sur un point hautement stratégique aux confins du duché d'Aquitaine. Plusieurs postes de tir sont présents. Les tours étaient à l'origine en poivrières. Sa cour intérieure est entièrement pavée où se trouve un très joli puits. En dehors de la bâtisse principale, il existe une petite chapelle, une ancienne cave voutée, une boulangerie, et des écuries. Témoin authentique du Moyen Age de l'ancien comté de la Marche. Vestiges gallo-romains découverts sur le site. Les visites se font à horaires fixes : une première à 14h30, puis une seconde à 16h30
L'impressionnante église (Xiii - XIVe) a la particularité de posséder 56 pierres tombales réparties dans le sol de l'édifice (tombe de maçons, Seigneurs, prêtres,...). Un très beau tableau "L'Adoration des Bergers" d'Antoine Rivalz (1667 - 1735) est visible dans la nef. Livret de visite disponible à la mairie de Pontarion et à l'Office de tourisme et plan détaillé consultable sur place.
Eglise du XIIème siècle, Vierge de Pitié (groupe en pierre du XVème siècle).
L'église Saint Barthélémy présente une architecture extérieure classique, c'est à l'intérieur que réside tout l'intérêt de la visite. Une chapelle seigneuriale consacrée à la famille d'Étangsannes (dont on peut encore visiter le château) a été adjointe à la nef au XIVème siècle. Le mobilier de cet édifice religieux se distingue notamment par la présence d'une plaque funéraire en calcaire du XIVème siècle représentant les funérailles de Barthélémy de la Place, mort en 1300, considéré comme le fondateur de l'église de Chénérailles. On notera également la bonne conservation d'une partie des stalles et le plafond peint du choeur.
La chapelle accueille une curieuse piéta du XVIIe siècle, dite en carton bouilli[...]
Découvrez des itinéraires à faire en vélo et les parcours plus sauvages de VTT avec nos cartes de localisation autour de Fransèches.
Carte des itinéraires de randonnées autour de Fransèches. Les nombreux sentiers de rando des environs offrent des paysages variés et surprenants.
La liste des châteaux, donjons et forteresses remarquables ou à visiter autour de Fransèches. Mais également les ruines et les vestiges à découvrir.